Cadeau en commun de Corinne...

Publié à 19:19 par acoeuretacris
Cadeau en commun de Corinne...

http://corinele.centerblog.net/

 

Merci Corinne...

j'adore l'idée...

c'est inattendu..

et superbe...

gros bisous...

 

Peuples Indiens-Histoire-Chronologie

Publié à 17:14 par acoeuretacris Tags : indien histoire
Peuples Indiens-Histoire-Chronologie
Chronologie 
  
  
1540 


Les Espagnols arrivent au Nouveau-Mexique 

  
  
  
 
  
  
1682 


Cavelier de la Salle prend possession de la Louisiane pour le roi Louis XIV 



1764 

 


Les Français fondent Saint- Louis 


1776 

 


Indépendance des Etats- Unis 


1806 

 


Expédition Lewis et Clark de Saint-Louis au Pacifique. 


1807- 1840 

 


Epoque de la fourrure dans le Grand Ouest. 


1822- 1846 

 


Epoque du commerce de Santa Fé 


1824 

 


Création du Bureau des Affaires Indiennes (BIA : Bureau of Indian Affairs). 


1829 

 


La dernière femme de la tribu Béothuk décède au Canada. 


1836 

 


Massacre de la garnison de l'Alamo, à San Antonio ( Texas) 


1837
Une épidémie de variole décime les Mandans au Missouri.
 



1838 
 


Les Cherokee (Tsalagi) sont déportés en Oklahoma, c'est "la Piste des Larmes". 
  
  
 
  
  
1847 


Les Mormons ouvrent la piste des chariots pour l'Ouest et fondent Salt Lake City (Utah) 



1848 

 


Découverte de l'or en Californie. 


1849 

 


Ruée vers l'or de la Californie et fondation de San Francisco 


1852 - 1862 

 


Création de compagnies de diligences. 


1857 

 


Bataille de la Platte opposant l'armée aux Cheyenne. 


1860 

 


Début de l'extermination des bisons.
Epoque du " Pony Express"
 


1862 

 


Soulèvement des Sioux Santee sous la conduite du chef Little Crow.
Le 26 décembre, une quarantaine de Sioux Santee ayant participé au soulèvement, sont pendus à Fort Snelling.
 


1863 

 


Le 1er janvier, mort de Mangas Coloradas chef des Apaches Gilas. 


1863 - 1869 

 


Construction du premier chemin de fer transcontinental 


1864 

 


En novembre, Massacre de Sand Creek : le Campement Cheyenne est attaqué par l'armée américaine. 


1866 

 


Le chef Crazy Horse mène l'attaque des Sioux contre le fort Phil Kearney. 
  
  

 
  
  
1866- 1890 


Epoque du cow-boy 



1868 

 


Le 8 novembre, massacre des Cheyenne du camp du chef Black Kettle sur la Washita river. 


1870-1890 

 


Les fermiers s'installent dans l'Ouest 


1870 

 


Massacre des BlackFeet à Marias River. 


1872 

 


En novembre, début de la guerre entre l'armée et les Modocs en Californie. 


1873 

 


En janvier, bataille de la Forteresse entre l'armée et les Modocs.
Le 11 avril, le chef Modoc Captain Jack abat le général Canby lors de négociations de paix.
Le 3 juin, l'armée capture le chef Captain Jack.
Le 3 octobre, pendaison de Captain Jack.
 


1874 

 


Mort du chef Apache Cochise.
Attaque d'un camp de chasseurs de bisons à Adobe Walls par le chef Quanah Parker à la tête de 700 guerriers Comanches
 


1875 

 


Mort du chef Kiowa Kicking Bird. 


1876 

 


Le 25 juin, le régiment de cavalerie du général Custer est anéanti par les Sioux et les Cheyennes sous la conduite des chefs Sitting Bull et Crazy Horse lors de la bataille de Little Big Horn. 


1877 

 


Début de la poursuite légendaire des Nez Percés par l'armée américaine.
Le 17 juin, bataille de White Bird Canyon opposant l'armée au Nez Percés.
Le 11 juillet, les Nez percés repoussent l'armée à la bataille de Clear Water Creek.
En août, les Nez Percés s'opposent à nouveau à l'armée à la bataille de Big Hole.
Fin septembre début octobre, le chef Nez Percés Looking Glas trouve la mort à la bataille des monts Bear Paw.
Le 7 septembre, le chef Sioux Crazy Horse meurt transpercé par une baïonnette alors qu'il venait de se rendre.
Le 30 septembre débute la dernière bataille entre les Nez Percés et l'armée au mont Bear Paw près de Snake Creek à seulement une soixantaine de km de la frontière canadienne.
Le 4 octobre, Chef Joseph décide de se rendre à l'armée, fin de la fuite des Nez Percés.
 


1878 

 


Mort de Satanta chef de guerre des Kiowa. 


1880 

 


Mort de Victorio chef des Apaches Mimbres. 


1883 

 


Le chef Apache Geronimo se rend une première fois. 


1885 

 


Geronimo reprend la lutte. 


1886 

 


Le Chef Geronimo se rend définitivement, fin de la résistance Apache. 


1889 

 


En janvier, vision du Shamane Paiute Wovoka qui inspira la danse des esprits et la dernière tentative de rébellion des Sioux. 


1890 

 


Le 15 décembre, Sitting Bull, chef spirituel des Sioux Hunkpapa est abattu par les soldats.
Le 29 décembre, massacre des Sioux Minneconjus à Wounded Knee Creek et mort du Chef Big Foot, fin de la résistance indienne.
 


1904 

 


Mort du chef des Nez Percés Chef Joseph. 


1909 

 


Mort du grand chef Apache Geronimo.

1911
 

 


Mort du chef Comanche Quanah Parker.
Fondation de l'Américan Indian Association.
 


