Bonjour à tous...

Publié à 11:03 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

 

L'arbre d'amour

 

Quels mots veux-tu que j'apprivoise pour toi aujourd'hui ?


Pendre, prendre, prétendre
Ils sont bien trop enferrés
Aux boulets de la vanité


 

Prévaloir, pouvoir, avoir
Ceux-ci vivent leur deuil
Au fond des prisons d'orgueil

 

 Imposer, condamner, spéculer
Tous sont opprimés
 

 Dans les étaux de la cupidité



Pour toi, j'apprivoiserai plutôt les mots
Ecouter, respecter, partager
Et si c'est leur préférence
Je leur offrirai les fleurs de la tolérance



Pour toi, j'apprivoiserai plutôt les mots
Apprendre, comprendre, entendre
Et si c'est leur volonté
Je leur offrirai
Les branches de l'humilité



 

Pour toi, j'apprivoiserai surtout les mots
S'ouvrir, sourire, offrir
Et si c'est pour toujours
Je leur offrirai l'arbre d'amour

 

 

(Chantal Abraham)

 



Bonne et douce nuit...

Publié à 21:04 par acoeuretacris Tags : bonsoir
Bonne et douce nuit...

 

A vous mes amis,

 

A vous, mes amis,
Dans la lumière de mon ordi,
Je vous parle et je vous lis
A la fois irréels et si vrais
A portée de main et d'esprit
Je butine les écrits de vos âmes
Et me ravit de vous écouter.

 

  Tendres échanges que nos coeurs à coeurs
Que nos doigts pianotant nos heures
Partage de plaisirs, de joies et de bonheurs,
Et de tristesse aussi.

 

J'aimerais poser sur vos écrans,
Aussi léger qu'un souffle d'ange,
Un sourire de joie et de vie

 

(auteur inconnu)

 

 



Cadeau commun de CoeurdeLouve

Publié à 20:46 par acoeuretacris
Cadeau commun de CoeurdeLouve

 

Je vous l'avais déjà dit, je me répète loll

J'aimerai beaucoup faire des cadeaux perso pour chacun , mais je n'est pas le temps.

Alors si cette créa vous plais, elle est a vous.

♥♥ Gros bisous d'amitié ♥♥

 

 

http://coeurdelouve.centerblog.net/

 

merci pour ce joli cadeau..

image

 

 



Préhistoire - hominidés - Ardipithecus ramidus

Publié à 18:21 par acoeuretacris Tags : préhistoire hominidé Ardipithecus ramidus
Préhistoire - hominidés - Ardipithecus ramidus
 
Chronologie des hominidés 
 
 
Ardipithecus ramidus 
 
 
Les fossiles d’Ardipithecus ramidus, découverts en 1992, se sont révélés comme ceux d’un hominidé très primitif. A tel point que de nombreux scientifiques se sont demandés s’il s’agissait bien d’un hominidé. 
 
 
Les premières découvertes ont été faites en Ethiopie, près d’Aramis, pas très loin de Hadar où l’on a retrouvé de nombreux fossiles d’ Australopithecus afarensis. 
 
 
Les restes fragmentaires sont constitués de 17 fragments : humérus droit, os du bras gauche, des fragments de dents, un morceau de la mâchoire inférieure et des fragments de deux crânes. 
 
 
 
 
Squelettes incomplets d'Ardipithecus ramidus 
 
 
 
Leurs principales caractéristiques sont les suivantes : 
  • Denture ressemblant beaucoup à celle des grands singes 
  • Canine plus forte que chez Australopithecus afarensis 
  • Les molaires ressemblent à celles d’Australopithecus afarensis sans être aussi élargies 
  • Toutes ces dents possèdent un émail mince (comme celles des grands singes), alors que jusqu'ici tous les hominidés reconnus comme tels ont un émail dentaire épais 
  • Le squelette du bras et de l'avant-bras mélange des caractères de grands singes et d'hominidés 
  • Le trou occipital est avancé et bas 
 
Les différences entre Ardipithecus ramidus et les espèces du genre Australopithecus étaient suffisamment importantes pour qu’un nouveau genre ait été créé. 
 
