Peuples Indiens-vie spirituelle-L'astronomie-

Publié à 14:38 par acoeuretacris Tags : indien vie spirituelle astronomie
Peuples Indiens-vie spirituelle-L'astronomie-

 

 

Les Sioux utilisaient l'Astronomie pour définir le lieu et la date des cérémonies.

En effet, les Lakotas avaient établi une corrélation entre la position du soleil par rapport aux constellations et certains points géographiques de la région des Black Hills.

La cérémonie de la Pipe devait se tenir durant le camp d'hiver dans le Montana, à l'ouest du Dakota du sud, au moment où le Soleil passait dans la constellation du Bélier.



La fête du retour du tonnerre se déroulait au pic Harney lorsque le soleil passait dans la constellation des Pléiades.



Le retour de la vie en paix se tenait au centre des Black Hills lorsque le soleil passait dans la constellation d'Orion.



Enfin, la Danse du (et face au) soleil avait lieu à Devil's Tower lorsque le soleil passait dans la constellation de Castor et Pollux.



En effet, les lieux consacrés par les Sioux correspondent à la projection sur la région des Black Hills de la voûte céleste observée à l'oeil nu depuis cette région.



Les documents prouvent que depuis 1000 avant Jésus Christ les Lakotas se servaient des étoiles pour leurs déplacements et pour leurs calendriers de cérémonies.

 

L'Astronomie et les Indiens des plaines.

 

1. L’envers du miroir.

L’archétype fondamental des Lakotas repose sur le fait que ce qui se trouve sur terre est “comme” ce qui se trouve dans le ciel. Un rapport d’analogie lie le ciel et la terre, lesquels se reflètent l’un dans l’autre. Le ciel miroir de la terre. La terre miroir du ciel. Ainsi, quand la carte terrestre est composée de collines, de vallées et de rivières, la carte du ciel est constellée d’étoiles plus importantes.

Concrètement, le cercle d’étoiles relié aux Black Hills ressemble à - et reflète - la vallée d’argile rouge qui entoure tout le massif montagneux. Il en va de même si l’on prend une vue aérienne de l’affleurement minéral de Slate Prairie appelé Tayamni. Il offre en effet une ressemblance troublante avec la constellation du même nom, laquelle regroupe les Pléiades, qui en sont la tête, les trois étoiles de la ceinture d’Orion en guise de colonne, Bételgeuse et Rigel formant les côtes et Sirius dessinant la queue.



Ronald Goodman signale l’existence d’une peau figurant les deux symboles habituellement séparés : le triangle pointe en haut pour les sites terrestres, le triangle pointe en bas pour les sites célestes. Plus que de simples triangles, il s’agit bien de figures en trois dimensions, de cônes recevant les tourbillons de lumière (vortices of light).



Ainsi, la forme interne d’une étoile est un tipi inversé. En Lakota, ce symbole a pour nom Kapemni c’est à dire “spire”, “torsade”.

 

2. Le tipi, cône de lumière.

 



La forme du tipi, particulièrement celui de la Danse du Soleil, a une signification bien spécifique si l’on en croit Norbert Running, medecine man de la réserve de Rosebud. Voici ce qu’il confie :



“Lorsqu’ils construisent un tipi, 3 perches sont d’abord érigées. Le triangle qu’elles forment figure l’étoile. Là est le plus important de tout : cette étoile-là. On rajoute alors sept perches, manifestant les directions - l’ouest, le nord, l’est, le sud, l’au-dessus, l’en dessous et le centre. Le feu est au centre. Voilà qui fait dix perches. Ce sont les lois du monde et du peuple Lakota. On place ensuite deux perches à l’extérieur, destinées aux “oreilles” d’aération, ce qui fait douze. Ce sont les douze mois. Une fois par an, les gens se rassemblent pour prier ensemble lors de la Danse du Soleil, laquelle a un rapport avec le tipi. Les danseurs forment un tipi en dansant, en se sacrifiant et en priant autour de l’arbre sacré.