1968 

 


Naissance de L'Américan Indian Movement (AIM). 


1973 

 


Occupation armée du site de Wounded Knee par quelques 300 Amérindiens dont des membres de l'AIM et création de la Nation Indépendante des Oglalas. 
 
 
Leurs Origines. 
 
 
Leur histoire aurait commencé quelques 40.000 ans avant l'arrivée de Christophe Colomb. 
C'est à cette époque que venant d'Asie, ils se seraient installés en Amérique. Un pont de glace relie alors la Sibérie à l'Alaska. Tout en poursuivant des troupeaux de mammouths, des groupes de chasseurs nomades sont passés sans le savoir de l'Asie en Amérique. Au fil des millénaires, les Indiens s'installent partout du Nord au Sud. 


Une deuxième vague venant de Sibérie occupent les déserts glacés de l'Arctique, il y a 3000 ans. Ce sont  les Inuits. Les peuples indiens s'adaptent aux milieux naturels les plus difficiles. Des grandes plaines de l'Ouest en passant par l'immense forêt amazonienne jusqu'à la terre de feu, ils créent des civilisations extrêmement différentes. 
 
 
Avant l'arrivée des Blancs, on estime que 7 à 8 millions d'indiens occupaient l'Amérique du Nord. Tous les vestiges archéologiques retrouvés ici et là, dans les vestiges, attestent de l'ancienneté de l'occupation du continent. Ici comme sur d'autres continents, on retrouve les mêmes signes de l'évolution de l'homme comme par exemple le façonnage de récipients , les peintures rupestres représentant les scènes de la vie quotidienne, l'expression par signes chez les peuples qui n' écrivaient pas ou bien encore les outils primitifs, mis à la disposition par la nature ( pierre, os , bois taillés). Et puis, au fil du temps les techniques ont évolué comme nous le montre dans certaines régions les habitats collectifs très poussés à plusieurs étapes. 
 
 
Les premiers Américains du Nord, les Indiens étaient et restent encore aujourd'hui des chasseurs comme les Cree du Canada. Autrefois, le caribou, l'élan, l'ours, le castor et aussi bien sûr le bison étaient traqués pour leur chair et leur peau. Il y a aussi la pêche qui fait vivre des populations entières, sur la côte Nord- Ouest où le saumon est abondant. 


Et puis bien sûr, là où le  climat le permet: l'agriculture. 
 

Le maïs d'abord: des clairières du bord des grands lacs aux plaines sèches de l'Arizona .
Aucun peuple ne néglige pourtant la collecte des racines, des baies sauvages ou des plantes médicinales.
 

Peuples Indiens-vie sociale-alimentation-

Publié à 15:52 par acoeuretacris Tags : indien vie sociale alimentation
Peuples Indiens-vie sociale-alimentation-
 
L'alimentation Amérindienne 
  
De tous les temps, l’homme a dû combler des besoins essentiels pour assurer sa survie. Parmi ces besoins, un se démarque nettement des autres. Il s’agit évidemment de l’alimentation quotidienne. Pour en arriver à des méthodes agricoles aussi évoluées et spécialisées, nous avons dû développer toutes sortes de techniques qui ont facilité à jamais notre mode de vie. Il est essentiel de penser aux Amérindiens, car ils sont, en quelque sorte, à la base de l’évolution de l’agriculture canadienne. C’est pourquoi nous aborderons plusieurs sous sujets pour nous aider à comprendre et à mieux apprécier le travail des Amérindiens. Les outils qu’utilisaient ces "sauvages", leurs méthodes agricoles et leurs principaux produits cultivés sont des points très importants que nous élaborions davantage dans les pages qui suivent. Cependant, il ne faudra pas oublier de parler des produits de la chasse, de la pêche et de la cueillette, car un bon pourcentage de la population amérindienne n’avait que ça pour se nourrir. 
  
  
L’agriculture :

 
Les Iroquois vivant dans les Basses-Terres du Saint-Laurent avaient l’opportunité de pratiquer l’agriculture puisque les terres y étaient fertiles et très peu dénivelées. C’est pourquoi ils ont adopté diverses techniques et un mode de vie les caractérisant. Ce sont les femmes qui faisaient le gros du travail dans les champs. Elles étaient responsables de l’aménagement des clairières et elles ensemençaient les champs lorsque le moment était propice. Leurs tâches ne s’arrêtaient pas là. Elles devaient entretenir les champs et s’occuper des récoltes. Cependant, il ne faudrait pas croire que les hommes ne participaient pas à l’agriculture. Ils aidaient leurs femmes lors des récoltes et défrichaient les terres. Pour s’assurer d’avoir une bonne récolte, on utilisait toutes nos connaissances en ce domaine. Ainsi, on fabriquait des engrais naturels provenant de la décomposition de souches pour fertiliser les terres avant la semence. Les terres cultivables étaient très bien entretenues par les Amérindiennes. Chaque jour, elles arrosaient les racines, amollissaient la terre et arrachaient les herbes folles. 


L’agriculture était vraiment importante pour les Iroquois. Si la récolte était mauvaise, alors l’hiver s’annonçait meurtrier puisque leur principal moyen de subsistance était  l’agriculture. Ce n’est donc pas surprenant d’apprendre que plusieurs tribus faisaient des festins, des danses, des offrandes de tabac, des rites, des sacrifices d’animaux pour s’assurer la sympathie des Esprits dans le but d’avoir de bonnes récoltes. 
 