 
 
 
Dent d'Ardipithecus ramidus 
 
 
Au moment de sa découverte, Toumaï ou Orrorin n’avaient pas encore été trouvés. Cela faisait d’Ardipithecus ramidus le plus vieil ancêtre de notre lignée. 
 
 
La découverte d’Ardipithecus fait toujours l’objet de vifs débats. En effet, un squelette presque complet a été découvert en 1994 mais depuis aucune description n’a été révélée. 
 
 
Plusieurs questions restent donc en suspend : 
 
 
Ardipithecus est-il vraiment un Hominidé qui possède des caractères communs avec les grands singes ? 
 
Est-il plutôt un grand singe qui aurait développé quelques caractères plus humains ? 
 
Doit-on le considérer comme le premier ancêtre connu de la lignée des grands singes africains ? 


Préhistoire - hominidés - Ardipithecus kadabba

Publié à 18:10 par acoeuretacris Tags : préhistoire hominidé ardipithecus kadabba
Préhistoire - hominidés - Ardipithecus kadabba

  Chronologie des hominidés       

 

 Ardipithecus kadabba       

 

En 2001, les paléontologues ont tout simplement ajouté rien de moins qu'une autre espèce humaine sur l'arbre de nos ancêtres.    
Avant même l'australopithèque d'il y a 3 millions d'années, il y aurait eu un autre hominidé, que l’on peut positionner entre nos ancêtres humains et les ancêtres chimpanzés.       

 

Les ossements d’Ardipithecus Kadabba, du nom de sa région d'origine, sont vieux de 5,5 à 5,8 millions d'années et ont été retrouvés en Ethiopie.    

 

 


Au moment de sa découverte, les experts l'avaient assimilé à une sous-espèce de singe (Ardipithecus ramidus kadabba) dont on a retrouvé d'autres traces en Ethiopie, en 1994, vieilles de 4,4 millions d'années.       

 

 Mais d'autres découvertes et surtout, une analyse plus fine des dents appartenant à cinq individus, ont conduit d'autres chercheurs à le ranger dans une famille à part (Ardipithecus kadabba).     

 

Les premiers fossiles n’étaient constitués que de quelques ossements fragmentaires : des morceaux de mâchoires, quelques dents, des débris d'os de pieds et de mains. 

 

         

 

Depuis, la découverte de 6 dents fait dire à son découvreur que ces dents aiguisées appartiennent au dernier ancêtre des humains et des grands singes. (revue Science mars 2004)     

 

Ils pensent même qu’Orrorin et Toumaï pourraient être des genres proches de l’Ardipithèque.     

 

Leurs conclusions ne font pas l’unanimité dans le monde scientifique. Notamment, Brigitte Senut et Martin Pickford ont fait remarqué qu'il serait plus judicieux de comparer les restes d'Ardipithecus Kadabba avec des primates de la même période plutôt qu'avec des chimpanzés actuels.     

 

De plus, ils font remarquer que, pour eux, la bipédie n’est pas prouvée et que de ce fait, rien ne prouve pour l’instant qu’Ardipithecus Kadabba fait partie de la grande famille des hominidés. 

 

 



Préhistoire - Hominidés - Orrorin tungenensis -

Publié à 17:41 par acoeuretacris Tags : prehistoire hominide orrorin
Préhistoire - Hominidés  - Orrorin tungenensis -
Reconstitution du visage d'Orrorin et ses restes fossiles retrouvés
 
 
 
Chronologie des hominidés 
 
Orrorin tungenensis (6 millions d'années) 
 
 
De Orrorin tugenensis, on a retrouvé uniquement des dents, un fémur, et des phalanges.
Malgré tout, ses découvreurs ont pu émettre des hypothèses. Par exemple, son fémur est plus long que celui de la petite australopithèque Lucy ce qui évoque la bipédie.
 
 
 
 
 
 
On pense que les restes appartiennent à un mâle. 
 

Sa première phalange, longue et incurvée, indique qu'Orrorin se suspendait parfois aux arbres. Il était donc encore proche des grands singes. 
 
 
 
 
 
Par contre, la taille de ses molaires est identique à celle des hommes modernes. 
 

Ces différents caractères contradictoires compliquent grandement sa classification car il a des caractéristiques propres aux grands singes et d’autres propres aux hominidés. 
 
