Colonie française fondée en 1718 par Le Moyne de Bienville, la Nouvelle-Orléans (en anglais New Orleans) tient son nom du régent Philippe II d’Orléans.
Capitale de la Louisiane, la Nouvelle-Orléans a été successivement française, espagnole, à nouveau française puis américaine.
Rachetée à Napoléon par les Etats-Unis en 1803, la ville qui est à la tête du delta du Mississippi, est le premier port américain (155 Mt par an).
Géographie de la Nouvelle-Orléans
Etablie en longueur sur la rive nord du Mississippi à 180 km de son embouchure, la ville est encadrée par les lacs Pontchartrain, au nord, et Borgne, à l’est, ce dernier débouchant sur le golfe du Mexique.
Vue aérienne de la Nouvelle-Orléans en février 2007. Image Kla 4067
Une grande partie de la ville est située en dessous du niveau de la mer.
A partir de son établissement initial, la ville s’est étendue vers l’est. Elle était protégée par des digues qui ont cédé lors du passage du cyclone Katrina en août 2005.
Architecture coloniale de la Nouvelle-Orléans. (The Louisiana
Photograph Collection. ST Blessing) . Image Max Sparber
La Nouvelle-Orléans est presque une île qui est soumise à de terribles intempéries.
Avant cette catastrophe, la Nouvelle-Orléans était la destination touristique préférée des américains.
Histoire de la Nouvelle-Orléans
La ville a été fondée par les Français à partir de 1718 et cela non sans difficulté. Effectivement, la Nouvelle-Orléans a toujours subi de nombreuses catastrophes. Déjà en 1722, un cyclone dévasta une partie de la ville.
Pour peupler cette nouvelle colonie lointaine, la royauté française ne s’embarrassa pas de scrupules. Elle déporta tout simplement ceux dont elle ne voulait pas et notamment de nombreuses prostituées.
Saint Charles Hôtel. (The Louisiana Photograph Collection. W.H Leeson) . Image Max Sparber
Epidémies et mauvaises conditions d’hygiène firent des ravages au sein des colons. Les Indiens se mêlèrent à cette population ce qui fit de la Nouvelle-Orléans une ville cosmopolite aux mœurs très libres pour l’époque.
La Nouvelle-Orléans devint la capitale de Louisiane française en 1722.
En 1763, la colonie est vendue aux Espagnols qui ne se sont jamais véritablement implantés là-bas.
Décidément malchanceuse, la ville subit plusieurs incendies dont l’un le jour de Pâques 1788.
Suite au second incendie de 1794, le bois est remplacé par la brique et des règles d’urbanisme sont imposées.
Quartier français en 2007. Image Old Shoe Woman
C’est en 1800 que la Nouvelle-Orléans redevient française mais pour peu de temps puisque Napoléon revend la ville aux Etats-Unis en 1803 pour 80 millions de francs.
Il est à noter que jusqu’en 1803, le français était la langue officielle à laquelle se rajoutait le créole pour la population noire.
Malgré les épidémies, la population augmente très rapidement. La Nouvelle-Orléans a toujours été une ville très peuplée. Avant août 2005, elle hébergeait un dixième des habitants de la Louisiane soit environ 783 000 habitants (intra-muros + agglomération).
Drapeau de la Nouvelle-Orléans.
Le fond blanc exprime l'honnêteté du gouvernement, une bande rouge symbolise la fraternité, une bande bleue la liberté. Les couleurs rappellent les couleurs des drapeaux américains et français. Les trois fleurs de lis or sont là en souvenir de l'origine française.
A une époque où la traite des Noirs était une véritable économie, le port de la Nouvelle-Orléans servait de plaque-tournante pour ce trafic d’êtres humains.
La ville fut prise très tôt par les Nordistes au début de la guerre de Sécession sans combat, ni destruction.
Economie de la Nouvelle-Orléans et tourisme
C’est l’un des plus importants ports américains et le premier pour le caoutchouc. C’est également un grand centre chimique (pétrole, sel, soufre).
Cependant, l’industrie est secondaire par rapport au tourisme. En effet, l’activité industrielle a beaucoup décliné au XXe siècle.
Cathédrale Saint-Louis. C'est la plus ancienne cathédrale des Etats-Unis. Image Little Koshka
En effet, c’est à la Nouvelle-Orléans qu’est né le jazz. Cosmopolite, la ville mélange diverses traditions.
Le New Orleans Carnival culmine le Fat Tuesday (Mardi gras) avec la Rex Parade. 500 manifestations et festivals sont organisés chaque année.
Jazz à la Nouvelle-Orléans en 1989. Image Brenda Anderson
Mais, le tourisme et les activités culturelles ont surtout profité aux Blancs.
Parmi les quartiers et rues célèbres, on trouve le Vieux carré ou Quartier français ainsi que Bourbon street qui est la principale artère commerçante et touristique.
Bourbon street. Image Old Shoe Woman
La ville héberge également le Metairie Cemetery qui est un cimetière datant de la guerre de Sécession.
Le Confederate Civil War Museum est lui consacré à la guerre de Sécession.