 
Les Iroquois et les Hurons cultivaient la citrouille, le maïs, les haricots, le tournesol et quelques autres légumes. On commençait par faire germer les graines, puis, quelques jours plus tard, l’Indienne les enfonçait dans des buttes de terre. Cependant, Il ne faut pas croire qu’on semait au hasard. Il fallait respecter certaines règles si l’on voulait avoir une meilleure récolte possible. Avant de semer, les femmes préparaient de la terre noire où elles planteraient les graines de citrouilles et de courges. Lorsque la terre était prête, on plantait des graines de maïs sur toutes les buttes. Ensuite, on semait des graines de courge et de haricot à toutes les sept buttes, près du maïs qui était, sans aucun doute, le principal produit cultivé. Les Iroquois pratiquaient une culture du maïs plus intensive que les Hurons. Cette culture est même devenue un précieux produit d’échange et d’exportation. Il y a un autre produit cultivé qui devint important avec la colonisation: la culture du chanvre. Cependant, à l’origine, on ne cultivait pas cette plante pour les mêmes raisons qu’aujourd’hui. Pour s’assurer que les charpentes des maisons étaient bien fixées ensemble, on les attachait avec un matériau que l’on considérait comme très résistant. C’est ainsi que les Iroquois de la vallée du Saint-Laurent fabriquèrent des cordes de chanvre pour construire leurs maisons longues. Mais le chanvre servait dans plusieurs autres domaines. On l’utilisa dans la construction navale après la venue des Européens. Aussi, les tribus en mélangeaient de petites quantités avec du tabac et des herbes aromatisées pour leurs rituels. 
 
 
 
 
 
Après les récoltes, on devait trouver le moyen de conserver la nourriture durant la période hivernale. Pour conserver le maïs, on arrachait les feuilles et on le déposait sur l’auvent d’une cabane ou sur de grandes perches. On allumait ensuite un feu à l’intérieur de la cabane pour permettre le séchage des grains. Ces grains étaient alors placés dans des caisses d’écorces après avoir été broyés à la meule et au pilon. Si l’on prévoyait un hiver rigoureux, on creusait des sous-sols où l’on pouvait entreposer tous les aliments pouvant geler. Les tribus préparaient habituellement des mets avec les récoltes avant de les entreposer. Une tribu pouvait faire une sorte de pain ou bien une bouillie appelée sagamité, à laquelle ils ajoutaient des morceaux de viande et de poisson, et des haricots. 
 
 
Les outils : 
 
 
 
 
 
Les outils qu’utilisaient les Iroquois étaient très simples. Pour défricher, c’est-à-dire couper des plantes, enlever des roches et labourer le sol, les outils ressemblaient à des couteaux ; le manche est en bois et la lame est en pierre (jusqu’à ce qu’ils rencontrèrent les Français qui leur apportèrent des outils en fer). Très minutieusement, les femmes les fabriquaient pour ensuite les utiliser pour la mouture du blé et du maïs. Cette technique était assez rudimentaire. Les femmes mettaient les grains sur une grosse pierre plate et les écrasaient à l’aide d’un pilon de bois. Les petits fruits sauvages et les épis de maïs étaient amassés dans des paniers d’écorce faits à la main. Moins solides que les outils en métal, ils devaient souvent être réparés ou remplacés. De plus, à cause du manque de connaissances et d’outils performants, le temps mis au défrichage, à la mouture et à la coupe des épis de maïs était facilement doublé. Il fallait donc fournir beaucoup d’énergie pour peu de résultats... 
 
 
 
 
 
Chasse, pêche et cueillette :

Les Amérindiens (Iroquois comme Algonquins) se nourrissaient également de la chasse, de la pêche et de la cueillette. La cueillette se pratiquait surtout à l’automne. C’est à ce moment qu’ils se faisaient des récoltes pour l’hiver. Cette activité était réservée principalement aux femmes et aux enfants pendant que les hommes partaient à la chasse. Les principaux fruits cueillis étaient les petites baies, telles les framboises, les mûres et les bleuets, mais on ramassait aussi les noix puisqu'elles se conservaient longtemps et étaient très nutritives. Pour conserver les noix, les femmes creusaient des trous et les enfouissaient pour éviter qu’elles ne gèlent trop. La cueillette ne se pratiquait évidemment pas au Nord en raison du climat trop dur, mais se pratiquait régulièrement au sud du Québec d’aujourd’hui. La cueillette ne servait que de complément à la chasse, à la pêche et à l’agriculture (pour les Iroquois) et ce, dans le but de diversifier leur alimentation.
 


La chasse était très pratiquée dans le Nord car les habitants ne pouvaient y pratiquer l’agriculture. Même dans les Basses-Terres du Saint-Laurent, la chasse demeurait une activité importante. Les principaux animaux chassés étaient les cerfs de Virginie, les caribous et les orignaux. Pour les Amérindiens, la chasse était leur seule source de viande et ils conservaient les peaux pour se confectionner des vêtements. Pour varier leur alimentation, ils chassaient aussi les oiseaux comme la tourte qui était très abondante dans ces années-là. Cependant, en raison d’une surconsommation, cette espèce s’est malheureusement éteinte de la surface de la terre. 
 
 
 
 
 
Pour toutes les tribus amérindiennes, la pêche jouait un rôle important. Dans le Nord, la pêche leur apportait un supplément, car ils mangeaient majoritairement de la viande. Les habitants de la rive du Saint-Laurent pouvaient pêcher pendant la période hivernale, ce qui leur permettait de manger quelque chose de frais. En ce qui concerne la région de Québec, ils allaient régulièrement à la chasse à la baleine dans la région de Tadoussac. 


Il ne faut surtout pas oublier les produits de l’érable que les Amérindiens ont découverts. Même dans ces temps-là, ils amassaient l’eau d’érable et la transformaient en tire ou en sirop. Ils recueillaient la sève des érables en avril. Ensuite, ils la faisaient bouillir jusqu’à ce qu’elle devienne épaisse et ait la consistance d’un sirop ou d’un sucre. C’est à partir du sirop qu’on pouvait confectionner de la tire d’érable. 
 