 
 
 
 
Sa taille a été évalué à 1,25 m maximum pour un poids d’environ 40 kg. Il habitait dans l’actuel Kenya. 
 
 
Dernières nouvelles . 
 
Trois millions d’années avant l’australopithèque Lucy, Orrorin tugenensis était déjà adepte de la bipédie, affirment des chercheurs américains et français dans la revue Science publiée le 3 septembre 2004.
Cette caractéristique place cet ancêtre dans l’arbre généalogique des hominidés.
 
 
 
Les chercheurs ont analysé le fémur d’Orrorin tugenensis grâce à une technique de tomographie assistée par ordinateur (CT scan). Ils ont constaté que la partie supérieure est plus fine que la partie inférieure, avec un ratio de l’ordre de trois (ce ratio peut dépasser quatre chez l’homme). 
 
 
Ce fossile témoigne donc d’une transition vers la station debout. Cela confèrerait à Orrorin tugenensis un avantage non négligeable sur Toumaï , vieux lui aussi d’au moins 6 millions d’années.  


Préhistoire - hominidés - Toumaï -

Publié à 17:19 par acoeuretacris Tags : prehistoire hominide toumai
Préhistoire - hominidés - Toumaï -
 
Chronologie des hominidés 
 
Toumaï ou Sahalanthropus tchadensis(6 à 7 millions d'années) 
 
 
Au début des années 1980, Yves Coppens bâtit la théorie de l’East Side Story. On peut résumer cette hypothèse de la manière suivante : 
 
 
Avant les australopithèques, tous les grands singes africains, chimpanzés, bonobos et gorilles, vivent à l’ouest de la vallée du Rift. Par contre, tous les fossiles de la lignée humaine sont situés du côté est.
Donc, pour Y.Coppens, les vallées du Rift représentent une barrière géographique qui a joué un rôle prédominant dans la séparation de la lignée humaine et celle des grands singes africains.
 
Les géologues sont d’accord pour dire que le Rift occidental s’est déformé vers 8 millions d’années. L’Afrique orientale reçu alors une pluviosité plus faible. 

Y.Coppens en déduit que les populations du dernier ancêtre commun aux chimpanzés et aux hommes, restés à l’ouest, évoluent vers le chimpanzé, le bonobo et le gorille du fait d’une végétation plus dense.
Par contre, ceux qui sont restés à l’est évoluent vers l’australopithèque et l’homme. En effet, des terres plus arides auraient permis à nos ancêtres d’évoluer vers la bipédie.
 
 
 
Mais, la découverte de Toumaï remet tout en cause car les fossiles ne sont pas du bon côté du Rift. 
En effet, Toumaï a été découvert le 19 juillet 2001 par Ahounta Djimdoumalbaye à 2500 kilomètres à l'ouest du Grand Rift. 
 

Cependant, les restes découverts sont encore insuffisants pour prouver la bipédie. 
 
 
 
Pourtant, le trou occipital et l'usure des canines sont très proches des caractères propres aux hominidés. 
Au total, à fin mars 2002, ce sont des restes fossiles appartenant à au moins cinq Sahelanthropus tchadensis et vivant dans l'actuel désert du Djourab voici environ sept millions d'années qui ont été mis au jour. Ces restes représentent un ensemble de documents scientifiques uniques au monde. 
 
 
Sa capacité cranienne, d'environ 350 cm2, est équivalente à celle nos chimpanzés actuels. 
Il est donc beaucoup trop tôt pour rejeter la théorie d’Y.Coppens. Actuellement les débats sont vifs entre les découvreurs de Toumaï, d’Orrorin et d’Ardipethecus. 

Chacun pensant que son fossile se situe au début de la lignée humaine, juste après le dernier ancêtre commun.
Mais, une question reste en suspend : est-ce la bipédie qui marque le commencement de notre lignée ?
 
 
 
Analyse du crâne de Toumaï 
 
 
 
 
 
1/ Capsule cérébrale allongée et étroite 
  
  
2/ Les canines sont courtes en comparaison avec les grands singes 
 
 
3/ La face est courte et droite. Elle est plus proche de celle des hominidés que de celle des singes 
 
 
4/ Torus sus-orbitaire fort et continu 
 
 
Les dernières nouvelles sur Toumaï 
 
Toumaï: plus vieil ancêtre ou contrefaçon ? 
 