Enfin, il y a douze étoiles : l’étoile du matin, l’étoile du soir, les sept étoiles de l’Ourse et ces trois étoiles (de la ceinture d’Orion), ce qui fait 12. 12 étoiles, 12 mois, 12 perches.”



Construire un tipi, c’est donc re-créer le monde, le reproduire, le déplier. Réaliser l’étoile avec les trois premières perches, c’est se centrer. Ensuite seulement, on peut s’orienter, ordonner l’espace. Le nombre 10 correspond aux lois tendant au respect de tout dans la nature, au respect mutuel, à la hiérarchie de base du tiospaye (la structure familiale tribale). Avec les oreilles de ventilation, vient l’accès au nombre 12, au cycle de la vie et des saisons.



En dansant autour de l’arbre sacré, les danseurs de la Danse du Soleil créent une spire de pouvoir pointée vers le haut, un cône de lumière. Le Soleil est au-dessus d’eux et leur envoie une spire de lumière. Ils créent un “tipi de prière” sur le sol consacré, recréent le monde, reconstruisent l’étoile primale, réincorporent les lois cosmiques, exprimant ainsi la volonté divine implicite dans tout mouvement. Le danseur devient une étoile, le soleil sur la terre.

 

Les mois de l’ année



Janvier : Wiocokanyan Wi, la lune dure.



Février : Cannapopa Wi, la lune où les arbres craquent.



Mars : Istawicayazan Wi, la lune où les yeux font mal.



Avril : Wihakaktacepapi Wi, la lune où les os craquent (où l'on a maigri).



Mai : Can napopa, la lune des feuilles vertes.



Juin : Tin psinla itkanca, la lune où les graines de navet germent.



Juillet : Can pasapa Wi, la lune où les cerises sauvages sont noires.



Août :Wasuton Wi, la lune où l'on cueille.



Septembre : Can wapegi Wi, la lune où les feuilles brunissent.



Octobre : Can wapekasna Wi, la lune où le vent secoue les feuilles.



Novembre : Takiyuha Wi, la lune où le cerf est en rut ; ou Waniyetu wi, la lune des veaux sans poils.



Décembre : Tahecapsun Wi, la lune où le cerf perd ses bois ; où Wanicokan wi, la lune du gel dans le tipi.

 

 

 

Champignons-Chapeau blanc-inocybe de Patouillard

Publié à 14:10 par acoeuretacris Tags : champignons inocybe de Patouillard
Champignons-Chapeau blanc-inocybe de Patouillard
Identification de champignons à chapeau de couleur blanche 
 

 Nom usuel : inocybe de Patouillard

 
 
 
 
 
de 3 à 7 cm conique, fibrilleux, mamelonné, fendillé, allant du blanc au jaune voire au brun vermillon 
 
 
 
Chapeau : de 3 à 7 cm, conique à campanulé, mamelonné, à marge irrégulière souvent fendillée, radialement fibrilleux, de couleur allant du blanc au jaune paille voire au brun vermillon 
 
 
Lames : libres et serrées, de couleur d'abord blanche puis devenant ocre, se tachant de rouge vermillon 
Anneau : néant 
 
 
Pied : cylindrique et strié, généralement profondément enterré, blanc, se tachant également de rouge vermillon 
 
 
Exhalaison : faiblement fruitée puis s'intensifiant, devenant plutôt terreuse sur la fin 
 
 
Période de cueillette : à partir du mois de mai et jusqu'au milieu de l'été 
 
 
Biotopes: bois aérés de feuillus, surtout de hêtres, en lisière et clairière de ceux-ci, également présent dans les parcs, notamment sous les tilleuls, préférant les sols calcaires 
 
 
Confusions: possible avec le tricholome de la Saint-Georges et l'entolome en bouclier 
 
 
Famille: cortinariacées 
 
 
Nom scientifique : inocybe patouillardii 
 
 
 
 
 
 
 