Metairie Cemetery. Image Dystopos
Les 2,2% d’Hawaïens qui vivaient dans cette ville ont apporté avec eux leurs croyances et notamment le Vaudou.
L’Historic Voodoo Museum retrace la culture et l’histoire du Vaudou.
Masque rituel vaudou (Historic Voodoo Museum). Image Max Sparber.
Bien sûr, le jazz est omniprésent avec un Musée qui lui est consacré : le Old US Mint
De grandes inégalités au sein de la population
Au XXe siècle, la population intra-muros a décliné au profit de banlieues résidentielles. Les Blancs s’y sont installés tandis que les Noirs occupent les quartiers défavorisés centraux.
En 2004, la population était constituée de 67,9% de Noirs et seulement 28% de Blancs. C’était également l’une des villes les plus pauvres des Etats-Unis.
Quartiers réservés aux Noirs avant août 2005. Image Patriarca 12
La catastrophe due au passage du cyclone Katrina le 29 août 2005 n’a fait que souligner ces inégalités.
En effet, la rupture des digues a entraîné l’inondation de 80% de la ville mais ce sont les quartiers Noirs qui ont été les plus touchés.
Vue aérienne de la Nouvelle-Orléans inondée le 2/09/2005. Image Ross Mayfield .
Le bilan humain a été très lourd avec 700 morts et 2000 disparus.
Aujourd’hui, la survie de la ville est toujours en jeu. Un an après les évènements, seul un tiers de la population était revenue.
6 entreprises sur 7 ont fermé leurs portes.
En outre, les polémiques ont fait rage sur la volonté de la municipalité d’exclure les plus pauvres de la reconstruction.
Certains politiques semblent rêver d’une nouvelle ville de Blancs aux revenus aisés.
Enfin, le débat, aux Etats-Unis, n’est pas clos quant à savoir pourquoi l’Etat a ignoré cette catastrophe si prévisible et programmé par les experts.
Sur une superficie de 44 hectares, ce qui en fait le plus petit Etat souverain du monde, le Vatican contient un patrimoine fabuleux dominés par la chapelle Sixtine, l’esplanade de la Basilique Saint-Pierre et le palais pontifical.
Enclavée en Italie au cœur de la ville de Rome, la cité du Vatican est actuellement dirigée par Benoît XVI, 265e pape.
État de la Cité du Vatican
Ce sont les accords du Latran signés avec l’Italie en 1929 qui définissent le statut de l’Etat du Vatican.
Les accords de 1929, voulus par Benito Mussolini, résolurent la « Question romaine », qui s’était posée en 1870 lors de l’annexion de Rome à l’Italie.
Place Saint-Pierre aménagée à partir de 1656. En 1585, l'obélisque du Ier siècle av.J-C. y a été dressé par Domenico Fontana, à l'initiative de Sixte Quint. Image Argenberg
Les accords du 11 février 1929 assurent « au Saint-Siège l’indépendance absolue et visible, avec une souveraineté indiscutable, garantie même dans le domaine international ».
Le pape est à la fois le chef de l’Eglise et un chef d’Etat temporel.
Le Vatican s’étend sur 44 hectares, sur la rive droite du Tibre. Il est formé pour l’essentiel de la place et de la basilique Saint-Pierre, des jardins et du palais qui s’étalent sur les pentes de la colline.
Palais pontifical. Image Malouette
Malgré sa petite taille, cet Etat dispose d’une gare, d’une station de radio qui émet en 33 langues, d’une imprimerie qui diffuse les documents pontificaux en 94 langues, d’un journal quotidien, l’Osservatore romano ainsi qu’une poste.
Le Vatican possède également sa propre banque, l’Institut des œuvres de religion (I.O.R.).
La monnaie officielle est l’euro et la langue officielle est l’italien. Le latin reste cependant la langue des textes officiels de l’Eglise. Les gardes suisses parlent allemand. Le français est utilisé pour la diplomatie du Saint-Siège.
Intérieur de la Chapelle Sixtine. Image Beyond Forgetting
C’est le seul Etat au monde dont la nationalité est temporaire. En effet, les résidents sont environ au nombre de 1 000, dont la moitié jouit de la citoyenneté. Cette dernière n’est pas l’expression de l’appartenance à une communauté nationale, mais la reconnaissance d’un statut particulier lié à l’exercice d’une fonction au service du Saint-Siège. La citoyenneté a donc un caractère provisoire et ne se substitue pas à la nationalité d’origine.
Ci-dessus: Musées du Vatican. Fondée en 1932 par Pie XI, la Pinacothèque rassemble près de 500 tableaux, du XIe au XVIIIe siècle. Le musée Pio Clementino possède de magnifiques sculptures antiques. Les musées égyptien et étrusque possèdent une salle souterraine reconstituée d'un tombeau de la Vallée des Rois et des objets de fouilles mis au jour dans les nécropoles de l'Etrurie méridionale. Image Leo-setä
Le Vatican est régi par une loi de Paul VI publiée dans les Acta apostolicae Sedis du 24 juin 1969. Actuellement, le Vatican est régi par la loi fondamentale du 22 février 2001.