 
Depuis août 2004, une polémique fait rage autour du plus vieil hominidé. Selon un article du South African Journal of Sciences, une molaire gauche n’appartenant pas au crâne de Toumaï aurait été collée sur la mandibule droite. 
 
 
Ce ne serait pas la première fois que l’on fabriquerait un ancêtre de toutes pièces. Apparemment, une molaire provenant d’un autre fossile a été collée du mauvais côté. Cependant, cette molaire suspecte est contemporaine de Toumaï. 
 
 
Cette affaire ne remet pas en cause le fait que Toumaï est bien le plus vieil ancêtre connu.    


Préhistoire - Hominidés - généralités -

Publié à 17:13 par acoeuretacris Tags : préhistoire hominidé généralités
Préhistoire - Hominidés  - généralités -

De l'homme préhistorique à l'homme moderne

De Toumai à Homo sapiens

 

 

Littéralement, un hominidé est mammifère primate à locomotion partiellement ou totalement bipède, présentant de fortes aptitudes à la vie sociale et à l'apprentissage, tel que l'homme actuel et les espèces fossiles les plus voisines considérées comme des ancêtres possibles de notre espèce. Les hominidés forment une famille, du groupe des hominoïdes.

 

La famille des hominidés regroupe notamment les espèces du genre Homo (Homo sapiens, Homo erectus, Homo habilis les différentes espèces d'australopithèques (Australopithecus afarensis (Lucy par exemple), A. africanus et A. robustus.

 

Les différentes familles d'hominidés

Homo sapiens, c'est-à-dire nous, est le dernier hominidé de la longue lignée qui constitue l'histoire de notre évolution.

Depuis 10 ans, la famille des hominidés s’est énormément agrandie. En 1994, les plus anciens fossiles connus sont les australopithèques de l’Afar, en Ethiopie, âgés de 4 à 3 millions d’années.
Mais, cette même année, ce fut la découverte d’australopithecus ramidus, daté de 4,5 millions d’années.
En 1995, notre arbre généalogique est à nouveau bouleversé avec la découverte d’Australopithecus anamensis.
Dans les années qui suivent, les découvertes font reculer nos racines toujours plus loin :

  • 1996: découverte d’Australopithecus bahrelghazali au Tchad, un contemporain de Lucy âgé de 3,5 millions d’années.
  • 2000 : la barrière des 5 millions d’années est franchie. Orrorin tungenensis vivait il y a 6 millions d’années.
  • 2002 : Toumaï, Sahalanthropus tchadensis, est âgé de 6 à 7 millions d’années.
  • 2004: Homo floresiensis. Cette découverte ne fait pas reculer nos racines. Par contre, elle remet en question la cohabitation entre l'Homme moderne et Homo erectus.

Toumaï nous rapproche du dernier ancêtre commun aux hommes et aux chimpanzés actuels que l’on situe aux alentours de 7 millions d’années.



Préhistoire - définition -

Publié à 17:03 par acoeuretacris Tags : préhistoire définition
Préhistoire - définition -

La préhistoire est la période de l'histoire humaine qui a précédé l'apparition de l'écriture. L'existence de l'homme préhistorique et de ses industries a été pleinement confirmée grâce à diverses découvertes faites par des sciences comme la géologie, la paléontologie, l'ethnologie ou l'anthropologie. Science jeune, la préhistoire ne cesse désormais de faire progresser notre connaissance sur nos plus lointains ancêtres.

 

La paléontologie est la science qui étudie les êtres vivants (animaux, végétaux ou micro-organismes) ayant peuplé la Terre au cours des temps géologiques, en se fondant principalement sur l'interprétation des fossiles.

  • Paléontologie animale: Paléozoologie qui est l'étude des fossiles d'origine animale
  • Paléontologie humaine: Paléoanthropologie qui tente de reconstituer le passé de la lignée humaine
  • Paléontologie végétale: Paléobotanique qui est l'étude des végétaux fossiles

Derrière ces définitions, se cache un monde passionnant où dinosaures, mammifères préhistoriques géants et hommes préhistoriques se sont livrés à un combat quotidien pour leur survie.