 
La chair est blanche, rosissant légèrement dans le pied à la cassure, et les spores sont brunes. Très toxique car contenant de la muscarine, voire mortel quand il est mangé en grande quantité, il peut être confondu avec l'entolome en bouclier et le tricholome de la Saint-Georges. Les caractères de différenciation essentiels sont l'odeur de farine des comestibles et la tendance au rougissement de l'inocybe de Patouillard. Afin de s'en assurer, le frottement soutenu de sa surface permettra généralement de s'en assurer: elle deviendra rougeâtre. Les symptômes d'un empoisonnement se produisent généralement de 30 minutes à 2 heures après la dégustation : transpiration abondante, vomissements, diarhées et salivation précèderont un ralentissement cardiaque pouvant être fatal s'il n'y a pas intervention rapide d'un médecin. L'injection d'atropine dans les plus brefs délais sera souvent le remède permettant le rétablissement de l'intoxiqué. 
 
 
(mortel) 

Champignons-Chapeau blanc-amanite vireuse

Publié à 12:05 par acoeuretacris Tags : champignons amanite vireuse
Champignons-Chapeau blanc-amanite vireuse

 Identification de champignons à chapeau de couleur blanche

 

Nom usuel : amanite vireuse  

 
 
 
 
de 5 à 10 cm, hémisphérique à campanulé puis convexe s'aplanissant, souvent mamelonné au centre, satiné lorsqu'il fait sec, à marge lisse, de couleur blanche à blanchâtre ou crème 
 
 
 
Chapeau : de 5 à 10 cm, hémisphérique à campanulé puis convexe s'aplanissant, souvent mamelonné au centre, satiné lorsqu'il fait sec, à marge lisse, de couleur blanche à blanchâtre ou crème 
 
Lames : libres, fines et étroites, de couleur blanche 
 
Anneau : fragile, blanc, mince, situé très haut sur le pied, tombant puis disparaissant avec l'âge 
 
Pied : élancé, pelucheux, pouvant atteindre 15 cm, inséré dans une volve blanche engainante, de couleur blanche 
 
Exhalaison : inodore à l'état jeune mais exhalant une odeur vireuse en prenant de l'âge 
 
Période de cueillette : à partir du milieu de l'été et jusqu'au milieu de l'automne, parfois plus tard 
 
Biotopes : bois de feuillus (hêtres, bouleaux), parfois sous les conifères, appréciant les lieux humides et les sols acides 
 
Confusions : possible avec de nombreuses autres espèces, citées dans la fiche de l'amanite phalloïde 
 
Famille : amanitacées 
 
Nom scientifique : amanita virosa 
 
 
 
 
 
 
 
La chair est blanche et molle. Ce champignon est l'un des plus dangereux : il peut être confondu par les amateurs avec bon nombre de champignons comestibles, notamment les agarics. Au même titre que pour l'amanite phalloïde, il est indispensable d'apprendre à bien le reconnaître. L'élément essentiel à garder en mémoire est que tout champignon blanc présentant des lames de la même couleur doit être manipulé et considéré avec la plus grande prudence ! 
 
 
(mortel) 

Champignons-Chapeau blanc-clitocybe

Publié à 11:27 par acoeuretacris Tags : champignons clitocybe
Champignons-Chapeau blanc-clitocybe

 Identification de champignons à chapeau de couleur blanche

 

Nom usuel : clitocybe des résineux

 

 
 
 
de 2 à 6 cm, blanc brillant, satiné, convexe puis aplati et ombiliqué, marge incurvée et ondulée 
 
 
Chapeau : de 3 à 7 cm, convexe puis aplati et ombiliqué, blanc brillant se tachant de zones blanchâtres à crème en vieillissant, satiné, à marge incurvée et ondulée prenant également une couleur crème à pleine maturité 
 
Lames : légèrement décurrentes, serrées, de couleur blanche 
 
Anneau : néant 
 
Pied : souvent courbé, parfois grêle, blanchâtre, ochracé vers la base, tendant à roussir avec l'âge 
 