 
Les Aliments 
 
 
Outre la sagamité, une soupe dont les éléments principaux sont appelés les Trois Soeurs (maïs, courge et fève rouge), la nourriture des Amérindiens est aussi composée de gibier, de poisson et de fruits de mer. 
 
 
Bien sûr, il y a la truite et le saumon mais aussi le crabe, la grosse palourde et l'omble de l'Arctique. Certaines truites sont en fait des ombles, c'est le cas du touladi (truite grise) et de l'omble de fontaine (truite mouchetée). 
 
Le doré, un poisson de rivière, compte deux sous-espèces : le doré jaune et le doré bleu. Les filets de ce poisson sont très appréciés. 
 
Les poissons et fruits de mer sont grillés sur un feu ou fumés. 
 
 
Le riz sauvage était appelé « man-o-min » par les Ojibways. « Man-o-min » vient des mots : « Manitou » (Le grand Esprit) et « meenun » (mets délicat). Le riz était récolté à l'état sauvage dans les eaux de l' Ontario, du sud ouest du Manitoba et du Minnesota. La récolte s'effectuait à bord de canot, on raclait les tiges avec des bâtons afin que les grains tombent dans le canot. Le riz était alors séché sur la rive puis chauffé jusqu'à ce que les grains deviennent bruns. On lançait ensuite les grains en l'air pour que le vent en emporte l'enveloppe. 
 
 
Le gibier 
 
Les déplacements des troupeaux de bisons rythmaient la vie des Autochtones. Cette viande au goût si particulier était particulièrement appréciée lorsqu'elle était cuisinée à la broche. Le bison n'était pas chassé que pour sa viande, il était aussi utilisé à différentes fins comme la confection de vêtements, la fabrication de récipients et d'outils. Il ne reste malheureusement que peu de bisons, ce sont les caribousqui les remplacent dans les prairies. 
 
 
 
 
 
Le castorest aussi un aliment très prisé des Amérindiens. Il se cuit sur le feu dans le tipi. 
 
 
 
 
 
L'oie 

 


Cette volaille est aussi un aliment qui fait partie de la tradition culinaire des Amérindiens. Elle est cuite au-dessus du feu au bout d'une corde ou sur la broche. 
 
 
 
 
 
La bannock, bannik ou bannique, le pain traditionnel amérindien
 
Curieusement, son origine est écossaise. Les commerçants de fourrure ont apporté ce pain en forme de galette. Il a ensuite été adapté au mode de cuisson des Autochtones. Il peut être nature, avec des raisins secs, du chocolat ou du bacon, chaque famille amérindienne a sa propre recette. 
 
 
 
 
La bannique (à droite) et les pâtisseries aux graines rouges. 
 
 
Les crosses de fougères (ou têtes de violon)

Elles doivent leur nom à leur ressemblance avec la crosse d'un évêque. Ce sont des fougères que l'on ramasse encore jeunes, c'est à dire avant qu'elles ne s'ouvrent. Les crosses de fougères étaient utilisées comme légumes.
 
 
 
 
 
 
Les bleuets (grosses myrtilles) 

 


 
Pour donner une saveur particulière à bon nombre de plats, les Autochtones utilisaient les bleuets pour donner un goût sucré ou acide. Ils pouvaient être utilisés chaud ou froid. 
 
 
Pour en finir avec une note sucrée,le sirop d'érable 
 
Les premiers à recueillir la sève de l'érable pour en faire un mets encore apprécié de nos jours sont les Autochtones! Bien avant les cabanes à sucre, les Autochtones recueillaient la sève de l'érable pour en faire le sirop que nous connaissons aujourd'hui. Il leurs servait à sucrer les aliments et constituait un savoureux dessert après un ragoût d'orignal. 
  
Comme boisson, les Amérindiens buvaient beaucoup de thé sucré.  

Cadeau commun de Judithe..

Publié à 14:22 par acoeuretacris
Cadeau commun de Judithe..

 

http://adorablecharity.centerblog.net/

 

Merci ma Petite Judithe pour ce joli cadeau...

Prends bien soin de toi...

à très bientot...

bisous...

 

Bonjour à tous... bon vendredi...

Publié à 10:10 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour à tous... bon vendredi...

 

Je vous souhaite une belle et douce journée....

 

  

A vous tous.... Merci....

Publié à 08:27 par acoeuretacris

 

 

13 000 visiteurs à ce jour...

 

 

 

pour votre gentillesse et votre fidélité

 

 

Pour vous ce petit poème...

il n'est pas de moi...

mais j'espère qu'il vous plaira...

 

 

 

Mon jardin

 

Un petit coin de terre,

 

Une rose épanouie,

 

 

 Une voix familière,


Le rire d'un tout petit,


C'est là que je cultive,


Pour qui veut s'arrêter,


Mes folies les plus vives,


D'amour et d'amitié.

 

 

 Est-il vraiment secret

 

Avec sa porte ouverte,

 

Puisque tu le connais,


Suis-je si peu experte ?


N'est secret que de nom


Ce jardin paradis


Où poussent vos prénoms


En toute poésie. 

 

(auteur inconnu)

 

 

 

 

Bonne soirée à tous....

Publié à 18:05 par acoeuretacris Tags : bonsoir
Bonne soirée à tous....

 

Les mots du coeur

 

Les mots du coeur sont plus doux
que les pétales d'une rose,
ils sont la douce prose,
de l'ami qui croit en nous.

 

Les mots du coeur nous soutiennent,
quand la vie nous fait peine,
et de les entendre nous soulage,
de ces maux d'un autre âge.

 

Les mots du coeur nous transportent,
et nous réconfortent,
quand on sent que l'on sombre,
quand la lumière fait place à l'ombre.