Si les fossiles permettent aux paléontologues de nous dévoiler peu à peu ce monde fascinant, nous sommes encore très loin d'avoir tout découvert.



peuples indiens-Vie spirituelle-Capteur de reves et...

Publié à 15:08 par acoeuretacris Tags : indien vie spirituelle capteur de reve
peuples indiens-Vie spirituelle-Capteur de reves et...
 
 Capteurs de rêves
 
 
  
  
 
Roues de médecine 
  
Le Capteur de rêve et la roue de médecine sont sans aucun doute les objets les plus connus et les plus popularisés de la symbolique amérindienne. On en voit partout, dans les boutiques d'artisanat bien sûr, dans les tabagies, les pharmacies et les magasins à grandes surfaces. Bien qu'étant très différents, ces deux symboles amérindiens sont souvent confondus et mal interprétés. Il se ressemblent de par leurs formes et de par les matériaux qui sont utilisés pour les fabriquer; par contre leur symbolique et leur signification respectives elles, ne se ressemblent pas. Or, il apparaît important de bien connaître ces significations pour pouvoir profiter d'un savoir ancestral en même temps que d'objets attrayants. 
  
  
 
  
Roue de médecine. 
  
  
Nous savons que les capteurs de rêves étaient utilisés et fabriqués par plusieurs tribus amérindiennes en Amérique du nord grâce à l'étude de la tradition orale de ces peuples. Les Sénécas, Navajos, Pawnees, les Sioux des plaines du Canada ainsi que les Objibway parlent tous de cerceaux de roseau tressés similaires aux pièges à rêves que l'on connaît aujourd'hui. Au Canada, ce sont les Chippewa aussi appelés Objibway qui sont à l'origine de ce petit objet rond. 
  
L'anthropologue Frances Densmore qui a travaillé avec les Chippewa au début du siècle dans les régions du Minnesota, du Wisconsin et de l'Ontario écrit que de petits objets représentant des toiles d'araignées étaient accrochés aux portes bébés et qu'ils étaient connus pour attraper les mauvais rêves et les mauvaises pensées. Bien qu'ils soient généralement de forme ronde, certaines nations amérindiennes les fabriquaient en forme de "goutte". Cette forme se retrouve notamment chez les Iroquoïens. Les capteurs de rêves que Densmore décrit dans son livre avaient environ 3 1/2 pouces de diamètres et étaient tressés d'une toile en fibre d'ortie ou en tendon animal qu'on teignait ensuite en rouge à l'aide de l'écorce de pruniers sauvages. Il est intéressant de noter que le tressage des capteurs de rêves observés par l'anthropologue au début du siècle est différent du tressage que l'on retrouve communément dans ceux d'aujourd'hui. 
  

Comme la plupart des objets traditionnels, les capteurs de rêves ont subi des modifications importantes au fil des ans et des siècle. Selon les écrits de Frances D. au début du 20ème siècle, la fibre d'ortie et les tendons ont été remplacés par la fibre d'autres plantes puis, plus tard, par des matériaux synthétiques. A l'arrivée des Européens, les perles de verres sont venus ajouter une touche de couleur à cet objet qui allait devenir un symbole de l'identité autochtone. Glissées sur des lacets de cuir, les perles de verre ont d'abord servi de décoration puis on y a inséré des plumes pour "guider les bons rêves" sur le dormeur.  Mais il n'y a pas que l'aspect esthétique qui se soit modifié. Plusieurs croyances se sont aussi greffées au capteur de rêve et certaines personnes l'utilisent même pour lire l'avenir!!! D'autres diront qu'il faut absolument placer le capteur de rêve dans une fenêtre pour qu'il fonctionne, mais rappelez-vous qu'il n'y avait pas de fenêtres dans les wigwams d'écorce ou les teepees! J'ai aussi entendu dire que les capteurs de rêves portaient bonheur. Il faut savoir qu'au départ, il ne s'agissait que d'un filtre pour empêcher les cauchemars de venir troubler les enfants qui dormaient.

