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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Dégustation d'armagnac.
Les vieux armagnacs se boivent le plus souvent comme digestifs à la fin du repas, purs. Il est conseillé de le déguster à température ambiante, de préférence dans de petits verres (de 6 à 9 cℓ) au col un peu refermé (pour concentrer les arômes) ; même s'il est possible de chauffer le verre dans le creux de la main, parfois en couvrant le verre de l'autre main pour concentrer encore plus le « nez » de l'eau-de-vie. Les différences de terroirs (terrains, assemblage des cépages, façon de distiller et surtout d'élever l'eau-de-vie) entre les trois zones de production de l'armagnac donnent des produits avec des réputations différentes : les bas-armagnacs plutôt fruités (le pruneau), les ténarèzes plus corsés (plutôt les épices et un peu de violette) et les haut-armagnacs plus rustiques. À l'expérience, il est préférable de déguster les eaux-de-vie brunes à une température de 16−17 °C. En effet, plus « chambré », on ressent les effets négatifs de l'alcool. Mettre son nez dans la partie haute du verre lorsque l'on tient celui-ci incliné, on apprécie ainsi plus la finesse et moins l'effet alcool.
Les armagnacs blancs peuvent se boire purs comme tous les eaux-de-vie blanches, ils peuvent être refroidis par un passage au réfrigérateur ou en les servant avec des glaçons (on the rocks) ou ils peuvent être allongés (long drink) d'eau plate ou gazeuse, de soda ou de jus de fruits pour en faire des cocktails.
L'armagnac entre dans la composition d'autres boissons : l'AOC floc de Gascogne est une mistelle (vin de liqueur) fabriquée en mélangeant quatre cinquièmes de moût de raisin avec un cinquième d'armagnac (jeune), en blanc comme en rosé (en fait franchement rouge).
Plusieurs liqueurs sont proposées à base d'armagnac, avec des extraits d'orange (marques « pousse-rapière », « liqueur des mousquetaires », « Grande Josiane » ou « Mousquet », utilisées en cocktail avec du vin mousseux), de vanille (« Esprit d'Armagnac ») ou de la crème (« cassagnac », inspiré des Irish Cream).
Le brûlot d'Armagnac est un flambage d'armagnac blanc dans du sucre. Le « trou gascon » est l'équivalent du trou normand, mais avec de l'armagnac (plus une liqueur ou de la glace au pruneau).
Enfin, les autres usages culinaires des armagnacs sont notamment de servir à parfumer des pâtisseries (le pastis gascon, appelé aussi tourtière ou croustade), en conserverie (les pruneaux à l'armagnac), pour faire flamber un plat (par exemple un salmis de palombe), pour relever une sauce ou pour faire une marinade.
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L'armagnac est une eau-de-vie de vin produite dans les départements français du Gers, des Landes et du Lot-et-Garonne, avec des dénominations géographiquement plus restreintes : le bas-armagnac, l'armagnac-ténarèze (ou ténarèze) et le haut-armagnac mention blanche-armagnac (ou armagnac blanc) partage la même aire de production, mais avec un cahier des charges un peu particulier. Toutes ces dénominations doivent leur nom à l'ancienne province d'Armagnac, qui constitue une partie du vignoble du Sud-Ouest.
L'armagnac est produit dès le Moyen Âge, mais sa production massive commence au XVIIe siècle pour connaître son apogée au XIXe siècle. Eauze (en Bas-Armagnac) et Condom (en Ténarèze), toutes deux dans le Gers, en sont les centres historiques et économiques.
La fabrication des armagnacs se fait par distillation de vins blancs secs. Divers produits portent ces appellations, avec des alcools d'âge croissant, cette durée représentant le temps passé en barrique de chêne. Leurs titres alcoométriques sont supérieurs ou égaux à 40 % en volume. En 2010, 2 105 hectares de vignes ont servi à produire de l'armagnac, avec une production cette année-là de 18 900 hectolitres d'alcool pur (soit l'équivalent d'un peu plus de six millions de bouteilles de 70 cℓ).