 

Les mots du coeurne sont que les mots
avec tous les pouvoirs qu'on leur donne,
leur justesse en nous résonne,
avec eux le monde devient plus beau.

 

(auteur inconnu)

 

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Boissons et cocktails -La bière-les différents types -

Publié à 17:49 par acoeuretacris Tags : Boissons
Boissons et cocktails -La bière-les différents types -

 Les pils ou bières blondes:
claires et légères, elles représentent 90% de la production mondiale. Leur nature est avant tout désaltérente. C'est en Bohème, au milieu du 19e siècle, que la pils voit le jour. La bock fait aussi partie de ce groupe même si elle est moins houblonnée et souvent plus alcoolisée.
Exemple : Adler, Bavik, Bel, Cara, Cristal, Golden, Jupiler, Krüger, Maes, Primus, Silly, Stella Artois, Vedett, Bavik Triple Bock.

Les bières blondes fortes:
elles ont une place à part dans l'univers de la bière belge. Dorées, de haute fermentation avec une teneur en alcool signifiante, elles sont généralement généreuse en mousse. La Duvel en est sans doute le chef de file avec cette amertume spécifique et ce bouquet unique! Elles se boivent assez fraîche.
Exemple : Brigand, Delirium Tremens, Duvel, Guillotine, Judas, Julius, Lucifer, Piraat.

Les bières ambrées:
elles ont une teneur en alcool légèrement supérieure au pils. Cette couleur est obtenue après utilisation d'un malt coloré voire caramélisé. Les bières ambrées sont fabriquées avec du houblon doux et des épices légères qui procurent un certaine douceur en bouche. Lorsque les pils débarquent chez nous après la première guerre mondiale, les brasseries belges répliquent avec une bière plus claire que les brunes traditionnelles. Elles se rapprochent clairement des Ale anglaises. Leur succès reste significatif.
Exemple : De Coninck, Ginder Ale, Horse Ale, Palm Spéciale, Petrus Spéciale, Vieux-Temps.

Les bières blanches:
d'apparence plus troubles, elles ne sont pas filtrées. Les fabricants utilisent en plus du malt d'orge, du froment et même de l'avoine. Lors de la cuisson, on y ajoute, selon les recettes, des écorces d'orange ou de la coriandre. Pâle, fraîche, douce, fruitée sont les qualificatifs qui reviennent le plus régulièrement.
Exemple : Blanche de Brabant, de Bruges, de Brunehaut, de Bruxelles, de Charleroi, Blanche des Flandres, de Haacht, Blanche de Namur, Dentergems, Hoegaarden, Steendonk, Wittekerke.

Les bières spéciales:
dire que la Belgique est le royaume des bières spéciales relève du pléonasme planétaire. Leur liste est longue, longue, longue… Comme la barbe du vieux sage! Elles ne peuvent, de part leur grande originalité, être classées dans des catégories bien définies. C'est d'autant plus vrai qu'elles peuvent être blondes ou brunes voire ambrées, fortes ou douces… Elles font souvent la fierté d'une région voire même d'un simple village!
Exemple : Adriaen Brouwer, Artevelde, Binchoise Blonde Tradition, Blondes de Fagnes, Bon secours, Brunehaut Villages, Bush de Noël, Charles Quint, Chouffe, Cuvée des Trolls, De Graal Double, Double Enghien, Gauloise Brune, Gordon's Scotch, John Martin's Pale Ale, Kasteelbier, Kwak, Oud Zottegems, Passendale, Quintine, Queue de Charrue, Silly, Super des Fagnes, Triple Karmeliet…

Les bières d'abbaye:
dans l'histoire de la bière, on remarque qu'à un moment donné les ordres monastiques se sont tournés vers des brasseurs "indépendants" et donc laïcs pour poursuivre l'activité. Plus récemment, les brasseurs ont acheté des licences spécifiques pour pouvoir faire référence à un cloître existant ou disparu (Leffe par Interbrew ou Maredsous par Moortgat). De fermentation haute, forte, fruitées et ayant du coffre, il ne faut absolument pas les confondre avec les Trappistes. Souvent accompagnée des adjectifs Triple ou Double, cela permet aux brasseries d'augmenter l'offre avec des bières soit claires, soit ambrées, fort alcoolisées ou moins.
Exemple : Affligem, Ciney, Floreffe, Grimbergen, Leffe, Maredsous, St.-Bernardus, St.-Feuillien, Steenbrugge, Tongerlo, Ename…

Les bières rouges-brunes:
Encore une spécialité belge. Pour être tout à fait précis, une spécialité des régions de Roulers et de Courtrai. De vrais flandriennes, quoi! Cette couleur est obtenue suite à l'utilisation d'orge rougeâtre. L'autre particularité tient au fait qu'il s'agit d'une bière à fermentation mixte qui reprend les techniques de la haute fermentation et qui connaît en plus une maturation en fût de chêne d'un an et demi. La bière est ensuite filtrée et mélangée avec de la jeune bière. Le goût est âpre avec des touches fruitées. La plus célèbre est la Rodenbach que l'on déguste volontiers à la côte avec 150gr de crevettes grises. Notons que dans la région d'Oudenaarde, on utilise la même technique pour couper la bière entre jeune et vieille sauf qu'elle reste en tank de garde.
Exemple: Bacchus, Bourgogne des Flandres, Zulte, Liefmans Goudenband…

Les Trappistes:
les moines trappistes appartiennent à l'ordre des Cisterciens de la Stricte Observance dont l'origine remonte au 12e siècle. Ces hommes de foi suivent la Règle de Saint-Benoît datant, elle, du 6e siècle. Historiquement, ils se rattachent à l'abbaye de la Grande Trappe en Normandie. En Belgique, l'activité trappiste à des fins commerciales n'est pas très vieille. Elle n'a, en fait, que 150 ans d'existence environ. Depuis le début des années soixante, les bières trappistes bénéficient d'une protection légale contre toute forme de contrefaçons.