Exhalaison : farineuse à humique en vieillissant 
 
Période de cueillette : à partir du milieu de l'été et jusqu'à l'automne 
 
Biotopes : humus et litières des bois de conifères, parfois dans les prés les bordant 
 
Confusions : clitopile petite prune, clitocybe des feuillus, clitocybe blanc et certains hygrophores blancs 
 
Famille : tricholomatacées, clitocybées 
 
Nom scientifique : clitocybe pityophila 
 
 
 
 
 
 
 
Synonymes : faux meunier
latin : clitocybe cerussata
 
 
 
Ce champignon se développant en groupes fait partie des clitocybes dits "blancs" dont deux espèces sont répertoriées : celle-ci et le clitocybe des feuillus dont le biotope se cantonne aux bois de feuillus. La chair est blanche. Toxique, il peut être confondu avec la clitopile petite prune (ou meunier) qui est un excellent comestible ... C'est pourquoi on le surnomme parfois "faux meunier". La seule différence ne se marque qu'à pleine maturité : la clitopile petite prune possède alors des lames de couleur rose. 
 
 
-(Toxique) 

Champignons - Milieux propices -

Publié à 10:49 par acoeuretacris Tags : lieux champignons
Champignons - Milieux propices -
Les milieux propices aux champignons

Les forêts, bois et taillis

Le milieu le plus favorable à la cueillette est, sans conteste, la forêt et ses abords immédiats. Mais, déjà, le plus petit bosquet peut abriter des champignons. Un bois très ordinaire, pour peu qu'il contienne les essences d'arbre favorables, peut donc parfaitement faire l'affaire ! Feuillus et conifères réunis dans un même milieu offrent la possibilité d'une très grande diversité : cèpes, russules, clitocybes, morilles et autres chanterelles y trouvent refuge, parmi d'autres espèces encore.

Certaines espèces apprécient néanmoins des conditions particulières Les cèpes se développent très bien sous les chênes et les châtaigners. Vous n'en trouverez toutefois pas sous des arbres jeunes : il leur faut des protecteurs de 10 à 15 ans au moins ... Les épicéas et sapins de Vancouver leur conviennent aussi. Les bolets exigent de la lumière, une circulation d'air suffisante et peu de végétation concurrente.

Cèpes

Deux règles sont à observer pour ne pas (en principe) revenir bredouille : toujours commencer par prospecter les abords des sentiers, les éclaircies ou clairières et, ensuite seulement mais avec prudence, pénétrer dans le sous-bois, de préférence dans les zones difficilement accessibles : elles sont souvent délaissées. Les fouillis de ronce recèlent fréquemment de véritables trésors ! Les zones bien démarquées telles que surfaces herbues, mousses ou dépressions plus humides doivent être visitées.

C'est parfois derrière une souche anodine que peut se cacher un trésor : un coup d'oeil circulaire ne suffit pas à véritablement sonder tous les recoins de la forêt ! La prospection d'un bois ne doit pas être à sens unique ! Il arrive bien souvent en revenant sur ses pas que l'on découvre des champignons invisibles à l'aller, soit parce que la lumière ne les mettait pas en valeur, soit parce qu'ils étaient cachés derrière une branche morte, une fougère ou quelques ronces enchevêtrées.

Un conseil : si les zones prospectées bordent des champs cultivés, ayez à l'esprit que si un déversement ou une pulvérisation récente de fongicides, de pesticides ou de désherbants a été effectué, le milieu est défavorable car il peut être à l'origine de sérieux troubles intestinaux ! La phytopharmacie agricole est dangereuse !

Les herbus : prés, jachères, parcs et pelouses

Les jardins, parcs et autres surfaces herbues font également partie d'un milieu où, si la variété est moins grande, la cueillette est plus aisée. Les champignons, s'il y en a, se voient facilement de loin et les agarics et rosés se remarqueront à la blancheur de leurs rassemblements tandis que les coulemelles ornées de leur grand chapeau en forme de parasol ne passeront pas inaperçues.

