L’étoile de mer est un animal fascinant dont les formes et les couleurs peuvent être très variées. Il existe en effet environ 1 600 espèces dans la classe des astéroïdes qui mesurent entre 5 cm et un mètre de diamètre. L'étoile de mer la plus grande est Midgardia xandaras qui atteint 1,30 m.
L’étoile de mer que l’on peut souvent apercevoir dans les fonds peu profonds est bien moins pacifique qu’il n’y parait. En effet, l’étoile de mer est un véritable prédateur notamment pour le corail.
Dans nos contrées, on rencontre essentiellement l'étoile de mer commune (Asterias rubens) qui ne dépasse pas 50 cm.
Les fonds marins sont souvent très peuplés. Oursins, anémones de mer et ophiures se disputent quelques centimètres carrés. Tous sont des échinodermes, animaux exclusivement marins, dont il ne reste que cinq groupes principaux : les étoiles de mer, les oursins, les crinoïdes, les holothuries et les ophiures.
Il en existait beaucoup plus au Paléozoïque mais un changement brutal des conditions de vie a provoqué l’extinction de plus de 96% des espèces vivants de cette sorte.
Portrait de l’étoile de mer
L’étoile de mer fait partie des échinodermes ((à la peau épineuse) et à la classe des astéroïdes. Les étoiles de mer vivent sur ou sous le sable, ou sur les rochers.
Elles sont présentes dans toutes les mers et océans du monde et pratiquement à toutes les profondeurs.
By Chef jancris
Elle a généralement 5 bras (symétrie radiaire à 5 branches) mais certaines espèces en ont 24 et même 50 pour des espèces d’Amérique du Nord.
Si une étoile de mer vient à perdre un de ses membres, elle peut le régénérer sans grands dommages.
By Sushla
Chaque bras est couvert sur sa face inférieure de centaines de minuscules pieds ambulacraires (ou podions).
Ils sont généralement pourvus d’une ventouse et c’est grâce à eux qu’une étoile se déplace.
By Eecue. com
Cet animal n’a ni tête, ni cerveau.
L’étoile de mer se déplace très lentement. Elle peut parcourir entre 5 cm et 2 m par minute. Certaines ne parcourent pas plus de 1 km durant toute leur vie.
En effet, les étoiles de mer se trouvent toujours là où il y a de la nourriture. Elles peuvent donc être grégaires et se retrouvent souvent en populations très denses.
By Palestrina 55
Les étoiles de mer peuvent causer de graves dégâts dans les élevages de moules ou d’huîtres.
L’alimentation de l’étoile de mer
Certaines étoiles se nourrissent de coraux, d’autres d’éponges, mais le plus souvent elles raffolent de coquillages.
By Enkai
Elle a une méthode très originale pour les manger. Elle peut sortir une partie de son estomac par sa bouche et l’introduire entre les valves du coquillage. Auparavant, elle a écartés les valves à la force de ses bras et de ses podions.
By Sushla
Elle commence donc à digérer la proie à l’extérieur de son corps. Une fois, le coquillage prédigéré, elle « récupère » son estomac avec la nourriture.
By Enkai
La bouche de l’étoile de mer est située au centre, sur la face antérieure.
L’étoile de mer a peu de prédateurs, à part d’autres étoiles de mer ou des gastéropodes, (pour L’Acanthaster planci).
Leur peau contient des substances qui ressemblent au savon et qui lui donnent un goût désagréable.
D’autres espèces, pour se protéger, sont recouvertes de piquants venimeux.
La reproduction de l’étoile de mer
Chez la plupart des espèces, la femelle émet ses œufs dans l’eau et ses derniers sont ensuite fécondés au gré des courants par les spermatozoïdes que les mâles émettent.
By Michael Aston
Les larves se développent généralement en eau libre. Elles dérivent au gré des courants pendant environ 2 mois.
A la fin de la vie larvaire, elles coulent, tombent sur le fond et subissent une métamorphose qui les transforme en petite étoile.
Certaines étoiles se reproduisent de façon asexuée. Un de leurs bras se coupe et régénère une nouvelle étoile complète.
By Phil Harmania
D’autres espèces incubent leurs œufs dans des poches spécialisées ou couvent les œufs, comme l’ophiure commune, entre leurs bras. La progéniture trouve la nourriture sur ces bras et est à l’abri des prédateurs.
L’étoile de mer : un danger pour le corail
L’Acanthaster planci est une grosse étoile de mer, couverte d’épines et mesurant 60 cm de diamètre.
Elle est appelée couronne d’épine ou l’étoile noire. C’est une véritable tueuse de corail. Son seul ennemi naturel est le triton (Charonia tritonis) qui est un gros gastéropode.
Malheureusement, le triton est chassé à outrance pour sa jolie coquille.
Une étoile noire en train de manger le corail . By Mattwright.com
Cette étoile de mer porte jusqu’à 17 bras, couverts d’épines venimeuses. C’est à ses épines qu’elle doit son surnom de « coussin de belle-mère ».
Elle dissout les polypes du corail grâce à des sucs digestifs et s’en nourrit par succion.
By Stompy
Une étoile détruit 6 m² de récif par an mais, le problème, c’est que ses attaques sont collectives.
On a trouvé dans le Pacifique jusqu’à 20 000 étoiles noires sur une bande de 2 km.
Une couronne d'épines qui se fait dévorer. By Nemo's great uncle
Privé de vie, le squelette du corail se recouvre d’algues, d’éponges ou de coraux non récifaux. Le récif peut mettre des années avant de retrouver son aspect.