Librairie du Vatican. Image Lawrence OP
La garde suisse assure la protection de la cité et du pape. Depuis l’attentat perpétré contre Jean-Paul II le 13 mai 1981, elle est devenue un corps d’élite.
Le pape
Le pape est élu au scrutin secret par les cardinaux, 120 au maximum et âgés de moins de 80 ans. Ils composent, depuis Paul VI le Sacré Collège.
Le pape, successeur de Pierre, est d’abord évêque de Rome, dit aussi souverain pontife. Son ministère, comme celui de tout évêque, est triple : sanctifier le peuple chrétien, enseigner la doctrine et gouverner l’Église.
Jean-Paul II en 2003. Image Ben McLeod
Il exerce son pouvoir sur l’ensemble des institutions ecclésiastiques en étroite communion avec le collège des cardinaux qu’il préside.
Dans son gouvernement, il est assisté par les membres de la curie romaine. L’administration ecclésiastique et religieuse est assurée par le vicaire général, alors que les affaires étrangères sont gérées par le secrétaire d’État et, en son absence, par le collège des cardinaux.
Religion, politique et diplomatie
Le Vatican est l’institution représentative de l’Eglise catholique universelle, qui compte 1,7 milliard de fidèles dans le monde.
Le Saint-Siège joue un rôle important dans l’action diplomatique internationale. Par exemple, en 1979, la médiation de Jean-Paul II permet de désamorcer le conflit entre l’Argentine et le Chili concernant un désaccord sur la délimitation de leurs zones maritimes respectives dans le canal de Beagle.
Richard Nixon avec le pape Paul VI, 09/29/1970
L’action du Saint-Siège a également eu un rôle très important dans l’effondrement du communisme en Europe de l’Est.
Jean-Paul II a beaucoup œuvré pour le rapprochement des religions. En 1985, il a effectué le premier voyage papal dans un pays musulman, le Maroc.
En 1986, il est à l’initiative des rencontres d’Assise entre représentants des différentes religions.
Jean-Paul II et Ronald Reagan au Vatican. 06/07/1982
En 1993, sa réussite pour un rapprochement avec le judaïsme se concrétise par l’établissement de relations diplomatiques avec Israël. En 2000, il a effectué un voyage en Terre sainte.
Par contre, les relations sont plus tendues avec le patriarche orthodoxe russe Alexis II qui reproche au Vatican son prosélytisme en Russie, c’est-à-dire son zèle pour faire de nouveaux adeptes.
Image Argenberg
De même, les relations sont tendues avec la Chine. La confession catholique a beaucoup progressé dans ce pays. On estime qu’il y a 15 millions de fidèles.
Mais, Pékin souhaite contrôler les croyants à travers l’Association patriotique des catholiques chinois. Rome ne reconnaît pas cette association.
Les vrais croyants sont donc obligés de pratiquer leur culte dans la clandestinité pour ne pas subir la répression.
Le continent asiatique pourrait bien devenir dans les décennies à venir le continent du troisième millénaire pour l’Eglise catholique, comme l’a souligné Benoît XVI.
Basilique Saint-Pierre. Image Bright Meadow
Il a d’ailleurs, le 30 juin 2007, adressé une lettre aux catholiques chinois pour souligner sa volonté d’entamer un nouveau dialogue avec Pékin.
Le catholicisme dans le monde
Deuxième religion du monde, après l’Islam, le catholicisme est l’une des trois confessions chrétiennes. Il a pour fondement l’enseignement de Jésus transmis par les Evangiles.
Garde suisse.
Depuis le schisme de 1054, le terme « catholique » désigne les chrétiens reconnaissant l’autorité papale.
L’Eglise catholique est aussi appelée Eglise d’Occident, latine ou romaine.
Actuellement, la proportion de catholiques dans les premières régions christianisées d’Europe tend à diminuer.
Par contre, en Afrique, le catholicisme a beaucoup progressé. Il y a cependant confrontation avec l’Islam.
Place Saint-Pierre de nuit. Image Joao Maximo
L’Amérique latine est le continent qui comprend le plus de catholiques au monde. En 2005, on comptait 43,6% de personnes baptisées en Amérique du Sud pour 25,8% en Europe et seulement 6,7% en Amérique du Nord.
En France, en 40 ans, le nombre de prêtres a diminué de moitié pour s’établir à 20 000 en 2005.
Orchidées de serre froide
La plupart des orchidées de serre froide vivent, dans la nature, en altitude.
Leur exigence en température est modeste et est aisément praticable.
Elles s'épanouissent tant que la température ne monte pas trop comme dans des serres l'été ou dans des vérandas.
Elles sont très appréciées pour leur facilité de culture et ne demandent
qu’une très faible chaleur par rapport aux orchidées de serre chaude ou tempérée.
Parmi les orchidées de serre froide, on trouve plusieurs grandes familles
comme le Cymbidium, l’Odontoglossum, le Miltoniopsis, le Coelogyne,
l’Encyclia et le Dendrobium.