 

             

 

capteur de reves

     

Les Objibway racontent qu'une araignée appelée "Asibikaashi" protégeait les enfants de la tribus en tissant sa toile au dessus de l'endroit où ils dormaient. Les mauvais rêves, les mauvaises pensées et les mauvaises vibrations restaient accrochés dans la toile et étaient détruits par le soleil du matin.  Au fil des années, la tribu grandit et les Objibway ont dû se disperser sur leur territoire. Comme l'araignée n'était plus capable de visiter tous les wigwams elle demanda aux femmes de la nation de l'aider dans sa tâche. C'est ainsi que l'on vit apparaître le "capteur de rêve" que les femmes tissaient dans un cerceau de bois à l'aide de fibres végétales ou animales.     Chez les Micmacs, ont dit qu'une grand-mère qui cousait des vêtements dans la lumière tamisée de son wigwam entendit une petite voix qui pleurait dans un coin. Elle leva les yeux et demanda: "Qui est-ce qui pleure et pourquoi pleure-tu" La petite voix répondit : "Ici, c'est moi grand-mère..." La grand-mère leva les yeux et aperçu une petite araignée. "Je pleure, parce que tout le monde à peur de moi. Ils disent tous que je ne sert à rien. La grand-mère fût bien peinée d'entendre ce que l'araignée avait à dire. Elle lui répondit : Eh bien, je crois que je peux faire quelque chose pour toi. Dorénavant, quand tu tisseras ta toile au-dessus de l'endroit où l'on dort, les mauvais rêves resteront pris à l'intérieur et détruits par le soleil, ainsi, on ne fera plus que des bons rêves....  

  

 

 *******************************    

 

 

La roue médecine que l'on voit dans les expositions ou les magasins et qui consiste en un cercle avec une croix au milieu, est une représentation plus ou moins fidèle des roues médecines que fabriquaient les nations des plaines. On retrouve de ces roues de la médecine sur la bordure orientale des Rocheuses près du Wyoming jusqu'à l'Alberta. Bien que leur fonction ainsi que leur âge ne soient pas encore bien déterminés certains pensent qu'il pourrait s'agir d'observatoires astronomiques qui permettaient de prévoir des dates importantes telle la date du solstice d'été. D'autres personnes croient qu'il s'agirait de représentation symbolique de la voûte du ciel ou des cycles éternels de l'univers et qu'on aurait pu utiliser les roues médecine lors de cérémonies importantes comme la danse du soleil. 

 

 

 

        

 

 

roue de médecine     

 

Les roues médecines étaient dessinées à même la sol à l'aide de pierres que l'on déposait pour former un cercle dans lequel se trouvait des rayons, un peu comme une roue de charrette du 19ème siècle. La plus imposante de ces roues médecine se retrouve dans les Bighorn Mountains du Wyoming et du Montana. Le cercle de pierre mesure 30 mètres de diamètre.       Le cercle traversé d'une croix qu'on nomme "roue de la médecine" et auquel sont associées différentes couleurs est en fait répertorié dans le livre " Les symboles des indiens" de l'auteure Heike Owusu, comme suit: "Le lien entre le cercle et la croix dont les extrémités dépassent du cercle symbolise les quatre étapes de la vie humaine. L'âge de l'apprentissage, l'âge de l'accueil, l'âge du polissement de la personnalité, l'âge de la sagesse. Ce symbole représente la transformation et est comparable à la signification du symbole européen de la roue de la vie. Bien sûr il s'agit ici d'une signification parmi plusieurs autres, car les nations amérindiennes sont multiples et les croyances comme les symboles quand ils ne sont pas totalement différents sont toutefois nuancés.  

    

 

Les quatre points de la croix qui touchent au cercle de la roue médecine sont souvent interprétés comme symbolisant les quatre points cardinaux. A ces points cardinaux correspondent des couleurs et des états d'esprits. L'Est est parfois associé à la couleur jaune, le Sud à la couleur rouge, l'Ouest au noir et le Nord au Blanc. Ces couleurs sont aussi associées aux quatre races humaines.  A l'Est c'est l'état physique, relié aux prières et au tabac. Au Sud, l'état émotionnel , le courage l'expression des sentiments et le cèdre. A l'Ouest, c'est l'état mental, l'introspection, la purification et la sauge. Au Nord, le spirituel qui nous invite à faire le bien et à l'odeur du foin.. 



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