L’ophiure (Ophiotrix fragilis)
L’ophiure appartient à la famille des étoiles de mer. Elle possède de très longs bras articulés en exosquelette à plaques.
Très fragiles, ses bras se cassent fréquemment.
By Estherase
Mais, contrairement à l’étoile de mer, elle se déplace vite grâce à ses bras très souples. Comme les autres étoiles de mer, les bras peuvent se régénérer en cas d’amputation ou se ramifier.
Ces ramifications donnent l’illusion d’un entrelacs de racines. Ce mimétisme est très utile pour se protéger des prédateurs.
By Laszlo-photo
L’ophiure commune est une espèce envahissante. Les colonies atteignent plusieurs milliers d’individus au m².
Cymbidium Valley Blush 'Magnificent'
Hybride fleurissant en grande quantité avec des fleurs aux couleurs
pastels. Il demande particulièrement une bonne luminosité pour
fleurir correctement. Une fois que les bourgeons apparaissent, il faut
mettre la plante à l'ombre pour leur éviter une chute prématurée.
Une fois en fleurs, un endroit bien ombragé permettra aux fleurs de
garder leurs couleurs plus intense et de prolonger la floraison un maximum.
Fleur :10 cm de largueur
Hampe florale: 1,20 m de hauteur
Plante:1 m de haut
Pot:20 cmde diamètre
Cymbidium tangerine Mary
Cet hybride facile à cultiver, a été crée récemment en Nouvelle- Zélande.
Sa floraison est hivernale avec un feuillage qui se développe verticalement
et donc, prend moins de place que les autres cymbidiums.
Les hampes florales fleurissent dressées, avec de grosses fleurs qui se
succèdent tout au long de la période florales.
Fleur :5 cm de large
Hampe florale: 90 cm de hauteur
Plante:60 cm de haut
Pot:15 cm de diamètre
Cymbidium 'Pearlbel'
Hybride vert le plus utilisé dans le commerce pour ses grappes de
fleurs trés abondantes. Le labelle rouge et blanc est en contraste
avec les pétales et sépales d'un vert pastel.
Fleur :12 cm de largueur
Hampe florale:90 cm de hauteur
Plante:30 cm de haut
Pot:15 cm de diamètre
Cymbidium Nevada
Hybride d'un jaune pur au labelle orangé moucheté de rouge.
Fleurit au printemps, et produit des hampes florales parfois longues
d'1,20m, portant chacune une douzaines de fleurs. Un plante adulte
peut donner jusqu'a 6 tiges florales qui perdurent pendant des semaines.
Idéale dans une véranda ou dans un jardin, ce cymbidium jouira d'une
grande luminosité nécessaire à son développement et à une meilleure
floraison a venir.
Hampe florale: 1,20 m de hauteur
Plante:90 cm de hauteur
Pot:30 cm de diamètre
Le cymbidium est une des espèces les plus populaire du monde des orchidées. C’est une plante tenace, qui à la qualité d’être une des rares à donner des fleurs en période hivernale. De plus, sa fleuraison est très abondante, offrant de superbes grappes de fleurs. Maintenant, grâce aux nouveaux hybrides, on peut trouver des cymbidiums en fleur toute l’année.
La floraison débute lorsque la période de croissance estivale s'achève. Les premiers boutons apparaîtront pendant l'hiver.
Les fleurs du cymbidium peuvent être énormes, de 5 à 10 cm selon le type, chaque hampe pouvant porter jusqu'à une douzaine de fleurs.
La culture
Le cymbidium est une orchidée originaire des régions montagneuses où elle a su s'adapter au
froid. Elle pousse sur les arbres en épiphytes jusqu'à ce que l’arbre meurt. Une fois tombé, celui-ci entraîne
l’orchidée au sol qui s’adapte à une vie terrestre et continue son développement. Dans son milieux naturel, les cymbidiums sont acclimatés aux températures de l’altitude : en pleine journée, une température élevée, pour cause de l’exposition violente au soleil, et très basse la nuit, quand le mercure frôle le 0°C.
Dans nos régions d’Europe il est conseillé de cultiver le Cymbidium en véranda
ou serre. Il doit recevoir un maximum de lumière ainsi que d’air. Au commencement
du printemps, il est nécessaire d’ombrager pour baisser la température en hausse et
empêcher une brûlure du feuillage.
Le rempotage se fait au Printemps .
Les racines du cymbidium poussent à grande vitesse, et doivent dans un bon substrat se développer jusqu’au fond du pot.
Le substrat doit toujours être humidifié.
La saison de croissance finit vers le début de l’été où la période florale commence. Les tiges florales se développent très vite et il faut dés le départ tuteurer pour bien diriger la hampe sans qu’elle ne casse sous son poids.
La lumière
A la fin de l’été, les jours commencent a raccourcir et la lumière se fait plus rare. La température aussi se fait plus froide, et c’est alors que vous devez chauffer pour la stabiliser, atteindre les 10°C la nuit et 15°C le jour. Si le mauvais temps persiste, et que la lumière est trop faible, cela peut entraîner la chute des bourgeons. Un trop grand décalage de la température nécessaire peut aussi les faire jaunir et entraîner leur perte. Dans ce cas il faudra trouver une stabilité entre éclairage, humidité et chauffage.
Attention ! Le cymbidium n’est pas une orchidée d’appartement. Vous pouvez à l’occasion le rentrer lors de la saison hivernale, mais surtout ne pas la laisser plus de temps dans le climat tempéré de votre intérieur.