Elles sont très répandues et possèdent une grande diversité de couleurs comme
de formes, passant de petites fleurs aux grosses d’une dizaine de cm.
Les Cymbidiums
Les Odontoglossums
- les Oncidiums
- les Miltoniopsis
Les Dendrobiums
Les Pléiones
Les Coelogynes et Encyclias
Orchidées de serre tempérée
Très ressemblantes aux orchidées de serre froide, les orchidées
de serre tempérée demandent légèrement plus de chaleur l'hiver.
Elles ne sont pas spécialement difficiles a cultiver mais demandent beaucoup d'attention.Une grande partie peu pousser avec les orchidées de serre
froide sauf l'hiver où elles demandent un peu plus de
chaleur.
Ce groupe comprend de nombreuses grandes familles aux
fleurs fabuleuses comme les Sabots-de-Vénus avec
Paphiopédiulums et Phragmipédiums , ou les Cattleyas.
Dans l'ensemble, les températures sont comprises entre 13° C minimum la nuit en hiver et 30°C maximum le jour en été.
Les Cattleyas
Les Dendrobiums
Les Sabots-de-Vénus
- les Paphiopédilums
- les Phragmipédiums
Les Epidendrums
Les orchidées de serre chaude
Les Orchidées de serre chaude sont des plantes, en milieu naturel , des régions tropicales du globe.
Elles ne demandent que peu d'écart de température entre la nuit et le jour mais une température plus chaude que pour celles de serre froide et tempérée.
Elles poussent également très bien dans le climat tempéré d'un intérieur, à condition qu'on lui apporte une chaleur suffisante été comme hiver.
Dans cette catégorie, on retrouve les célèbres Phalaenopsis devenus maîtres des Orchidées d'intérieur.
On retrouve aussi les Vandas, Orchidées beaucoup plus friandes de la haute chaleur. On peut les cultiver en pleine air dans les pays tropicaux où l'apport d'humidité et de soleil leur va à ravir.
Les phnaelopsis
Les vandas
Présentation de L’Orchidée
Les orchidées ont toujours été un mystère pour les hommes.
Depuis tout temps, elles les ont fascinés, à la fois pour leur beauté
et leur surprenante diversité.
On estime la date d'apparition des orchidées à120 millions
d’années.
Née sur Pangée, au fil des millions d’années,
l’orchidée s’est répandue aux quatre coins du monde. On
la trouve un peu partout, dans les régions les plus chaudes
,en Afrique, comme les plus froides, en Russie.
Elle a su se développer partout sauf dans les régions arctiques où les conditions de vie étaient trop rudes.
L'orchidée, même aprés de nombreuses tranformations selon les
espéces, posséde des caractéristiques bien précises: un labelle, piste
d'atterrissage pour les insectes pollinisateurs, deux pétales et trois sépales.
Chez certaines espéces, il est trés difficile de les identifier car elles
sont parfois atrophiées ou soudées les unes aux autres.
Epiphytes ou terrestres
Il existe deux types d’Orchidées, les Terrestres et les Epiphytes(qui poussent sur un autre végétal sans le parasiter).
- Les espèces terrestres
Elles poussent en pleine terre, au pied des arbres, dans l’humus des forets et des sous-bois. Mais on peut les trouver aussi dans les prairies, les déserts ou dans les milieux semi aquatiques.Dans la région arctique de Russie, on peut trouver des espèces bien étonnantes comme le Cypripedium qui fleurissent sous la neige et ne laissent apparaître leurs fleurs que lors de l’arrivée du printemps, à la fonte des neiges.
Mais on les trouve principalement dans les zones tropicales ou tempérées.
Elles sont vivaces, c’est-à-dire qu’elles ont une période de croissance et de dormance. A l’arrivée de l’hiver, elles perdent leur feuillage pour ne laisser que la tige florale portant les graines.
- Les espèces dites Epiphytes
Se situant généralement sur les arbres (tronc, branches), elles l’utilisent comme support pour pousser à l’abri des rayons du soleil et de l’étouffante végétation terrestre. Elles absorbent grâce à leurs racines l’humidité de l’air et du tronc.
Leur durée de vie dépend majoritairement de l’arbre sur lequel elles s’accrochent, donc voire une centaine d’années.
La diversité de ces plantes épiphytes est plus grande que celle des plantes terrestres.
La pollinisation
Les orchidées sont majoritairement pollinisées par des insectes et elles ont su mettre en place un étonnant stratagème pour les attirer.
Chaque orchidée a développé sa propre technique pour, parmi les millions existants, en attirer un bien spécifique. La taille, la couleur et la structure de la fleur servent à les sélectionner. Par exemple, un labelle souple basculera sous le poids d’un insecte trop lourd ou sa taille empêchera l’accès aux pollinies pour un insecte trop gros.
Structure d'une fleur
Toutes les orchidées possédent deux pétales et trois sépales ainsi qu'un labelle contenant les organes reproducteurs. Chez certaines espèces (orchidées sauvages d'europe beaucoup ), les pétales et le sépale dorsal se sont unifiés pour former un "casque". Il protége les pollinies et sert aussi à mieux sélectionner les insectes.