Les savoir-faire de l'élaboration de l'Armagnac sont inscrits à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel français depuis 2020.
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Le tabla (en hindi तबला (tablā), ourdou طبلہ, dérivé de l'arabe tabla qui veut dire « petit tambour ») est un instrument de musique de percussion de l'Inde du Nord, joué également au Pakistan, au Bangladesh, au Népal et en Afghanistan. Il se présente sous forme d'une paire de fûts, composée du dayan (tambour droit) qui produit divers sons aigus, et du bayan qui sert aux sons de basse.
Le tabla s'utilise en solo, ainsi qu'en accompagnement dans la musique classique hindoustanie (Khayal de l'Inde du Nord et du Pakistan), le Kathak (danse classique de l'Uttar Pradesh), dans la musique classique afghane et quasiment dans toutes les formes populaires dans ces régions. Depuis quelques années, il est intégré et échantillonné dans les musiques de fusion et électroniques.
Cet instrument apparaît à partir du XVIIIe siècle dans les cours mogholes de l'Inde, pour accompagner le Khayal qui commence à prendre de l'importance face au Dhrupad.
À partir du milieu du XVIIIe siècle, 6 styles (Gharanas) se développent et sont reconnus aujourd'hui par l'ensemble des maîtres tablistes : Punjab, Delhi, Lucknow, Ajrada, Farrukhabad et Bénares.
Avec le mridangam, c'est le membranophone le plus complexe qui soit. Le tabla est composé de deux fûts : le dayan ou dahina (droite), et le bayan ou baya (gauche), accordé généralement à la quinte grave (en fonction de la tonalité et du raga, ce peut être à la quarte ou à l'octave).
Le dayan est un petit tonneau taillé dans un tronc de thun, de teck ou de palissandre, mais seule une petite partie est excavée. Il importe de garder un fond lourd pour assurer stabilité et résonance vibratoire. Une première peau de chèvre y est posée sur la bouche, sur laquelle une autre est liée par un tissage en cuir de chameau, puis coupée en son centre.
Une pâte, nommée « suru » composée de farine et de fer, est appliquée au centre de la peau pour former une pastille noire, la « shyahi », permettant de faire sonner l'harmonique fondamentale.
Acoustique
L'amortissement apporté par la friction de la peau découpée sur la peau pleine, et l'ajout de masse et d'amortissement apporté par cette pastille, confèrent à l'instrument un accordage en série presque harmonique, ce qui est exceptionnel pour une membrane vibrante (l'autre exception étant la timbale d'orchestre). Des mesures de vibration sur la membrane montrent que les différents modes s'établissent en série jusqu'au 5e ou 6e avec des rapports quasi constants les uns avec les autres. Les techniques de jeu permettent de changer la note en bloquant certains modes ou en les favorisant en posant les doigts sur certaines lignes nodales.
Des lanières de cuir et des cales en bois (« guti ») permettent de tendre les peaux et d'en faire l'accord avec la tonalité du raga.
Le bayan est une timbale en terre cuite ou en cuivre (ou laiton), recouverte elle aussi du même système complexe de peaux et pastille, mais cette dernière est décalée du centre.
Les lanières sont souvent des cordelettes avec des anneaux et plus rarement des petites cales de bois (« guti ») pour les accorder. Il faut aussi un marteau pour accorder l'instrument (opération délicate là aussi).
Il existe plusieurs tailles adaptées à la fois à la morphologie du joueur, et au style de musique (grand tabla pour le chant).
On en joue assis par terre, les instruments reposant sur des petits coussins en forme de tore afin de les orienter correctement.
Les peaux sont frappées avec les doigts. Les mains sont en contact permanent avec l'instrument, offrant un appui aux doigts, qui ont ainsi plus de précision. La technique est très évoluée et permet de réaliser une grande variété de sonorités, aiguës ou graves, sèches ou profondes, la frappe sur le tambour grave servant surtout à donner la cadence.