Sortez-la lorsque les premières fraîcheurs du printemps surpassent les derniers froids de l’hiver et placez-la à l’ombre. Habituez-la progressivement aux rayons du soleil, matinale et vespéral, mais évitez les rayons brûlant du midi qui grilleront les feuilles.
L’arrosage
A l’extérieur, le cymbidium s’assèche très vite à cause vent et du soleil. Arrosez-le souvent, une fois sur trois avec de l’engrais liquide. Lors des périodes de pluies, il vaut mieux légèrement couvrir la plante pour éviter un détrempage qui ferait pourrir les racines.
Lorsque vous rentrez votre plante, placez-la dans un seau d’eau une demi-heure pour faire sortir tous les insectes installés.
Il est préférable de la placer dans une véranda, puis à l’intérieur lorsqu’il fat trop froid. Ne déplacez jamais un cymbidium en phase de bourgeonnement. Il faut attendre que les fleurs soient ouvertes.
Sous-Famille: Vandoideae - tribu: Cymbidieae - sous-tribu: Cyrtopodiinae
Placez-la bien à la lumière l’hiver et à une semi ombre l’eté, où les température doivent être 10°C minimum l’hiver et 30°C maximum en période estivale.
L'ART DES INDIENS D'AMERIQUE DU NORD
A certains égards, parler de l'art des Indiens est une contradiction. Selon leur point de vue, l'art est tellement lié à d'autres aspects de leur mode de vie qu'on ne peut pas le séparer en tant que catégorie à part. Ainsi trouve-t-on rarement un terme pour le mot 'art' dans les langues indiennes; il va de même pour le mot 'religion'.
Il y a une différence fondamentale entre les traditions occidentales et les traditions indiennes. Dans nos régions l'artiste est souvent individualiste et innovateur. Plus son travail est 'différent', plus on l'estime créatif. Le produit final est en général un objet décoratif sans insertion particulière dans l'usage culturel. Dans les cultures traditionnelles, l'individualité de l'artiste n'est jamais mise à l'avant. Il travaille au contraire selon une certaine conformité. En plus, l'art indien n'a rarement une fin en soi. C'est le processus de la création - souvent lié à des expériences spirituelles - qui est important. L'art indien forge ainsi un lien physique entre le monde réel et le monde spirituel. Et, peut-être plus qu'autre chose, c'est le symbole que l'artiste utilise pour créer ce lien qui exprime la vraie valeur de sa 'vision'.
Les symboles ne sont pas uniquement utilisés pour représenter le pouvoir spirituel, mais ils forment également un canal à travers lequel le pouvoir spirituel voyage et un signe que ce pouvoir est présent dans une personne ou un objet. Ainsi une chaîne constituée de griffes d'ours n'est pas seulement un ornement, mais témoigne aussi du succès d'un chasseur, indique la force du grizzly qui s'est déplacé de l'animal vers l'homme qui porte ce bijou.
Dans d'autres cas - par exemple. les peintures de 'Navajos' à base de sable - l'oeuvre d'art est une reconstruction fidèle de l'ordre universel. Lorsqu'elle est créée dans un contexte de rituel, elle a le pouvoir de rétablir l'ordre bouleversé. Les peintures de sable font ainsi partie des cérémonies de guérison. On peut acheter des peintures permanentes d'artistes navajos, mais celles utilisées lors de cérémonies sont toujours détruites à la fin du rituel. Les premières ne sont pas des copies exactes des dernières, mais elles contiennent généralement les mêmes symboles qui ne sont cependant pas supposés contenir un pouvoir spirituel.
L'art cérémoniel est fabriqué pour un usage privé, non accessible aux touristes et aux collectionneurs. Sur le marché prospère de l'art indien on trouve des articles à fortes connotations traditionnelles et d'autres plus contemporains, adaptés à un large public. L'artiste indien essaie souvent de trouver un compromis entre sa vision personnelle et les frontières de la culture et de la religion tribale.
Même si l'art indien a adopté une série de traits philosophiques communs, les styles régionaux sont forts prononcés:
Les Grandes Plaines: l'art a évolué en fonction du nomadisme basé sur la culture du cheval et du bison. Les 'Sioux', 'Cheynnes' et 'Arapahos' utilisent la peau du bison pour fabriquer des outils de cuisine et des vêtements. Souvent les habits sont ornés de petites perles et de plumes. Au nord des Plaines les Indiens utilisent un style perlé floral, tandis qu'au sud les formes géométriques sont largement répandues. Aujourd'hui on retrouve ces motifs sur des mocassins, des médaillons, les ceintures et bijoux. La peinture est également un médium important. Dans le temps les hommes dessinaient leurs exploits de guerre et de chasse sur les tepees. Des versions plus récentes sont faites sur papier ou toile
Le Nord-ouest: ici l'influence de la forêt et de la mer est omniprésente dans l'art. La majorité des travaux sont réalisés avec du bois - totem poles, masques, canoës... Les designs semi-abstraits sont très particuliers et représentent en général des animaux.
Le Sud-ouest: chez les 'Hopis' l'art a de nombreuses facettes. On y trouve notamment des bijoux en argent, des poupées kachinas, de la poterie et des paniers décoratifs. Les 'Navajos' utilisent surtout la laine pour fabriquer des couvertures et des vêtements.
L'Est: Les tribus de l'est ont perdu bon nombre de leurs traditions artistiques sous l'influence de l'acculturation occidentale. Parmi les fabrications iroquoises on trouve encore des masques et du patchwork
Pour vivre et prospérer il suffisait aux Indiens de respecter la nature.