Un conseil : si vous envisagez de prospecter des prairies entretenues, informez-vous afin de vous assurer qu'aucune pulvarisation récente d'engrais ou d'un produit chimique quelconque n'a été effectuée ! Certaines indigestions sérieuses ont pour origine un oubli de ce genre !

Certains milieux naturels ... ne le sont plus aujourd'hui, en raison de l'utilisation abusive des produits chimiques destinés à l'exploitation à outrance d'une nature qui a parfois du mal à se régénérer, tant les agressions sont répétitives. Il en est ainsi des prés pâturés qui, essentiellement en plaine, ont bien souvent vu disparaître des familles de champignons que l'on ne trouve plus aujourd'hui que dans quelques régions préservées de l'agriculture et de l'élevage intensif. Les hygrophores aux couleurs chatoyantes qui cotoyaient auparavant les fleurs des champs et quelques clavaires ne se font plus remarquer qu'en de rares endroits ou dans les parcs et pelouses non traités aux produits chimiques. Ils ont laissé la place à quelques espèces moins exigeantes dont il faut toutefois se méfier en raison de ce qui précède. Les agarics s'y développent toujours en bandes nombreuses à la belle saison, cotoyant parfois les lépiotes, les panéoles, certains coprins et quelques autres encore. Les beaux paniers de rosés des prés ou de coulemelles n'y sont pas rares ... et les indigestions causées par la phytopharmacie en sont parfois le corollaire pour les mycophages imprudents.

Les biotopes humides : marais et tourbières


Si ces biotopes ne sont pas les plus intéressants pour les mycophages, ils le sont toutefois pour les mycologues et autres passionnés du monde des champignons.

On y trouve en effet les espèces particulières associées aux sphaignes et aux arbres dont c'est le milieu favorable : saules, bouleaux et aulnes, pins et épicéas mais aussi leurs souches et troncs en décomposition. L'humidité y règne en maître, le champignon aussi.

Cortinaires, russules, lactaires, hébélomes mais aussi quelques espèces de bolets s'y disputent le terrain, qu'il soit acide ou alcalin, appréciant les sols tourbeux et la litière des feuilles. Les coprins, crépidotes, galères, marasmes, mycènes et autres psathyrelles, ou encore entolomes, collybies, hypholomes, pholiotes que l'on ne trouve pas ailleurs s'y donnent rendez-vous. Certains hygrocybes y ont trouvé refuge, paraissant parfois flotter tels des nénuphars sur les places inondées. Les variétés y sont abondantes, tant en plaine qu'en altitude.

Les places à feu

Il s'agit le plus souvent d'anciennes parcelles défrichées où le bois non exploitable, les ronces, les fougères et les brousailles en général ont été brûlés sur place.  Pratiquement toute la végétation y a été détruite ... en surface. Le sous-sol recèle, en effet, les ingrédients nécessaires à une récupération rapide des lieux par le monde végétal : débris ligneux, racines mais aussi mycélium. L'action du feu aura enrichi la surface du sol par les cendres s'imprégnant dans la couche superficielle, créant ainsi un milieu favorable à l'apparition d'espèces particulières. Après quelques mois de repos, la terre devenue plus alcaline se couvrira d'abord de mousses d'où émergeront ensuite les premiers champignons, parmi lesquels la pholiote charbonnière, la bien nommée. Plus tard, quelques espèces prendront l'habitude de s'y développer, parmi lesquelles les pézizes mais surtout (pour le mycophage !) une espèce convoitée : le coprin chevelu.


Les fumiers et composts

A l'instar du précédent, ce biotope est peu courant ou de superficie réduite et voit se succéder différentes espèces au cours de sa décomposition. Elles sont surtout composées de petits champignons, essentiellement des moisissures, mais aussi d'individus susceptibles d'intéresser le mycophage, du moins au stade ultime d'une matière riche en fertilisants naturels. Comme pour les places à feu, les pézizes apparaîtront d'abord puis seront suivies plus tard par certains coprins mais aussi par les panéoles, les inévitables saprophytes des excréments d'animaux.