Le tabla est utilisé en solo, en accompagnement de chants et de danses kathak ou d'ensemble d'instruments traditionnels indiens, comme le sitar ou le sarod. On l'utilise pour jouer la musique indienne hindoustani, mais il apparaît aussi dans la musique de film, et la world music.
Diverses régions indiennes ont élaboré leur propre style de jeu du tabla et on se réfère à six écoles majeures ou gharana : celles du Punjab, de Delhi, d'Ajrada, de Farrukhabad, de Lucknow et de Varanasi. L'apprentissage du tabla est très long et nécessite la présence d'un guru qui transmet les bols, c'est-à-dire, les onomatopées désignant les diverses techniques de frappes. Il y a en effet des milliers de rythmes à mémoriser ainsi.
Dans le sud de l'Inde, pour la musique carnatique, on lui préfère le mridangam.
Le tabla tarang est un ensemble de sept tablas posés en demi-cercle autour du tabliste, et accordés chacun selon une note afin de former un râga. Les instruments sont dès lors joués les uns après les autres afin de décliner les mélodies. C'est une formation assez rare, mais prisée au cinéma indien pour son côté spectaculaire.
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Le dangdut est un genre populaire de musique indonésienne. Son nom est formé des onomatopées "dang", censée reproduire le son d'une frappe du bout des doigts sur le bord de la peau d'un kendang (un tambour) et "dut", censée être le son produit par le frottement de la paume sur le milieu de la peau.
Le dangdut est en effet apparu dans les années 1960, comme adaptation de la musique de film indienne.
Dangdut est également le nom de la danse qu'on exécute en écoutant cette musique.
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Marcel Albert Carné est un réalisateur et scénariste français, né le 18 août 1906 dans le 17e arrondissement de Paris et mort le 31 octobre 1996 à Clamart.
Durant les années 1930 et 1940, il marque l'histoire du cinéma français grâce à sa collaboration avec l'écrivain et scénariste Jacques Prévert.
Fils de Marcelin Paul Carné, ébéniste, et de Véronique Marie Françoise Racouët, Marcel Albert Carné naît à Paris le 18 août 1906, dans le quartier des Batignolles (17e arrondissement), chez ses parents, 7 rue des Moines. Sa mère meurt alors qu'il a cinq ans et il est alors élevé par sa grand-mère. Il est très vite attiré par le cinéma : il se rend chaque jeudi à une projection de film, puis de plus en plus souvent, trichant quelquefois pour ne pas avoir à payer le prix de sa place.
Son père souhaite qu'il reprenne sa succession et devienne ébéniste, comme lui. Marcel Carné commence donc des cours pour apprendre à tailler le bois. Il les abandonne ensuite même s'ils ne lui déplaisent pas plus que ça. Il suit à la place deux fois par semaine, en cachette, des cours du soir de photographie à l'école des Arts et Métiers, obtenant le diplôme de technicien photographe.
Pour payer ses séances de cinéma qui se font de plus en plus nombreuses, il travaille alors dans une banque, puis une épicerie et dans une compagnie d'assurance.
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DESCRIPTION | Yekaterina von Engelhardt | ||||||||||||||||||||||||||
PEINTRE | Élisabeth Vigée Le Brun | ||||||||||||||||||||||||||
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Yekaterina von Engelhardt (1761-1829), comtesse Skavronskaïa puis Litta, est une aristocrate russe. Elle est la nièce de Grigori Potemkine, et la dame d'honneur préférée de Catherine II de Russie. Aux côtés de ses sœurs, elle obtient une position privilégiée à la cour impériale russe.
Elle est la fille de Vassili von Engelhardt (1720-1794), membre de la noblesse balte et d'Elena Marfa Alexandrovna Potemkine (décédée en 1775), sœur de Grigori Potemkine . Elle est la sœur cadette d'Anna-Sofia, épouse de Mikhaïl Joukov, d'Alexandra, comtesse Branicka, de Varvara, princesse Galitzine, de Vassili, sénateur de l'Empire russe, de Nadejda, épouse du colonel Pavel Izmaïlov et la sœur aînée de Tatiana, princesse Yusupova.