" Le monde est une bibliothèque dont les livres sont les pierres, les feuilles, l'herbe, les ruisseaux et les animaux."
Cette relation avec la nature a influencé l'art des Indiens.
Si les premières représentations qu'ils conçoivent sont figuratives, très vite leur art va devenir hautement stylisé. Pour eux, tout est symbole dans l'univers et l'art est une façon de capter les formes éternelles qui se camouflent sous l'apparence des objets et des êtres.
Chaque figure, chaque couleur qui ornent les habitations et les visages des Indiens ont une signification très précise:
Dans le bleu, il y a l'eau et le ciel, dans le vert, la chaleur qui fait épanouir la prairie.
Les oeuvres d'art n'ont pu être daté qu'à partir de 1850 car la plupart des ouvrages plus anciens sont tombés depuis longtemps dans l'oubli soit délabrés, soit détruits par la nature ou la main de l'homme.
Le plus grand talent de l'Indien était son habileté à s'adapter rapidement au milieu dans lequel il se trouvait et de tirer le plus grand avantage esthétique des ressources de cet entourage.
Il n'existe presque pas de domaine dans lequel il n'ait pas réussi à s'accommoder.
L'Indien avait l'ambition de mener une vie agréable et le souhait de satisfaire son besoin de paix spirituelle, de sécurité familiale et d'enrichissement de l'âme.
Pour réaliser ces oeuvres d'art, l'Indien utilisait différents matériaux: bois, os, métal, ivoire, textiles. L'ivoire dont la beauté est reconnue, était considéré comme un matériau précieux et sculpté en formes multiples.
Certaines créations sont incrustées de nacre ou de métal et ornées de dessins. Ces réalisations ont un but représentatif. A l'origine, elles accentuaient la richesse ou le rang social de leurs propriétaires.
L'usage d'un grand nombre de masques au cours des cérémonies, soit à des fins religieuses courantes, soit afin de souligner la puissance sociale ou le prestige est fort connu.
Ils représentaient souvent des personnages légendaires ou personnifiaient des êtres mythologiques.
Dans la région du Nord-Ouest, la création la plus célèbre fut celle des grands mâts totémiques peints et sculptés dont certains atteignent une hauteur de 24m.
La plupart date de 1825.
La profusion d'arbres grands et droits, dont le bois était propice à la sculpture a permis aux Indiens de sculpter l'histoire de leurs familles. Ils combinent l'histoire des ancêtres, la lignée du clan et les narrations historiques en une seule représentation artistique.
Plus au Sud, dans les territoires où vivaient les Indiens d'Oregon et de Californie, la majeure partie des objets d'art que l'on trouve dans cette région ont été inspirés par l'abondant sous-bois de broussailles et de verges qui donna naissance à une fine vannerie, de laquelle proviennent quelques-uns des plus beaux récipients d'osier tressé du monde.
On rencontre ici une quantité infinie de dessins et de styles.
Le développement de la région du pacifique attira d'autres émigrants dans les grandes prairies de l'Ouest où ils vécurent l'âge d'or grâce à l'apparition du cheval.
Le cheval leur accordât la liberté de mouvement, une force militaire et le support économique sur lesquels pouvait être basé un développement culturel.
La combinaison d'un talent naturel et la disponibilité d'objets commerciaux facilitèrent l'exécution de vêtements pleins d'attraits: robes, chemises, mocassins, jambières, gilets, ceintures, cravates, sacs...
La couleur n'a plus aucun mystère pour l'Indien de la prairie.
Ses vêtements en daim sont peints, les motifs en perles combinés avec les soies teintées offrent un fort contraste. Ils sont souvent agrémentés de franges faites avec des soies de porc-épic, de poils de cerfs, de grelots en cuivre, de rubans.
L'introduction de soies et de satins chatoyants donna aux ouvrières indiennes la possibilité de créer un grand nombre de nouvelles techniques décoratives.
Plus à l'Est, c'est aussi la forêt qui fournit aux Indiens le matériel nécessaire à la plupart de leurs oeuvres. C'est de bois que se servirent les Iroquois afin de créer un groupe important de masques représentant des esprits mythologiques.
La célèbre massue en forme de balle tête, si familière aux anciens voyageurs de l'Est, est un véritable chef-d'oeuvre d'une forme et d'une harmonie remarquables.
Un contraste de couleurs était obtenu par l'incrustation de perles et de morceaux de coquillages.
Leurs ouvrages en maroquinerie font l'objet d'une grande recherche.
Les Indiens sont les seuls au monde à employer des piquants de porc-épic et des tuyaux de plumes afin d'obtenir des dessins à motifs très précis.
Souvent combinés avec des coquillages ou plus tard des perles venant du commerce, ils donnaient aux costumes et aux outils de l'Indien de la prairie et des pays forestiers des coloris extraordinaires.
Les voyageurs qui traversaient l'Amérique du Nord furent éblouis par la beauté de ces costumes. Malheureusement, par l'irrespect de leur culture et de leur art, ce qui survécut est minime. Il nous reste, hélas! qu'une faible lueur d'une époque aujourd'hui complètement disparue.
Un autre matériel utilisé à des fins décoratives est l'écorce d'orme. Elle était employé pour la fabrication de récipients, en raclant la surface afin d'obtenir un contraste avec la couche inférieure.