Mais malheureusement, les orchidées naturelles sont menacées d'extinction. Certaines disparaissent petit à petit pour cause de la déforestation et de l'avancement de l'agriculture avec ses pesticides et herbicides.
On essaie de préserver certaines espèces en les cultivant sous serres.
Mais le problème demeure.
Publié à 14:46 par acoeuretacris
Tu nous manques aussi ma puce....
mais on ne t'oublie pas...
gros bisous....
La véritable histoire de Barbe-Bleue
Charles Perrault n'a pas inventé Barbe-Bleue à partir de sa seule imagination, il s'est largement inspiré d'une personnalité ayant existé, le roi d'Angleterre Henri VIII (1491-1547). Ce monarque eut pas moins de 6 épouses : certaines moururent naturellement, d'autres divorcèrent et les dernières eurent la tête coupée. Toute ressemblance avec un personnage imaginaire est loin d'être fortuite...
Henri VIII, un prince
(pas vraiment) charmant
Prince charmant et fils cadet
Né en 1491, Henri VIII est le deuxième fils du roi Henri VII Tudor. Par son rang, il n'est pas destiné à régner : c'est son frère aîné, Arthur, qui est l'héritier direct du trône. En 1501, Arthur épouse la fille du roi d'Espagne, Catherine d'Aragon : celle-ci, en plus d'être belle et intelligente, est pourvue d'une dot fort importante. Mais le prince héritier a une mauvaise constitution et meurt quelques mois après l'union. En 1502, Henri devient l'héritier du trône d'Angleterre et un parti très convoité : grand, athlétique, il a la réputation d'être "le plus beau prince de l'Europe".
Portrait de Henri VIII par Hans Holbein
Marié à sa belle-soeur
Mais la veuve reste un parti intéressant. Le roi d'Angleterre n'entend pas rendre Catherine à son père... et encore moins sa dot. Il propose donc de donner la jeune veuve à Henri. Pour que le mariage soit possible, il faut vérifier que la première union n'a pas été consommée, sauf dispense papale. Ni une ni deux, le pontife Jules II accorde la dispense de constatation de virginité. A 19 ans, Henri, très amoureux, épouse Catherine, de 6 ans son aînée. La première de ses six femmes...
Catherine d'Aragon, la femme répudiée
Portrait de Catherine d'Aragon Auteur anonyme - Kunsthistorisches Museum, Vienne, Autriche
Un mariage fastueux et heureux
Le nouveau roi aime le faste, le luxe, la fête et est très amoureux de son épouse. Comme le veut la tradition, il commence son règne en faisant décapiter deux des anciens conseillers de son père. Côté vie privée, le roi et la reine, bien que de cultures fort différentes, s'estiment. Seule ombre au tableau : l'héritier mâle tarde à arriver.
Le divorce à l'anglaise
Vers 1523, Henri s'interroge : en 20 ans de mariage, Catherine n'est parvenue à lui donner qu'une fille, Marie. La différence d'âge se fait sentir et la vieille reine ne peut plus porter d'enfant. Par ailleurs, il s'est entiché de la jeune Anne Boleyn, qui se refuse à lui tant qu'ils ne sont pas mariés. Mais comment se débarrasser de l'infante d'Espagne, tante du très puissant Charles Quint ? Comment faire annuler le mariage alors que le pape s'y refuse ? Henri invoque l'inceste (n'a-t-il pas épousé la femme de son frère ?), mais rien n'y fait. Finalement, l'ecclésiaste Thomas Cranmer trouve une solution : il suffit de décider que le roi d'Angleterre va également être le chef de l'Eglise. Henri est libéré et crée l'Eglise anglicane...
Anne Boleyn, une intrigante exigeante
Portrait d'Anne Boleyn Auteur anonyme, fin du XVIe siècle - National Portrait Gallery
Une intrigante en Cour d'Angleterre
Fille de gentilhomme, Anne Boleyn a été élevée à la Cour de François Ier, où elle a accompagné Marie d'Angleterre (l'épouse de Louis XII). En France, la jeune femme a collectionné les soupirants et peut-être même les amants. En 1525, à son retour en Angleterre, elle est attachée à la reine Catherine d'Aragon. Henri VIII s'éprend rapidement d'elle et la couvre de titres et de bijoux. Mais cela ne suffit pas à la jeune femme, qui ne cède pas aux avances du roi : pour l'avoir, il devra lui passer la bague au doigt...
Du trône à l'échafaud
Le mariage a lieu en 1533. Le roi est fou amoureux et gâte son épouse, mais il est vite déçu. Très jalouse, colérique, la jeune femme ne lui donne par ailleurs qu'un enfant vivant, et ce n'est qu'un fille (la future Elizabeth I) ! Henri décide de se défaire de sa femme et l'accuse de trahison, d'adultère et même d'inceste avec son frère, George Boleyn. Le procès est expéditif. Le 19 mai 1536, deux jours après son frère, elle est décapitée par un bourreau spécialement venu de France, qui lui tranche la gorge d'un coup d'épée.