Pour qu'une bière soit considérée comme trappiste, elle doit de remplir certaines conditions strictes:
- Être brassée sous contrôle de moines trappistes
- Être brassée dans l'enceinte d'une abbaye cistercienne
- Une partie des revenus dégagés par l'activité
doit être utilisée à des fins sociales.

Bières protégées et réglementées, elles se prénomment le plus souvent double, triple, blonde, brune... Sauf en ce qui concerne Orval qui ne propose qu'un seul type de bière. La dernière née est la limbourgeoise Achel. Ces six trappistes sont brassées dans les abbayes suivantes:
L'abbaye Notre-Dame de Scourmont à Chimay
L'abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy à Rochefort
L'abbaye Notre-Dame d'Orval
Onze-Lieve-Vrouw van het Heilig Hart à Westmalle
L'abbaye de Saint-Sixte à Westvleteren
L'abbaye Sint-Benedictus à Achel

Les bières de saison:typiquement
hennuyère, ces bières d'été sont pétillantes, fruitées, et rafraîchissantes. Les brasseurs utilisent la technique du houblonnage à cru en enferment le houblon dans un sachet en tissu, ébouillanté au préalable, que l'on met dans la cuve de fermentation. Mode qui se rapproche de l'école anglaise des Ale.
Exemple: Saison Dupont, Saison d'Erezée, Saison Régal, Saison de Pipaix, Saison de Silly...

Le Scotch:
La spécialité anglo-saxonne a trouvé un terreau d'accueil en Hainaut et en Brabant Wallon. Ce type de bière offre à l'amateur un aspect fort malté et un goût de brûlé mais aussi de sucré (candi).
Exemple : Scotch de Silly

Les bières "bruxelloises":
à fermentation spontanée, elles offrent un bel éventail de goûts et de surprises grâce au Lambic, Gueuze, Kriek et autre Faro. Le Lambic est une bière sans col dont l'élevage dans des fûts en chêne donne de nombreuses possibilités créatrices. La Gueuze mélange du vieux et du jeune lambic provoquant une "bière champagne" pétillante et acide. La Kriek marie des cerises et le Lambic. Ce doux mélange doit vieillir six mois. La production industrielle de cette bière fort appréciée du grand public pêche (sans jeu de mot) par excès en utilisant des jus de fruits. Pour en finir avec les bières de la capitale et du Pajotteland, le Faro n'est qu'un mélange de sucre candi (parfois du sirop) et de lambic. On part alors vers des tonalités moins acides.
Exemple : Belle-Vue, Cantillon, De Cam, Lindemans, Mort-Subite, Saint-Louis, Timmermans, Drie Fonteinen.

Les bières fruitées:
ces dernières connaissent un bel essor. Ces bières sont, le plus souvent, composées de sirop de fruits et non de vrais fruits. Certaines peuvent être créées à partir de bières blanches et sortent dès lors de la catégorie des bières à fermentation spontanée. Niveau choix on part dans toutes les directions: abricot, pêche, cassis, framboise, fraise, myrtille, pamplemousse, pomme…

Boissons et cocktails -La bière - sa fabrication -

Publié à 17:46 par acoeuretacris Tags : Boissons
Boissons et cocktails -La bière - sa fabrication -

 1) Les ingrédients

L'eau
N'oublions pas que la bière, c'est avant tout beaucoup d'eau (90%)! Celle-ci doit être pure, sans bactérie et pauvre en nitrate. En général, les brasseries possèdent leur propre source ou puit. Chaque région possède des eaux bien caractéristiques qui influenceront le goût final de la bière en fonction de leur teneur en sels minéraux, fer ou cuivre. Ainsi, pour la pils on préférera une eau douce sans trop de calcaire. Pour les Trappistes, au contraire, l'eau employée sera plus dure et riche en sel. Aujourd'hui, les brasseurs peuvent sans problème contrôler leur eau et la "modifier" chimiquement ou biologiquement si nécessaire.

L'orge
Le malt est le résultat de la transformation de l'orge, principal ingrédient de la bière. La céréale se conserve très longtemps après récolte. Les grains d'orge sont trempés, germés, séchés à chaud et puis dégermés. Pour certaines bières, on utilise également l'avoine, le maïs ou encore le froment. La plupart du temps, les brasseurs ont recours à de l'orge à deux ou six rangs (orge d'hiver). L'orge contient beaucoup d'amidon . La substance organique permettra de produire du sucre fermentiscible qui se transformera plus tard en alcool.

Le houblon
Cette plante grimpante est de la famille des urticacées. On utilise uniquement les souches femelles des fleurs qui servent à donner la saveur spéciale de la bière: l'amertume via la lupuline. Ses différentes variétés vont de fort amer à aromatique. Avant, on remplaçait la houblon par des mélanges d'aromates tels que thym ou romarin. A forte dose, le houblon se révèle anaphrodisiaque et un sédatif sérieux. Il est parfois utilisé comme légume. En Europe, on retrouve le houblon, outre chez nous, en Allemagne, en République Tchèque, en Pologne et en Angleterre. Le chanvre et l'ortie font partie de la même famille.