La partie Sud-Ouest des Etats-Unis, en particulier l'Arizona et le Nouveau Mexique, est le seul domaine en Amérique du Nord où les arts ethniques possèdent encore une force "vibrante". Ici, presque tout art indigène connu pour avoir été d'usage autrefois est encore pratiqué.
Autrefois, pour tisser, on employait le coton du pays; l'introduction du mouton rendit la fabrication de textiles de laine possible. Ce sont les Navajos qui ont obtenu les plus grands résultats dans cet art: couleur, dessin et variété du tissage.
Leurs textiles s'étendent de l'épais et lourd tapis jusqu'aux couvertures aux filages et tissage serrés, d'une étonnante finesse.
Les Navajos sont excellents aussi dans le travail de l'argent. Cet art, dont ils apprirent les secrets vers le milieu du XIXe siècle en observant les métallurgistes mexicains, les a rendus célèbres dans le monde entier, et il constitue leur principal corps de métier et leur plus grande source de revenus.
A notre époque, la vannerie est surtout pratiquée par les Hopis, les Apaches et les Pimas.
C'est dans le domaine de la céramique que furent crées et que demeurent les oeuvres les plus remarquables. Le décor possède une certaine ressemblance avec l'appliqué, technique également employée pour la décoration des poupées Katchinas, si connues et si appréciées par les collectionneurs du monde entier.
Tous les arts du Sud-Ouest offrent une richesse de mouvement, de vie et de couleur, exprimée d'une façon absolument individuelle, et ils ont pour la plupart une longue tradition qui remonte généralement jusqu'à la préhistoire.
Plus récemment s'est développée l'école contemporaine de l'aquarelle. Mais dans le Sud-Ouest, la coutume de peindre en couleurs mates sur une surface d'argile remonte à des temps préhistoriques.
" Pour nous l'art est sacré. Nous respectons les objets que nous faisons. Nous ne les faisons pas pour les vendre. C'est la même chose pour nos statuettes Katchinas, elles sont destinées à éduquer nos enfants.
Grâce à elles, ils peuvent comprendre notre religion. "Les Blancs nous ont transformés dans notre art. Il est devenu décoratif. Nous ne savons faire que ce qu'on attend de vous. "
La paroi des pots en argile est façonnée uniquement à la main ( par plaques ou boudins assemblés ). Lorsque le vase est sec. Le potier gratte la surface puis applique l'engobe fait d'un mélange d'argile et d'eau pour donner la couleur et enfin ponce avec un silex.
Les motifs traditionnels sont peints à l'aide d'un pinceau en fibre de yucca.
Chaque tribu a sa couleur.
Quand le vase est achevé, il est cuit dans un four constitué d'un tas de bouses de vache et de mouton. Tout est recouvert de bouses. Le feu est allumé le matin quand le vent est faible pour que les flammes ne soient pas trop fortes.
La cuisson dure seulement une heure et demie.
Quand il ne reste que des cendres, elles sont écartées et le vase dégagé refroidit.
Il servira probablement à transporter du maïs, de la farine, de l'eau.
Le Merle
représente l'appel intérieur, celui qui nous engage à suivre un chemin spirituel. Il nous indique les voies à suivre pour en apprendre davantage sur les potentiels et les motivations cachés en nous.
La Biche
apporte la Douceur et la Grâce du principe féminin. Elle nous invite à dépasser l'élément matériel et superficiel de la vie et à discerner le coeur des choses et les causes plutôt que les effets.
Le Cerf
signifie la Fierté, l'Indépendance. Il nous apporte la grâce, la majesté et l'intégrité ; il peut nous aider à renforcer notre sentiment de dignité et d'assurance.
L'Ours
symbolise la Force primordiale, la Souveraineté. Il nous relie à notre instinct, qui nous aide à découvrir notre puissance en associant force et intuition.
Le Renard
représente la Diplomatie, la Ruse. Grâce à lui, vous saurez à quel moment sortir au grand jour et vous faire entendre, et à quel moment vous taire et garder vos idées secrètes.
Le Sanglier
développe l'Esprit guerrier, l'Idée directrice. Il nous appelle dans la forêt pour nous révéler un secret sur nous-mêmes et le monde. Il symbolise la vie sauvage et la force indomptable présente en chacun de nous. Sa force primitive nous rend apte au commandement.
Le Faucon
apporte la Noblesse, la Purification. Il permet de voir notre vie sous son véritable aspect, de nous libérer des fardeaux inutiles et de renouer avec nos racines ancestrales. Lorsque l'on sait d'où l'on vient et où l'on va, l'inspiration et l'enthousiasme remplissent notre vie.
Le Chien
signifie les Conseils, la Loyauté. Il nous guide et nous protège tout au long de cette vie. Il apporte l'aide nécessaire pour défendre nos valeurs et les choses qui nous sont sacrées.
La Chouette
représente le Détachement, le Changement. Elle nous enseigne la sagesse de transformer nos points faibles en points forts.
Le Chat
signifie la Surveillance, la Sensualité. Il nous permet d'observer une situation avec calme et sans idée préconçue avant de prendre une décision. Il nous rappelle que nous avons le droit de choisir à quel moment et de quelle manière résoudre nos problèmes. Il fait preuve d'une très grande sensualité, et prouve par là que la conscience et la sensibilité sont les facettes d'une même réalité.
La Grue
apporte la Connaissance secrète, la Longévité. Elle peut rester des heures à observer les profondeurs de l'eau, jusqu'au moment où elle pique sa proie. Elle sait aussi se concentrer sans se laisser distraire, ce qui la rend apte à nous guider dans nos voyages d'exploration intérieure.