Ce milieu très riche est souvent proche, à la fin du stade de décomposition, de celui qui se vend dans les commerces spécialisés sous forme de bûches compactes de fumier seché contenant du mycélium d'une espèce bien connue, le fameux "champignon de Paris".

Les milieux maritimes : dunes et landes

La particularité de ces milieux pauvres, acides, balayés par les vents et soumis à l'action saline des embruns, est d'accueillir des espèces peu courantes. L'amateur de beaux paniers ne s'y aventurera pas : il n'y a généralement pas de quoi se remplir une dent creuse ...

Le mycologue y trouvera toutefois quelques champignons pouvant enrichir son herbier, des spécimens souvent considérés comme rares ... parce que peu recherchés.

Cadeau commun de Dany...

Publié à 10:41 par acoeuretacris
Cadeau commun de Dany...

 

http://invention.centerblog.net/

 

Encore bravo ma Dany...

merci pour ce joli cadeau...

bisous

Cadeau pour Dany (Invention)

Publié à 10:34 par acoeuretacris

Bonjour à tous...

Publié à 09:11 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous...

 

Le conte de la petite fille qui avait un rêve de bonheur

 

Il était une fois une petite fille qui avait un rêve de bonheur.
Il y a comme cela de par le monde des petites filles douées pour le bonheur. D'abord, elle était née un soir d'été, alors que dans le ciel éclataient les premiers feux d'artifice de la fête de la Liberté. Par la suite, sa peau se gorgeait de soleil dés qu'apparaissaient les premiers rayons et ces couleurs de miel ou de pain bis dont elle se revêtait la rendaient éclatante de joie.
Par la suite son visage s'illumina avec une belle rangée de dents dites "de la chance" et chacun s'amusait de ses fossettes rieuses.
Oui, elle était très attirée par le bonheur.

 

Mais autour d'elle, on lui disait, on lui montrait comment il fallait souffrir, travailler ou se sacrifier avant de goûter au bonheur. On lui avait même laissé croire qu'il valait mieux inscrire dans son corps quelques marques ou cicatrices révélatrices de sacrifices notoires, pour mériter plus tard un peu de bonheur.
Comme elle n'avait aucun goût ni pour les souffrances, ni pour les sacrifices, ni pour le travail, et qu'elle aimait rire dans le soleil, s'amuser, se réchauffer auprès d'amis, elle se trouva vite en conflit et rapidement elle préféra renoncer à son rêve de bonheur, n'y plus penser plutôt que de le détériorer ainsi. Elle le cacha au fond d'une malle. Très vite, le rêve perdit de son éclat et de sa vivacité, puis elle l'oublia.

 

La petite fille, devenue grande, poursuivit des études, se maria et eut beaucoup d'enfants...  tout ce qu'il faut pour que comme dans les contes, on puisse accéder au bonheur.
Nulle ombre de bonheur ne vint effleurer sa vie.

 

Elle vécut ainsi, avec économie dans la persévérance, la peine, les obligations et les devoirs. Peu à peu son sourire lui-même se figea sur son visage. Il lui arriva même de rabrouer ceux ou celles qui se permettaient de rire un peu trop bruyamment. Chaque jour elle s'efforça de tenir convenablement le rôle qu'on lui avait appris.

 

Pour cela, elle veillait à ce que chacun, autour d'elle, reçoive son comptant de bonheur. Cela, c'était permis et même recommandé, mais pas plus !

 

Quelques fois, cependant, elle percevait qu'en elle vibraient des désirs argentés, elle vivait des tiraillements, des petits pincements au coeur, mais elle ne connaissait pas d'autres façons de faire.