Jane Seymour, la femme aimante
Portrait de Jane Seymour par Hans Holbein - Kunsthistorisches Museum, Vienne, Autriche
Une union paisible
Une semaine après l'exécution d'Anne, Henri prend Jane Seymour pour épouse. Cela fait plusieurs mois déjà qu'il fréquente la jeune femme. Douce, modeste, calme et de sang royal, cette jeune demoiselle d'honneur est tout le contraire d'Anne. Très aimée de la Cour, elle apporte la paix au roi Henri, notamment en pacifiant ses rapports avec Marie, la fille qu'il a eue avec Catherine d'Aragon. Le roi, quant à lui, a bien changé : le prince dont toutes les princesses d'Europe étaient éprises s'est transformé en colosse obèse et aux traits boursouflés.
Un fils, enfin !
En 1537, Henri VIII éprouve enfin la joie qu'il attendait depuis des années : Jane Seymour lui donne le fils tant espéré, Edouard. Mais cette joie va de pair avec une nouvelle moins heureuse : 12 jours après la naissance de l'enfant, Jane meurt d'une fièvre puerpérale (maladie infectieuse qui peut suivre un accouchement). Henri fait construire un monastère bénédictin en son honneur et la fait enterrer à la chapelle Saint-Georges de Windsor. Le mariage aura duré à peine un an et demi.
Anne de Clèves, reine grâce à son portrait
Portrait d'Anne de Clèves par Hans Holbein - Musée du Louvre, Paris, France
Séduit par un portrait
Après la disparition de Jeanne Seymour, le roi, décidé à épouser une princesse, envoie ses émissaires dans toute l'Europe pour lui chercher une nouvelle femme. Parmi ses ambassadeurs envoyés sur le continent se trouve notamment le peintre allemand Hans Holbein. Il est chargé de faire les portraits des jeunes filles pour que le roi prenne sa décision : sont ainsi envoyés à Londres les tableaux de Christine de Danemark, de Louise de Guise, Anne de Lorraine, mais c'est finalement celui d'une princesse allemande, Anne de Clèves (que l'on peut voir ici), qui séduit le roi. Henri VIII voit par ailleurs d'un bon œil une alliance avec une maison protestante allemande.
A peine arrivée, déjà repartie
Mais la princesse allemande ne correspond guère aux attente de Henri : grande, maigre, fade, elle porte des toilettes peu seyantes, ne parle qu'allemand et ne sait pas apprécier la musique. Le roi la surnomme la "jument des Flandres" et s'ennuie tant à ses côtés qu'au bout de 6 mois, il l'envoie vivre à Richmond. Pour ne pas blesser les princes allemands, il lui alloue une rente princière. Anne vivra tout le reste de sa vie en Angleterre, discrètement et paisiblement.
Catherine Howard, la femme-enfant
Portrait de Catherine Howard par Hans Holbein - Toledo Museum of Art, Toledo, Ohio
Une jeune femme vive et fraîche...
Après avoir fait annuler son mariage avec la fade Allemande, le roi vieillissant s'éprend de Catherine Howard. La jeune Anglaise, âgée de 18 ans, est vive, piquante, insouciante. Issue d'une grande famille aristocratique, celle des Norfolk, d'une très grande beauté et fort courtisée avant son mariage, elle fait tourner la tête du roi, qui apprécie son côté "femme-enfant" et la surnomme bientôt sa "rose sans épine".
... Mais délurée
Mais la jeune écervelée conserve ses habitudes prises avant le mariage, en continuant à avoir des aventures, désormais adultérines. Au cours d'une absence prolongée du roi, pendant l'été 1541, elle noue une relation avec Francis Derham, bel esprit des soirées mondaines. Mais on ne trompe pas un roi impunément ! On vient bientôt lui demander des comptes et la jeune femme, après s'être fait promettre la clémence du roi, passe aux aveux. Mal lui en prend : fou de rage, Henri VIII la fait décapiter en février 1542. Et édicte une loi : désormais, seront condamnées à mort toutes les femmes n'étant pas vierge et ne l'ayant pas avoué au roi avant leur union et toutes les femmes de prince ou les reines convaincues d'adultère.
Catherine Parr, l'ultime survivante
Portrait de Catherine Parr par Hans Holbein - Toledo Museum of Art, Toledo, Ohio
Une femme de bonne compagnie
Un an après l'exécution de Catherine Howard, Henri VIII décide d'épouser une dernière Catherine : celle-ci a 31 ans, est veuve et s'appelle Catherine Parr. Le roi cherche avant tout une garde-malade attentive : devenu impotent, ildoit se faire porter pour monter l'escalier. Catherine répond à tous ses désirs : prudente et sage, cette femme "sans grand charme" est également très cultivée et intelligente, et prend grand soin des enfants du roi. Attentionnée, elle s'occupe également très bien de son mari de plus en plus malade et ... tyrannique.