La Grenouille
symbolise la Sensibilité, la Beauté. Elle apporte la guérison et le bonheur, chantant et bondissant pour nous conduire à la source sacrée qui abreuve et régénère. Elle nous aidera à sentir avec tout notre être la présence des autres, les sons et les voies de guérison, à chercher la beauté et la magie que cachent les apparences.
Le Corbeau
offre la Guérison, l'Initiation. Il est le signe que quelque chose meurt en donnant naissance à quelque chose de nouveau. Grâce à lui, nous pouvons atteindre une guérison profonde en pratiquant "la réconciliation des contraires" pour résoudre les conflits enfouis dans notre inconscient ou issus de notre passé.
Le Cygne
apporte les qualités de l'Ame : l'amour, la profondeur, la grâce et la beauté. C'est l'oiseau du seuil, celui qui sépare notre monde de l'Au-delà. Il représente notre capacité à voyager de l'un à l'autre.
Le Loup
symbolise l'Intuition, l'Apprentissage. Il apporte un profond sentiment de fidélité, de force intérieure et d'intuition. Il montre la voie des apprentissages. Apprenez à connaître votre moi le plus profond et vous bénéficierez toujours de courage et d'une présence spirituelle, même dans l'obscurité la plus complète.
Le Serpent
représente la Transformation, l'Energie vitale. Il symbolise nos morts et nos renaissances successives, ainsi que l'énergie sexuelle. Avec lui, votre vie sera empreinte de grâce et de magie.
L'Aigle
signifie l'Intelligence, le Courage. Il aide à prendre du recul pour analyser notre vie. Il offre l'objectivité et la clarté d'esprit nécessaires aux prises de décisions et à la recherche des priorités.
La Truie
développe la Générosité, la Découverte. Les nombreuses portées de la Truie symbolisent l'abondance et la fertilité. Elle rappelle que la vie est généreuse, donnant à tous et régénérant constamment les choses et les êtres, et qu'il nous faut apprécier les beautés et les plaisirs de la vie.
Le Taureau
relie à la Richesse, les Bienfaits. Il représente la fertilité, la puissance, l'abondance et la prospérité, et aide à persévérer pour atteindre notre but si les circonstances s'acharnent contre nous. Il nous donne l'énergie nécessaire pour surmonter physiquement ou moralement les problèmes qui s'accumulent.
L'Oie
appelle à la Vigilance, la Puissance créatrice. Très attachée à sa famille, à son environnement stable, mais capable aussi de voler à une altitude extraordinaire d'un continent à l'autre, l'Oie montre qu'il est possible d'associer les aspirations matérielles, et spirituelles dans nos vies quotidiennes.
Le Bélier
signifie la Percée, la Réussite. Il donne la possibilité d'une percée, l'énergie permettant de pénétrer, de surmonter et de réussir. Il représente aussi l'enracinement, le lien, l'équilibre. Il nous aidera à trouver en nous la force de réussir, sans que le succès nous "fasse tourner la tête" ; il sait rester accroché au sol et nous rappeler aux réalités quotidiennes.
Le Lièvre
symbolise la Renaissance, l'Equilibre. C'est l'un des animaux qui se métamorphose le plus aisément. Il représente l'intuition, et apporte l'exaltation qui accompagne la renaissance et une grande fécondité. Il aide à surmonter les périodes de changement et à suivre les orientations de notre intuition.
Le Saumon
développe la Sagesse, le Rajeunissement. Il nous montre que pour trouver la sagesse, nous devons faire le bilan de notre vie et retourner consciemment vers nos origines, notre enfance et peut-être au-delà. Il nous rajeunira et nous donnera l'inspiration à condition que nos comportements ne fassent pas obstacle à ses dons. Il nous engage à rester ouverts et innocents, en abandonnant toute attitude d'entêtement.
L'Abeille
représente la Communauté, la Fête. Elle nous invite à célébrer les événements heureux, ou tout simplement l'existence mystérieuse et merveilleuse de la vie. Elle nous murmure qu'une vie harmonieuse en communauté existe.
La Loutre
appelle à la Joie, la Serviabilité. Elle nous invite à redevenir enfant, nous amuser et accepter le flot de la vie et des expériences. Avec elle, vous pouvez prendre le temps de vous reposer et d'oublier vos soucis quotidiens.
La vache
relie à la Nourriture, à la Mère. Elle nous révèle la générosité, la force nourricière et régénératrice qui nous entoure. On la retrouve partout : chez nos amis, nos enfants, dans nos repas, nos rêves et dans la nature.
Le Cheval
signifie la Terre, le Voyage. Il apporte l'énergie et la vitesse, et règne sur le cycle complet de l'existence : la naissance, la mort, la vie dans l'au-delà et la renaissance.
Le Roitelet
représente l'Humilité, l'Ingéniosité. Il nous indique que la beauté habite les petites choses et que la réalisation de soi ne passe pas par les signes extérieurs de richesse, ni les démonstrations de force, mais par l'humilité, la gentillesse et la subtilité. Utilisée avec humour et assortie de bonnes intentions, l'ingéniosité est un bon moyen d'accomplir de grandes choses. Elle permet d'économiser ses efforts en employant rationnellement et honnêtement les résultats obtenus par d'autres.
Le Dragon de l'Eau
symbolise la Passion, la Profondeur. Il apporte à la surface tout ce qui se cache en dessous. Certains souvenirs et désirs, oubliés ou réprimés depuis très longtemps dans l'inconscient, peuvent sembler porteurs d'une force négative et destructive. Si l'on accepte d'en tenir compte, ils serviront à avancer sur le chemin spirituel et à garder l'équilibre.