 

Un jour, alors qu'elle était devenue vieille, que ses enfants étaient partis, qu'elle pensait avoir accompli sa tâche, son rêve d'enfant lui toucha doucement le front.
Elle retrouva le coffre où elle avait enfoui son rêve de bonheur, le retourna en tous sens. Elle en sortit les vieilles souffrances accumulées, les rancoeurs, les abnégations, les interdictions, quelques travaux, mis de côté pour les jours où elle manquerait d'ouvrage. Elle retrouva même les recommandations... Les conseils de ses vieux maîtres en éducation qui lui avaient enseigné tout ce qu'elle devait retenir et modifier dans son attitude pour parvenir à vivre des relations harmonieuses.

 

Elle écarta tout cela, d'abord avec lenteur, puis rejeta le tout. Cela lui coûtait beaucoup de se séparer de ces vieilles choses, mais elle avait besoin d'aérer sa vie. Tout au fond du coffre, bien à plat, bien rangé, elle vit son rêve de bonheur, toujous aussi soyeux et joyeux. Il n'avait pas pris une ride, peut-être même lui apparut-il plus beau encore. Elle s'en saisit et le serra très fort sur son coeur, elle sentit que tout au fond d'elle, elle ne l'avait pas quitté mais qu'il lui avait terriblement manqué.
Elle décida de ne plus s'en séparer.

 

Elle a aujourd'hui libéré ses éclats de rire. Elle sait accepter, avec chaque fois le même émerveillement, les plaisirs qui sont bons pour elle. Elle sait aussi s'éloigner des contraintes qui lui rappellent les efforts d'antan. Elle redécouvre précieux son besoin de bonheur, de cadeaux colorés à recevoir, à entretenir.

Ceux qui l'approchent la perçoivent chaleureuse, rayonnante, authentique. Certains s'en éloignent, sceptiques, mais d'autres se mettent à leur tour à rêver de bonheur.

Aujourd'hui, elle ne propose plus de recette, elle invite chacun à retrouver en lui-même ce très vieux rêve enfoui.

 

Jacques Salomé

 

  

Bonne soirée à tous....

Publié à 20:56 par acoeuretacris Tags : bonsoir
Bonne soirée à tous....

 

Llune veille sur la terre.
Pleine ou diaphane, elle veille,
pareille à un ange suspendu dans l'infini.

Hervé Desbois

 

 

 

Animaux - Serpents - Prédation et nutrition des serpents

Publié à 18:29 par acoeuretacris Tags : serpent animaux nutrition prédation
Animaux - Serpents - Prédation et nutrition des serpents
Prédation et nutrition des serpents

Les serpents sont tous des prédateurs. Ils exploitent les sources animales selon leur environnement.
Certaines espèces se sont spécialisées et ont un régime alimentaire constant.

On trouve les cochléophages (mangeurs d’escargots) et les oophages (mangeurs d’œufs).

La prédation

Les serpents utilisent deux techniques de chasse. Soit ils pratiquent l’embuscade, soit ils maraudent.

Quelle que soit la méthode, ils doivent tout d’abord détecter la proie, l’approcher, la mettre à mort pour enfin l’ingérer.

Détection de la proie

Le champ visuel d’un animal se déplaçant au ras du sol est limité.
Pour pallier ce problème, certains serpents dressent leur corps quand ils chassent.

Cobra cracheur qui inspecte son environnement

Les espèces arboricoles (certains boas) chassent en se suspendant à une branche.

Boa canin (Corallus caninus)

Le crotale des bambous de Chine (Trimetesurus stejnegeri) est arboricole. Sa queue préhensile lui permet de s'agripper aux branches. Il se nourrit essentiellement de grenouilles et de petits mammifères.

Crotale des bambous .

L’olfaction est le sens prédominant chez les serpents. Ils possèdent un organe spécial (organe de Jacobson).

La langue recueille les informations chez le serpent.
Les boïdés et les vipéridés, eux, ont une image thermique de la proie.

Image thermique de la proie

Ils sont sensibles aux radiations infrarouges et peuvent percevoir les plus infimes changements de température.