Les levures
Leur rôle est essentiel dans le processus de fabrication de la bière. Avant les découvertes de Pasteur et leur développement par Hansen (19e), l'homme n'avait aucune emprise sur les levures présentes dans le liquide. Elles permettent de transformer les sucres du moûts en alcool et en gaz carbonique et se multiplient pendant le cycle de fermentation. Spécifiques pour chaque bière vu qu'elles déterminent le goût final, les levures font principalement partie de deux familles : Saccharomyces cervisiae et S. carlsbergenis.
D'autres ingrédients (épices) interviennent aussi, au choix, dans la composition d'une bière spécifique: coriandre, gingembre, clou de girofle, sauge, grain de moutarde… Au bout de la chaîne on obtient une boisson douce ou amère, claire ou foncée, trouble ou brillante, pétillante et plus ou moins alcoolisée.

2) Les différentes phases de fabrication

Le maltage
Comme prévu, les grains d'orge sont transformés en malt. Ces derniers sont plongés pendant un peu plus d'un jour dans l'eau (entre 13 et 15°) avant qu'on ne les laisse germer durant environ cinq jours. On appelle cela le trempage. La germination est ensuite interrompue par l'utilisation d'air chaud pour les sécher (touraillage). Cette opération sert à maintenir du sucre dans le malt. C'est essentiel dans le processus de fabrication de la bière. Les différences de couleurs et de saveurs entre les malts (et donc les bières) s'obtiennent en jouant sur la durée et la température du séchage (entre 65 et 100°). Lors de la germination, les grains secrètent des enzymes. Le malt, ensuite dissous dans l'eau, va favoriser la transformation de l'amidon en sucre et des protéines en acides aminés. Pour info, de nombreuses brasseries importent directement leur malt concassé (souvent de l'étranger). Le prochain stade est celui du brassage.

Le brassage

(Concassage, empatage, filtration, cuisson, clarification, refroidissement)

Il est temps de se mettre à la production du moût. Les grains de malt sont d'abord écrasés en farine (phase dite du concassage) et ensuite mélangés à de l'eau pour créer le brassin. On intègre ensuite de l'eau chaude (35 à 50°) pour en arriver à la température de 75° C dans la cuve-matière. On travaille soit par infusion (vapeur), soit par décoction (double chauffage), soit de manière mixte.

Les enzymes se mettent alors au travail en transformant amidon et protéines. Ce jus sucré brunâtre et chaud, le moût, est filtré naturellement (filtre à moût ou cuve-filtre) et placé dans des cuves (en cuivre au temps passé) de cuisson. Les résidus secs du fond de cuve sont appelés drêches et servent de nourriture à bétail au fermiers du coin. Il arrive même de laver ces drêches afin d'en extraire le maximum de moût.

Le houblon est ensuite ajouté au moût pour une nouvelle cuisson. Il est possible de rajouter encore du sucre au liquide et d'autres aromates naturels. C'est à ce stade que l'amertume, l'arôme et la limpidité de toute bière se fige. La cuisson remplira le rôle de stérilisateur en détruisant les enzymes. Il reste encore au moût à être clarifié par centrifugeuse pour éliminer les derniers éléments solides. Le liquide est ensuite brutalement refroidi.

La fermentation
Lorsque que l'on ajoute la levure au moût refroidi, on provoque la transformation des sucres en alcool et en gaz carbonique. Chez nous, quatre types de fermentations coexistent : fermentation basse, haute, spontanée et mixte.

La fermentation basse, dont l'origine vient de la ville tchèque de Pilzen, dure entre six et dix jours. Pourquoi basse? Car en fin de fermentation, les levures se déposent au fond de la cuve. Les levures utilisées sont les Carlsbergensis. Ce type de fermentation est récente car elle date du milieu du 19 e siècle. Surtout utilisée pour la gamme des Pils et Lager (ex: Primus, Stella Artois, Jupiler).

La fermentation haute ou traditionnelle dure moins longtemps (six jours max). Elle a recours aux levures cerevisiae. Pourquoi haute? Car les levures restent en surface du moût et forment une couche épaisse et mousseuse. La technique concerne majoritairement les bières spéciales et régionales.

La fermentation spontanée est spécifique à la région bruxelloise et du val de la Senne dont les micro-organismes sont particuliers à l'atmosphère même de la région. Après cuisson, le brassin est pompé vers des cuves ouvertes sous les toits de la brasserie. Il n'y a pas d'ajout de levures en tant que tel. On laisse agir les levures sauvages et les bactéries pour ensemencer le moût qui se transformera en lambic. Surtout à base de froment. Cette environnement est unique au monde.

Enfin, la fermentation mixte combine la fermentation haute et la fermentation spontanée. Chez nous, le meilleur exemple est celui de la brasserie Rodenbach qui travaille de cette façon avec mûrissement en tonneau de chêne pendant près d'un an et demi!

La finition
A ce stade, nous pouvons enfin parler de bière. Cette dernière étape se déroule hors du champ de la caméra. Nous baignons dans le plus grand secret professionnel. Croix de malt et boule de houblon, si je mens je ne boirai plus de bières ! Les brasseurs ajoutent donc au doux liquide différentes choses : levure, miel, sirop de fruits, vrais fruits, épices… La bière devra ensuite mûrir (fermentation secondaire) entre une semaine et plusieurs mois selon les types dans ce que l'on nomme des cuves de garde ou de maturation à température très basse.

Pour terminer, la bière est filtrée (mais pas toujours) pour éliminer les derniers éléments solides. Dans le cas des trappistes, où il y a refermentation en bouteille, le goût poursuit son évolution au fil du temps. Citons, pour être tout à fait complet, les dernières étapes du long processus: soutirage, embouteillage, capsulage, étiquetage, palettisation.

Déguster, tout un art !

La bière, c'est comme le vin. Cela ne se sert pas à n'importe quelle température et dans n'importe quel verre. Les arômes travaillent différemment en fonction des hausses ou des baisses du thermomètre. Deux concepts simples: les bières de dégustation ne peuvent se boire trop fraîche au contraire des pils que l'on nomme "bière de soif". La bière et ses arômes épousent aussi la forme ou la profondeur du verre. Une bière se sent comme un bordeaux grand cru. A "froid", sans remuer le verre, pour capter l'odeur majeure et, ensuite, en faisant tournoyer le liquide pour libérer les arômes secondaires.