Elle est décrite comme gentille, passive et indolente .
Vie à la cour
Elle est présentée à la cour de Russie avec ses cinq sœurs et son frère en 1775. Au début, elles sont sans instruction et ignorantes, mais elles deviennent vite les femmes les plus sophistiquées et favorisées de la cour russe. Elles sont connues comme les «presque grandes-duchesses» et les «bijoux» et ornements de la cour de Russie 2. Potemkine leur donne d'importantes dots et demande à Catherine de les nommer dames d'honneur. On prétend qu'elles sont les amantes de leur oncle, ce qui est l'un des sujets de ragots et de scandales les plus connus de l'époque
.
Elle devient dame d'honneur de l'impératrice en 1777 et, pendant un certain temps, le fils illégitime de l'impératrice, Alexeï Grigorievitch Bobrinski, est amoureux d'elle. Sa relation avec Potemkine aurait commencée après la fin de sa liaison avec sa sœur Alexandra en 1779 et doit se poursuivre sporadiquement pour le reste de sa vie . En 1780, elle passe du temps à la campagne avec sa sœur Varvara, et il est possible qu'elle y donne naissance à l'enfant de son oncle
En 1781, elle épouse le comte Paul Martynovitch Skavronsky, ministre plénipotentiaire russe auprès du royaume de Naples, avec qui elle a une fille, Catherine, princesse Bagration. En 1798, elle se remarie avec le comte Giulio Renato Litta Visconti Arese (1763-1839).
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Élisabeth Vigée Le Brun, aussi appelée Élisabeth Vigée, Élisabeth Le Brun ou Élisabeth Lebrun, née Louise-Élisabeth Vigée le 16 avril 1755 à Paris, et morte dans la même ville le 30 mars 1842, est une artiste peintre française, considérée comme une grande portraitiste de son temps.
Elle a été comparée à Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze.
Son art et sa carrière exceptionnelle en font un témoin privilégié des bouleversements de la fin du XVIIIe siècle, de la Révolution Française et de la Restauration. Fervente royaliste, elle sera successivement peintre de la cour de France, de Marie-Antoinette et de Louis XVI, du Royaume de Naples, de la Cour de l'empereur de Vienne, de l'empereur de Russie et de la Restauration. On lui connaît aussi plusieurs autoportraits, dont deux avec sa fille.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_Vig%C3%A9e_Le_Brun | |||||||||||||||||||||||||||
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BIOGRAPHIE | Hortense de Beauharnais | ||||||||||||||||||||||||||
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Hortense Eugénie Cécile de Beauharnais, reine consort de Hollande (1806-1810), duchesse de Saint-Leu (Saint-Leu-la-Forêt) (1814), née le 10 avril 1783 à Paris et morte le 5 octobre 1837 au château d'Arenenberg dans le canton de Thurgovie en Suisse, était un membre de la famille impériale française, fille de Joséphine de Beauharnais et mère de l'empereur Napoléon III. Elle fut aussi compositrice.
Fille de Marie-Josèphe Tascher de La Pagerie (future Joséphine, impératrice de Napoléon) et de son premier mari le vicomte Alexandre de Beauharnais, elle a pour beau-père l'empereur Napoléon Ier, qui épouse sa mère en 1796, après la mort sur l'échafaud du vicomte en 1794.
Ses parents vivent séparément lorsqu'éclate la Révolution française. En 1789, son père est élu député de la noblesse aux États généraux et préside l'Assemblée Constituante durant les journées de la fuite à Varennes de la famille royale. Durant la Terreur, le vicomte est arrêté puis guillotiné et son épouse est emprisonnée ; mais libérée après la chute de Robespierre, elle reprend sa vie mondaine et devient la maîtresse de Barras, l'homme le plus influent du Directoire.
En 1795, Hortense entre à douze ans dans la pension de Mme Campan à Saint-Germain-en-Laye puis fréquente à sa majorité la haute société consulaire. La même année, le général Bonaparte se fait remarquer en réprimant au canon une insurrection royaliste sur les marches de l'église Saint-Roch à Paris.