L’approche de la proie

Une fois la proie repérée, le serpent se prépare à la capture. Son approche est lente puis il s’arrête à une certaine distance.

Ce serpent vient de repérer une proie.

La tête joue un rôle important lors de l’attaque. Elle est projetée en avant au moment de saisir la proie. Ce mouvement s’accompagne de l’ouverture des mâchoires. La proie est alors frappée avec une énergie considérable.

L'ouverture des mâchoires annonce la mise à mort.

Les serpents arboricoles de grande taille ont une approche différente. Ils se laissent tomber sur leurs proies.

La mise à mort

On distingue quatre processus de mise à mort :

  • Les constricteurs étouffent leur proie
  • De nombreuses espèces inoculent un venin
  • Les serpents minutes ingèrent la victime directement
  • Une majorité de couleuvres ont une salive toxique et utilisent aussi la constriction

 

La mise à mort par constriction est la plus primitive. Boas, Pythons et certaines couleuvres maintiennent leur victime dans leurs mâchoires et enroulent leur corps autour d’elle en la comprimant.

Python tapis en train d'etouffer un rongeur.

Certains cobras, tels que Naja nigricollis et Naja mossambica en Afrique, sont des cobras cracheurs. Ils projettent leur venin à plusieurs mètres grâce à une légère spécialisation des crochets. Si les yeux sont imprégnés, la proie devient temporairement aveugle.

L’ingestion

La dimension de la proie étant supérieure à celle de la tête du serpent, l’ingestion nécessite une ouverture maximale de la gueule.

En effet, le crâne des serpents comprend plusieurs unités mécaniques qui jouissent d’une grande mobilité.
Une fois neutralisée, la proie est poussée à l’intérieur de la cavité buccale, souvent la tête la première.

La langue n’intervient pas dans le processus d’ingestion. C’est un organe strictement sensoriel.

Python tapis qui avale un rongeur.

Par contre, les glandes salivaires jouent un rôle important pour la lubrification de la proie.

L’estomac produit des acides extrêmement puissants qui sont capables d’attaquer tous les tissus, y compris les dents.

Boomslang qui avale une grosse proie.

En dessous de 10°C, les processus digestifs ne peuvent fonctionner et le serpent doit régurgiter sa proie.

La température idéale pour la digestion est de 30°C. Le serpent cherche donc à atteindre cette température en se chauffant au soleil par exemple

Les rythmes alimentaires

Les serpents absorbent de grandes quantités de nourriture en une seule fois et sont capables de jeûner pendant longtemps.
Ces jeûnes sont très fréquents en captivité. Un Python réticulé a survécu pendant 2 ans ½ sans s’alimenter.

Cette vipère du Gabon s'apprête à dévorer ce rongeur.

On a constaté que les serpents ne s’alimentent pas pendant la période qui précède la mue.

Par contre, les jeunes serpents ont des besoins alimentaires plus fréquents.

Les jeunes serpents doivent s'alimenter plus fréquemment.

Des chercheurs ont conclu que l’expansion des mammifères avait permis l’expansion des serpents au cours de l’ère Tertiaire.

La réussite des serpents a certainement plusieurs causes. Cependant, leur faible besoin en nourriture a très certainement constitué un gros avantage.

Le serpent et l'homme

Les attaques des grands boïdés à l’égard de l’homme sont très rares. Cependant en 1979, en Afrique du Sud, un jeune garçon a été avalé par un python de 4,50 m. Les secours arrivèrent 20 mn plus tard mais malheureusement la victime avait déjà été entièrement avalée.

Attaqué à coups de pierres, le python régurgita sa proie. L’adolescent était mort de suffocation.
Parmi les 2 600 espèces de serpents, on dénombre près de 10% de serpents venimeux. On comptabilise environ un million de morsures par an.

Cependant, le serpent est indispensable à l'homme. Sans lui, nous serions envahis de rongeurs.