Le Dragon de la Terre
apporte le Pouvoir, la Richesse. Il nous confronte à nos propres potentiels. Il nous apprend à utiliser nos talents et ressources, et nous montre les secrets de notre coeur. Nous décèlerons alors plus facilement la force et la beauté qui se cachent dans le coeur des autres.
Le Dragon de l'Air
développe l'Inspiration, la Vitalité. La rencontre entre la psyché, l'intellect et de Dragon de l'Air peut frapper comme la foudre. On doit la préparer avec soin et l'attendre avec respect. Il donne à notre esprit la perspicacité et la clarté, se manifestant parfois dans nos pensées et notre imagination comme une soudaine illumination.
Le Dragon du Feu
signifie la Transformation, la Maîtrise. Il apporte la vitalité, l'enthousiasme, le courage et l'énergie qui permettent d'affronter et de surmonter les obstacles et les problèmes de la vie quotidienne. Sa puissance aide à maîtriser le commandement et la connaissance. Il alimente avec soin le feu intérieur, aide à le canaliser et à l'utiliser avec précision pour accomplir les tâches et objectifs fixés.
Le Phoque
représente l'Amour, le Dilemme. C'est l'appel de la mer, des profondeurs, de l'inconscient. Nous craignons cet appel car nous craignons de nous noyer dans les remous de nos sentiments. Acceptez de suivre votre inconscient, votre féminité, vos rêves et vos désirs. Ils transformeront votre vie, l'apaiseront et la rempliront d'amour.
Le peuple blanc a décidé, le jour où il a posé son pied sur la terre d'Amérique, que cette terre lui appartenait quel que soit les gens qui l'occupaient.Dès la fin de la guerre de Sécession, l'inflation est en hausse, la population est en constante croissance, le pays est ruiné. L'armée, pressée par la population qui demande à ce que l'Ouest et ses richesses s'ouvrent à elle, est contrainte de réagir. Tous les prétextes sont choisis pour détruire systématiquement les villages indiens. Le problème des Indiens, c'est qu'ils sont un peuple et que où l'on trouve des guerriers, on trouve aussi des femmes et des enfants car ils ne voyagent jamais séparés.
1864 Le massacre de Sand Creek :
Lorsqu'ils s'installèrent dans les Blacks Hills, les Cheyennes y trouvèrent déjà les Arapahoes avec lesquels ils s'entendirent. Leurs croyances étaient similaires. Ils s'allièrent souvent contre l'armée des Etats Unis. Ces deux tribus sont toujours unies.
Les Cheyennes faisaient beaucoup d'échanges avec les blancs. Ils troquaient des fourrures, des chevaux et des mocassins contre de la nourriture, du tabac et des fusils. Avec l'arrivée massive de nouveaux colons, quelques incidents (rares toutefois) eurent lieu. Mais le massacre de Sand Creek aggrava la situation. Arapahoes, Cheyennes et Sioux s'allièrent et une guerre commença.
A la fin de la guerre contre les Blancs, les Cheyennes durent intégrer des réserves et leur nombre diminua. Ceux du Sud résident de nos jours en l'Oklahoma, ceux du Nord dans le Montana.
Le massacre eut lieu le 29 novembre 1864 et fut surnommé le "Massacre de Chivington". Avec l'arrivée massive de colons, des incidents apparurent et les officiers du Territoire du Colorado demandèrent aux Cheyennes et quelques Arapahoes de regagner les forts pour discuter d'un arrangement. Le chef Cheyenne Black Kettle se dirigea vers le Fort Lyon et établit son camp à une soixantaine de kms de celui-ci, avec l'accord du Major du Fort. Le jour dit, le Colonel Chivington, qui était pour l'extermination des Indiens, se présenta au camp, venant du Fort. Alors que Black Kettle avait hissé le drapeau US et le drapeau blanc, le Colonnel, soutenu par 700 hommes de troupe, ordonna le massacre. Deux tiers des Indiens étaient des femmes et des enfants. 500 indiens furent massacrés et les soldats mutilèrent les corps de deux cents d'entre eux.
Il semblerait que les soldats de l'armée régulière qui accompagnaient les volontaires n'aient pas participé au massacre, car, (je cite) "c'était indigne de notre rang de soldat" (citation de Frederick A. Wilson, soldat). C'est le pire massacre jamais perpétré contre les Indiens.
Chivington
1868 Le 7e de cavalerie de Custer massacre 103 hommes, femmes et enfants sur la rivière Washita. Par contre, peu de scalpes sont pris, car c'est une action commandée par Sheridan, Sherman et le parlement américain en représailles de l'année 1867. De plus, 800 chevaux sont abattus conformément aux ordres de Sheridan.
Washita
1870 Le massacre de la Marias : le colonel Baker, veut attaquer le camp de Montain Chief, un chef Pikuni qui a vainement défendu ses intérêts devant le général Sully. Mais Montain Chief déplace brusquement son camp et la tribu de Heavy Runner se met à sa place. Baker mis au courant par ce changement par son éclaireur Joe Kipp, décide de punir tout de même les Indiens quels qu'ils soient. Le camps est rasé et ses habitants massacrés. Baker est déclaré innocent par le gouvernement après que des plaintes avaient été déposées contre lui.