Après son mariage avec leur mère, Napoléon décide d'adopter Hortense et son frère aîné, Eugène, le 8 mars 1796.
En 1799, Bonaparte prend le pouvoir et donne à la France un nouveau type de gouvernement : le Consulat. À 16 ans, Hortense est la fille de l'homme le plus puissant de France.
Joséphine, qui tient à se concilier la famille Bonaparte qui la jalouse, voire la hait, souhaite une nouvelle union pour sceller l'alliance des familles Bonaparte et Beauharnais.
Elle fait marier sa fille, Hortense, le 4 janvier 1802 à Louis Bonaparte (1778-1846), l'un des frères cadets du Premier Consul. La cérémonie au palais des Tuileries est célébrée le 6 janvier par le cardinal Caprara. Hortense devient ainsi la belle-sœur de son beau-père. Le couple a trois fils :
Napoléon-Charles Bonaparte (10 octobre 1802 – 5 mai 1807) ;
Napoléon-Louis (11 octobre 1804 – 17 mars 1831) ;
Charles Louis Napoléon (20 avril 1808 – 9 janvier 1873), futur Napoléon III, Empereur des Français. Son père, doutant de sa paternité, ne reconnut Charles Louis Napoléon que sous la pression de son frère.
En 1804, Louis et Hortense font l'acquisition du château de Saint-Leu, qu'elle conserve jusqu'en 1815 et où elle donne des fêtes brillantes.
Le mariage se révèle désastreux : Hortense est follement éprise du général Duroc, aide de camp de l'empereur (certains prétendent qu'ils ont même été amants), tandis que Louis, hypocondriaque, souffre d'une obsession de la persécution, d'une paralysie du bras droit et d'une maladie vénérienne jamais soignée. Il tourmente sa femme de sa jalousie morbide.
Belle, séduisante et intelligente, Hortense tombe amoureuse de Charles de Flahaut, aide de camp de Murat et fils naturel de Talleyrand, dont elle eut un fils naturel, Charles (1811-1865), futur duc de Morny.
Napoléon disait à son propos :
« Hortense, si bonne, si généreuse, si dévouée, n’est pas sans avoir quelques torts avec son mari ; j’en dois convenir, en dehors de toute l’affection que je lui porte et du véritable attachement que je sais qu’elle a pour moi. »
Elle avait pour devises « Fortuna infortuna forti, una » (la fortune et l'infortune ne font qu'une pour le fort) et « Moins connue, moins troublée. Mieux connue, mieux aimée »
Louis devenant roi de Hollande en 1806, elle-même devient reine consort de Hollande (d'où son surnom de reine Hortense). Elle règne jusqu'en 1810, date à laquelle le royaume de Hollande est annexé par Napoléon Ier. Malgré le divorce de l'empereur, son tact lui permet de devenir une des rares intimes de la nouvelle impératrice Marie-Louise d'Autriche de 8 ans sa cadette.
La reine Hortense, férue de musique, compose la mélodie de Le Beau Dunois plus connue sous le titre de Partant pour la Syrie Cette romance composée à Malmaison en 1807, dont les paroles furent écrites par le comte Alexandre de Laborde, eut rapidement un grand succès. Son origine comme sa popularité en feront sous la Restauration un chant de ralliement pour les bonapartistes.
Pendant la Première Restauration, elle flirte quelque temps avec le tsar Alexandre Ier de Russie qui lui accorde sa protection. À la demande de celui-ci, Louis XVIII la fait en 1814 duchesse de Saint-Leu pourvue d'une rente et de terres, ce qui lui permet d'assurer une bonne éducation à ses enfants. Sa mère meurt pendant cette période.
Fidèle à l'Empereur pendant les Cent-Jours, elle est contrainte de gagner la Suisse en 1817 et se réfugie à Arenenberg où elle élève seule ses fils dans le château médiéval délabré qu'elle achète en février 1817 pour 30 000 florins et qu'elle fait restaurer complètement pour le transformer en une résidence d'été.