Une fin de règne dans la terreur
Il faut dire qu'il suffit de peu pour s'attirer les foudres du vieux monarque. Henri VIII, à la fin de sa vie, a pour principal loisir de couper les têtes de ses anciens proches et conseillers : tous les cousins et petits cousins du roi montent sur l'échafaud les uns après les autres, tout comme l'ancien conseiller Thomas Cromwell. Le règne, commencé dans la joie, se termine dans la terreur.
Vendredi 13 :
les origines d'une superstition
Pour certains, le vendredi 13 est synonyme d'événements malheureux et de catastrophes inexpliquées. Pour d'autres, cette date est au contraire associée à la chance. Mais d'où vient cette superstition ?
Les origines
Une supersition remontant à la Bible
La Cène.Tableau de Duccio di Bueninsegna.
La croyance associant le vendredi 13 au malheur aurait des origines bibliques. D'après le Nouveau Testament, lors de la Cène, dernier repas du Christ, les participants auraient été au nombre de 13 : Jésus et ses 12 apôtres, "Simon, appelé Pierre, et André, son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère ; Philippe, et Barthélemy ; Thomas, et Matthieu, le publicain ; Jacques, fils d'Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote (ou le Cananite), et Judas l'Iscariote, celui qui livra Jésus. » (Evangile de Matthieu).Pour ce qui est de la crainte du vendredi, elle viendrait du fait que le Christ aurait été crucifié un vendredi.
Les croyances nordiques
La crainte du vendredi 13 puiserait également ses origines dans les mythes nordiques antiques.
La mort du Dieu Balder
La punition de Loki. Gravure du XIXe siècle
Selon la mythologie nordique, Odin, dieu des guerriers, avait un jour réuni onze de ses amis dieux pour un diner, dans sa demeure de Valhalla. Loki, dieu de la guerre et du mal, vexé de ne pas être de la fête, décida de s'inviter malgré tout. Seulement, ce treizième invité surprise n'était pas le bienvenu. Le fils d'Odin, le beau Balder, dieu de l'amour et de la lumière, tenta de chasser l'intrus. Une bataille éclata entre les deux dieux qui se vouaient une haine depuis toujours. Loki, dieu jaloux et malveillant, lui décocha une flèche empoisonnée en plein coeur, abattant Balder le "bien aimé". Depuis cette légende, dans les pays scandinaves, le chiffre 13 est considéré comme maudit et être 13 à table porterait malheur.
Frigga ou la diabolisation des croyances païennes
Freyja dans son char. Tableau de Nils Blommér
Dans la mythologie nordique, Frigga (ou Freya) était la reine des dieux, déesse de l'amour et de la fertilité. Elle était célébrée par ses adorateurs le vendredi. Le mot "friday",vendredi en anglais, viendrait d'ailleurs de cette célébration et signifierait "Freya's day". Mais aux Xe et XIe siècles, les pays du nord sont progressivement convertis au christianisme. On se met alors à raconter que Frigga est en réalité une sorcière et qu'elle a été bannie au sommet d'une montagne. Pour se venger, elle inviterait, tous les vendredis, le diable et 11 sorcières pour maudire les hommes et leur jeter de mauvais sorts.
Mythologies gréco-romaines
Vénus de Milo Musée du Louvre
Les Grecs et les Romains donnent au chiffre 13 une connotation négative. Ces deux mythologies, qui comportent de grandes similitudes, associent toutes deux le chiffre 12 à la régularité et la perfection. Ainsi, il y a 12 dieux olympiens, 12 constellations, 12 signes du zodiaque, 12 heures du jour et de la nuit. Le nombre 13, qui implique d'ajouter une unité au 12 parfait, vient rompre ce cycle régulier et introduit le désordre. Détruisant l'harmonie, il est synonyme de malheur. Pour ce qui est du vendredi, il est associé aux événements malheureux puisque c'est ce jour-là, dans la Rome antique, que se déroulent généralement les exécutions des comdamnés à mort.
Calculer la fréquence
des vendredis 13
Une distribution annuelle ayant fait l'objet de savants calculs,
Plusieurs démonstrations mathématiques ont prouvé que toute année comporte, au minimum, un vendredi 13 et, au maximum, 3 vendredis 13. Par ailleurs, deux mois consécutifs peuvent comporter chacun un vendredi 13 : cela a été le cas en 1998 (vendredi 13 février et vendredi 13 mars).
Plusieurs mathématiciens se sont penchés sur la fréquence à laquelle tombaient les vendredis 13. Dean Huffman, de l'Université du Texas, a ainsi montré qu'il y avait 7 intervalles de jours possibles sans aucun vendredi 13 : 27, 90, 181, 244, 272, 335 ou encore 426 jours (à cheval sur deux ans). Il faut remonter aux périodes du 13 juillet 1990 au 13 septembre 1991 et du 13 août 1999 au 13 octobre 2000 pour trouver ces intervalles bénis, sans aucun vendredi 13. Il semblerait, par ailleurs, que le 13 du mois aurait légèrement plus de chances de tomber sur un vendredi que sur n'importe quel autre jour de la semaine. Ce serait l'adoption du calendrier grégorien, adopté, coïncidence troublante, par Grégoire XIII, qui serait responsable de cette prédominance du vendredi 13.