Boissons et cocktails -La bière - historique -

Publié à 17:44 par acoeuretacris Tags : Boissons
Boissons et cocktails -La bière - historique -

 - 8000 av. J.C.
On situe généralement son origine en Palestine vers cette période. Cela fait donc 10.000 ans que l'homme boit de la "bière".

- 4000 av. J.C.
Premières traces écrites de la fabrication de la bière. Apparition d'un breuvage, surnommé Sikaru, à Sumer et en Mésopotamie, obtenu en faisant macérer du pain d'orge dans de l'eau.

- 2000 av. J.C.
En Chaldée (Irak actuel) et en Egypte pharaonique, on édicte des règles strictes (code d'Hammourabi) concernant les « vins d'orge ». La bière la plus répandue alors se nomme Zythum. Déjà les hommes maîtrisent les processus de maltage et de fermentation.

En Chine, existe et s'étend le Tsiou. Bière obtenue à partir du millet. En Amérique précolombienne, on privilégie le maïs alors qu'en Amérique du Sud on favorise le manioc. Enfin, en Afrique centrale et australe, c'est le sorgho qui est utilisé pour produire le précieux liquide. Petite anecdote sur cette période de l'histoire de la bière: lorsque la transformation de l'amidon en sucres posait problème, ce sont des jeunes filles vierges qui prémâchaient la matière première. Les enzymes de la salive étant censé favoriser la fermentation.

- 1500 av. J.C.
Des traces de bières de céréales sont découvertes au Danemark datant de cette époque. Cela prouve, qu'en Europe aussi, on est pas resté inactif dans le domaine.

- 100 av. J.C.
Diodore de Sicile explique dans l'un de ses écrits que "quand un pays ne sait produire des vignes, on trouve une boisson à base d'orge".

Durant l'occupation romaine Les Gaulois (nos ancêtres!) inventent le mot «brace» à l'origine des mots brasserie, brasseur…

5 ème siècle
Chute de l'Empire romain. La production de la bière ne se retrouve plus uniquement dans le giron privé et familial dans nos régions. Les moines ouvrent les portes de leur abbaye au houblon et à la boisson populaire ! La soutane sent le houblon dorénavant.

8 et 9e siècle
Charlemagne ordonne que chaque ferme soit pourvue d'au moins un artisan ou un ouvrier sachant brasser la cervoise. Le concile de Worms réglemente la consommation monacale de l'hydromel (à base de miel). La bière doit être consommée uniquement les jours de fête!

10e siècle
Les moines, au sein des abbayes, donnent une nouvelle dimension à la bière grâce à leur érudition, la transmission orale des connaissances et leur équipement moderne.

11e siècle
Il semble que cela soit vers cette période que les vertus cruciales du houblon sont découvertes et répandues. Le houblon permet de garder ces boissons plus longtemps et influence le goût final. On abandonne progressivement les herbes aromatiques. Ce nouveau processus de brassage offre une qualité supérieure et de nouvelles possibilités. L'ère de la bière à haute fermentation débute grâce à l'effet bactériostatique du houblon sur les ferments.

13e siècle
Entre 1270 et 1278, l'abbaye de Villers-en-Brabant se dote d'une superbe brasserie de 42 mètres de long sur 12 sur les bords de la Thyle qui fournit une eau pure de très bonne facture.

16e siècle
C'est l'âge d'or de la bière et des brasseurs qui pullulent. Jean sans Peur, Duc de Bourgogne, crée l'ordre du Houblon. L'invention récente de l'imprimerie permet la diffusion des écrits sur le sujet.

17e siècle
L'abbé de Rancé introduit dans son monastère de la Trappe une réforme religieuse assez stricte. Ceux qui se déclarèrent suivre ces nouveaux principes furent appelés les Trappistes.

18e siècle
La révolution française est liberticide pour nos bières. Fin des guildes et destruction de nombreux monastères et abbayes.

19e siècle
La période Napoléonienne relance l'activité économique et le secteur de la bière. L'ère est à l'industrialisation notamment grâce à la machine à vapeur et les lignes de chemin de fer qui permettent de produire un volume bien plus important qu'avant. Découvertes de Louis Pasteur concernant les levures et la conservation des aliments. La qualité de la bière et son goût connaissent de profonds changements avec la stérilisation du matériel, du travail à l'abri de l'air et de la pasteurisation. Il influencera aussi la découverte de Hansen sur les levures de fermentation basse. A la fin du 19e, le brasseur doit, logiquement, assurer la stabilité microbiologique de son produit.

1886
A la Grande Brasserie de Koekelberg, on brasse, pour la première fois, une bière à fermentation basse. La première pils est née !

Début du 20e siècle
On dénombre plus de 3200 brasseries en Belgique ! Les brasseurs, forts des avancées du siècle dernier, produisent en masse et de façon scientifique une boisson naturelle et saine.

1946
Il n'y a plus que 755 brasseries. Deux guerres et une importante crise économique sont passées par là. En effet, les cuves en cuivre furent réquisitionnées pour supporter l'effort de guerre...

1980
Multiplication des rachats de petites entreprises par de plus grosses. Les gens fréquentent moins les cafés. Les bières locales ou artisanales n'ont plus la cote. On assiste à une certaine standardisation... Ajoutons au tableau le fait que bon nombre de cafés sont liés à de grands groupes brassicoles et le tour est joué.

2005
Aujourd'hui, seule reste une centaine de brasseries à œuvrer au sein de nos frontières. Des petites et moyennes brasseries régionales renaissent face aux mastodontes internationaux.