Ses seuls soutiens sont son frère, réfugié auprès de son beau-père, le roi Maximilien Ier de Bavière (qui l'a créé duc de Leuchtenberg) et leur cousine la grande-duchesse douairière de Bade, Stéphanie. Grâce à la succession de sa mère et à l'intercession de son frère, Eugène, elle dispose d'une fortune de 3 millions qui lui assure un revenu confortable de 120 000 francs
À partir de 1810, elle se rendit chaque année à Aix-les-Bains (dans le giron du Royaume de Sardaigne à l'époque), en cure, elle y revient par la suite avec son fils, le futur Napoléon III. En 1813 elle fait une donation à la ville d'Aix-les-bains pour fonder un hôpital, le futur hôpital de la Reine Hortense.
En 1821 Napoléon meurt en exil, puis en 1824 son frère Eugène et en 1825 le tsar de Russie. Elle s'exile à Rome en 1826, s'installant dans le palais Ruspoli en 1830. Elle perd son fils Napoléon-Louis pendant la révolte italienne en mars 1831.
Cependant, peu après, à la fin d'avril 1831, elle se rend à Paris et, par l'entremise du général d'Houdetot, aide de camp du nouveau roi des Français Louis-Philippe Ier et ancien ami d'Eugène de Beauharnais, elle obtient une entrevue secrète avec le souverain, qui n'oublie pas son intervention en faveur de sa mère, la duchesse d'Orléans, et de sa tante, la princesse de Condé, durant les Cent-Jours.
Il est probable qu'elle voulait discuter des conditions d'un établissement durable en France pour elle et pour son fils ; on a évoqué une possible élévation de Louis-Napoléon à la pairie avec le titre de duc de Saint-Leu La Forêt.
Quoi qu'il en soit, après avoir assisté avec son fils le 5 mai 1831, jour du dixième anniversaire de la mort de l'Empereur, au défilé des bonapartistes venus en pèlerinage à la colonne Vendôme depuis les fenêtres de l'hôtel où elle est descendue rue de la Paix, elle repart rapidement pour l'Angleterre.
Elle ne revient plus en France puisque la première loi d'exil du 10 avril 1832 frappe également, comme famille ayant régné sur la France, les membres de la famille Bonaparte.
La même année, la mort du duc de Reichstadt fait de son fils l'héritier des prétentions bonapartistes.
Gravement souffrante d'un cancer de l'utérus, Hortense lui fait part, par le docteur Henri Conneau, de sa maladie. Il rentre aussitôt, juste à temps pour assister sa mère dans ses derniers instants ; elle meurt le 5 octobre 1837. Le docteur Henri Conneau pratiqua l'autopsie et l'embaumement du corps de la reine Hortense Un Requiem est célébré dans l'église d'Ermatingen le 11 octobre, le corps est ensuite ramené dans la chapelle d'Arenenberg, en attendant l'autorisation du gouvernement français de la ramener à Rueil-Malmaison où elle souhaitait être enterrée près de sa mère dans l'église Saint-Pierre-Saint-Paul. Elle est déposée dans l'église de Rueil le 19 novembre.
Le 9 janvier, son corps est enfermé dans 3 cercueils de plomb, d'acajou et de chêne. Un service funèbre officiel a lieu le 11 janvier 1838, en présence de la famille Tascher de la Pagerie et d'un seul membre de la famille Bonaparte, Caroline. Le 16 décembre 1856, elle est transférée dans la crypte
Des projets de mausolée sont proposés par David d'Angers, puis un monument est réalisé par Bartolini, mais il ne donne pas satisfaction. Le monument définitif, en marbre blanc, est finalement réalisé par Jean-Auguste Barre et inauguré le 27 juin 1858, en présence de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie.
Toute sa vie, Louis-Napoléon, devenu empereur, garda dans son portefeuille la dernière lettre de sa mère.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hortense_de_Beauharnais | |||||||||||||||||||||||||||
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