La paraskevidékatriaphobie
Ascenseur
Le vendredi 13 a généré sa propre phobie : la paraskevidékatriaphobie, forme de triskaïdékaphobie ou peur irraisonnée du nombre 13. Certaine pratiques comme les mariages, les naissances ou la navigation sont évitées en Occident les 13 du mois. Dans de nombreuses villes, il n'y a pas d'habitations portant le n°13. Les grands immeubles, également, évitent de nommer le 13e étage (qui devient un 12 bis ou un 14a) et certains hôtels n'ont pas de chambre 13 pour éviter d'y loger un client supersticieux. Les vendredis 13, les paraskevidékatriaphobes ne vont pas travailler, ne partent pas en voyage, ne font pas leurs courses, bref, ne sortent pas de chez eux. Un économiste américain a d'ailleurs relevé l'impact économique des vendredis 13 : ces jours-là connaissent en effet une baisse importante de la consommation.
Quelques triskaïdékaphobes
Les pilotes de formule 1 ont peur du chiffre 13 depuis la mort de 2 pilotes portant ce numéro en 1926. Ce chiffre n’est jamais porté en F1 sauf si le pilote en fait la demande. Stephen King a également fait l'aveu de cette phobie qui l'empêche de lire les pages 13 des livres.
Ça s'est passé un vendredi 13...
Le bûcher des Templiers
Vendredi noir pour les Templiers
En octobre 1307, tous les baillis et prévôts de France reçoivent une ordonnance cachetée du roi Philippe le Bel, avec ordre de ne l'ouvrir que le vendredi 13. Le pli leur demande d'arrêter tous les Templiers de France. Le jour même, 2 000 Templiers sont arrêtés simultanément par les sénéchaux (gardes du roi) et les baillis du royaume. Ils sont interrogés sous la torture avant d'être remis aux inquisiteurs dominicains. Parmi les 140 Templiers de Paris, 54 sont brûlés après avoir avoué des crimes hérétiques, tels que cracher sur la croix ou pratiquer des baisers impudiques.
Crash dans les Andes
Le plus célèbre crash advenu un vendredi 13 est le vol T-571 qui s'est écrasé dans les Andes en 1972. Le vendredi 13 octobre, l'avion décolle de Montevideo et fait route vers Santiago au Chili, transportant l'équipe de rugby Old Christians. Mais l'avion, qui percute un pic andin, s'écrase dans les montagnes à plus de 12 000 pieds. Les survivants, qui ne seront retrouvés que 2 mois plus tard, ont dû recourir au cannibalisme pour rester en vie. Au total, 29 des 45 personnes à bord ont été tuées, dont 5 passagers morts dans une avalanche le 30 octobre 1972.
En savoir plus
Un jour de chance pour certains
Vendredi 13 n'est pas un jour de malchance pour tout le monde. Ainsi, tous les vendredis 13, la Française des Jeux enregistre 3 fois plus de joueurs. Depuis 1991, elle organise une campagne appelée "opération V13" ; le vendredi devient la "Journée de la Chance" et les joueurs sont susceptibles de remporter des cagnottes extraordinaires. Mais il n'y pas que pour eux que le vendredi est synonyme de chance.
Tour d'horizon des autres pays du monde
» En Espagne et dans les pays d'Amérique latine, on ne craint pas le vendredi 13 mais le mardi 13. En effet, le mardi est placé sous le signe de Mars, dieu de la guerre dans la mythologie romaine. Ce jour est également associé à la planète rouge, synonyme de destruction et de violence.
» En Italie, c'est le chiffre 17 et non le 13 qui est associé à la malchance. En effet, en chiffres romains, 17 s'écrit XVII. Ce chiffre est l'anagramme de VIXI, qui signifie en latin "j'ai vécu", interprété, par extension, comme "je suis mort"!
» En Chine, c'est le 4 (qui se prononce, "shi", la mort) qui est effrayant et non le 13. Ce dernier chiffre est, au contraire, associé à la vie.
Publié à 09:43 par acoeuretacris
merci de nous permettre de
retrouver un peu de notre ame d'enfant
gros bisous
Publié à 09:21 par acoeuretacris
Tags : bonjour
Savoir
Savoir attendre
Sans vouloir tout comprendre,
Savoir hurler
Sans pour autant se résigner,
Savoir pleurer
Sans pour cela désespérer.
Essayer d’avancer
Pour ne pas retomber,
Essayer d’oublier
Pour ne pas se noyer,
Essayer d’espérer
Pour ne pas se révolter.
Laisser couler son cœur
Comme s’ouvre une fleur,
Laisser sortir son âme
Comme s’élève une flamme,
Laisser renaître la vie
Comme pousse l’épi.
Regarder l’horizon
Pour une autre ascension,
Attendre un navire
Pour un nouvel avenir,
Guetter l’Espérance
Pour une autre naissance.
Elisabeth Lafont
Publié à 09:10 par acoeuretacris