Le site du massacre de la Marias
1890 les Danseurs de l'esprit, des Pieds-Noirs principalement, se retrouvent près de Wonded Knee pour la Danse des Esprits. L'armée a peur que ce mouvement déclenche une une révolte au sein des Indiens et envoie le 7e de cavalerie sous le commandant Forsyth mater cette "rébellion". Le régiment massacre ces innocents et met un terme brutal aux guerres indiennes.
Leurs origines
Leur histoire aurait commencé quelques 40.000 ans avant l'arrivée de Christophe Colomb.
C'est à cette époque que venant d'Asie, ils se seraient installés en Amérique. Un pont de glace relie alors la Sibérie à l'Alaska. Tout en poursuivant des troupeaux de mammouths, des groupes de chasseurs nomades sont passés sans le savoir de l'Asie en Amérique. Au fil des millénaires, les Indiens s'installent partout du Nord au Sud.
Une deuxième vague venant de Sibérie occupent les déserts glacés de l'Arctique, il y a 3000 ans. Ce sont les Inuits. Les peuples indiens s'adaptent aux milieux naturels les plus difficiles. Des grandes plaines de l'Ouest en passant par l'immense forêt amazonienne jusqu'à la terre de feu, ils créent des civilisations extrêmement différentes.
Avant l'arrivée des Blancs, on estime que 7 à 8 millions d'indiens occupaient l'Amérique du Nord. Tous les vestiges archéologiques retrouvés ici et là, dans les vestiges, attestent de l'ancienneté de l'occupation du continent. Ici comme sur d'autres continents, on retrouve les mêmes signes de l'évolution de l'homme comme par exemple le façonnage de récipients , les peintures rupestres représentant les scènes de la vie quotidienne, l'expression par signes chez les peuples qui n' écrivaient pas ou bien encore les outils primitifs, mis à la disposition par la nature ( pierre, os , bois taillés). Et puis, au fil du temps les techniques ont évolué comme nous le montre dans certaines régions les habitats collectifs très poussés à plusieurs étapes.
Les premiers Américains du Nord, les Indiens étaient et restent encore aujourd'hui des chasseurs comme les Cree du Canada. Autrefois, le caribou, l'élan, l'ours, le castor et aussi bien sûr le bison étaient traqués pour leur chair et leur peau. Il y a aussi la pêche qui fait vivre des populations entières, sur la côte Nord- Ouest où le saumon est abondant.
Et puis bien sûr, là où le climat le permet: l'agriculture.
Le maïs d'abord: des clairières du bord des grands lacs aux plaines sèches de l'Arizona .
Aucun peuple ne néglige pourtant la collecte des racines, des baies sauvages ou des plantes médicinales.
L'invasion
Lors de l'arrivée des premiers colons, les Indiens furent plutôt accueillant. Permettant à ces colons de s'installer sur une partie de leurs territoires. Les Indiens n'avaient pas la notion de la propriété terrienne. Cela n'avait aucun sens, pour eux, de vouloir acheter un morceau de terre. Puisqu'ils appelaient la Terre "Notre Mère Terre"; parce qu'elle était la Terre Nourricière. Celle qui faisait pousser la nourriture pour les animaux qui leurs servaient de nourriture; pousser les arbres qui leurs permettaient de se chauffer ainsi que de cuire leurs aliments; de construire leurs habitations; de fabriquer leurs arcs; qui permettait de récolter des baies, des glands (avec les quels ils faisaient de la farine )...
Vue l'arrivée de plus en plus massive de colons, les Indiens furent boutés hors de leurs terres et durent reculer devant l' ampleur de l' invasion. C'est de cette époque que date les premiers traités que les colons s'empressèrent, en général, de ne pas respecter. Vu cette situation, les Indiens se sentant spoliés, réagirent et c'est ainsi que débutèrent les premières "Guerres Indiennes".
Le génocide
Les colons devenus de plus en plus nombreux s' accaparèrent non seulement des terres indiennes mais décimèrent presque complètement les troupeaux de bisons affin de nourrir les nombreux travailleurs qui construisaient les voies ferrées et en organisant des chasses collectives dans le but d' exterminer le bison qui était la survie des Indiens. Plus de bisons donc plus d'Indiens. Ils les déplacèrent dans des "réserves" qui bien souvent était des endroits incultes, insalubres et pauvres en gibier. Lors de ces déplacements forcés, parfois extrêmement long, beaucoup d'Indiens n'y survécurent, périrent du froid, du manque de nourriture et d' hygiène. Dans ces "réserves" d'autres trouvèrent la mort par la famine entretenue par certains colons qui revendirent les denrées alimentaires ou lieu de les fournir aux Indiens ou leurs fournissant de la nourriture avariée qui pour ces colons était devenue invendable. Lors de ces "marches" les colons fournirent aussi aux Indiens des couvertures infectées par les microbes de la petite vérole et de la tuberculose ( fait connu de certaines autorités !!!) Les Indiens n'ayant pas le même système immunitaire, beaucoup succombèrent de ces maladies.
QuelquesIndiens tentèrent de se révolter, mais furent rapidement mis à raison.
L' autre forme de génocide fut culturel. On imposa aux Indiens soit la religion catholique, soit la religion protestante. Les obligeant à renier leurs croyances ancestrales et leurs coutumes. Principalement en obligeant les enfants, dont certain furent retirés de leur milieu familial et de leur réserve, d' être "instruit" selon les concepts religieux en vigueur dans des établissements spécialisés s' apparentant plus à des maisons de redressement qu'a des pensionnats; de porter des vêtements de "civilisé", d'avoir les cheveux court et avec l'interdiction de parler leur langue tribale...