Outremer - Département(histoire) - La guyanne -973-

Publié à 11:05 par acoeuretacris Tags : outremer
Outremer - Département(histoire) - La guyanne -973-

 

HISTOIRE DE LA GUYANE

N° Département : 973


Découverte


C'est au cours de son troisième voyage, le 5 août 1498, que Christophe COLOMB longe pour la première fois les cotes de la Guyane. Deux ans plus tard, Vicente PINZON explore ce territoire en empruntant l'Oyapock. Les populations indigènes sont alors amérindiennes et se répartissent essentiellement sur le littoral. Traités comme des êtres inférieurs, ceux-ci font rapidement preuve d'une féroce hostilité à l'égard des immigrants. Plusieurs missions de mise en valeur de l'Ile de Cayenne se soldent par de cuisants échecs.




amérindiens


La colonisation


Les grandes compagnies doivent revoir leur position et entreprendre des négociations avec le chef indien Cépérou. En 1643, celui-ci permet néanmoins au gouverneur du Cap Nord, PONCET de Brétigny, de s'installer sur la colline de Cépérou, surplombant l'Île de Cayenne. Ainsi naît la ville de Cayenne. Malgré cela la colonisation de la Guyane est loin d'être une chose acquise. S'ils ont réussi à neutraliser l'hostilité des populations locales, les Européens vont connaître les plus grands déboires avec l'environnement naturel.




Fort Cépérou


A partir de 1669, les premiers esclaves noirs sont amenés en Guyane pour tenter de valoriser cette terre qui manque cruellement de main d'œuvre. Le café, le cacao et d'autres cultures font leur apparition. Il faudra attendre presque un siècle de plus pour qu'une tentative soit de nouveau envisagée. En 1763, alors que la France est terriblement affaiblie par sa défaite dans la guerre de sept ans, CHOISEUL organise une vaste opération destinée à peupler et à valoriser la Guyane. Les gravures publicitaires que les recruteurs projetaient dans les villages miséreux de France, présentaient la Guyane française comme une terre promise (climat idéal, équipements prévus pour l'accueil, ambiance camaraderie dans le travail, etc..). L'expédition de Kourou : c'est 14000 Européens qui vont alors débarquer à Kourou dans des conditions épouvantables.
La plupart d'entre eux vont mourir dans d'atroces conditions ( fièvre jaune, syphilis et dysenterie auront raison des espoirs de ces colons ). Tentant de fuir la maladie, quelques survivants s'installent sur les îles du Diable, rebaptisées par la suite Iles du Salut. Ceux qui retrouvent finalement la santé retournent en France. C'est de leurs récits que naîtra l'image terrible de la Guyane qui, aujourd'hui encore, lui porte préjudice.




Colons


Après cet échec, l'histoire le la Guyane va connaître une période trouble, sans que règne une véritable autorité. Napoléon 1er envoie donc un nouveau gouverneur, Pierre MALOUET, qui est à l'origine de la modernisation de la Guyane. Dès lors on expédie des tonnes d'épices, de bois et de textiles vers la métropole. Cette période de prospérité dure jusqu'a la révolution française. Au début du XIXè siècle, la France subit les effets de la défaite de Trafalgar. Aussi le anglais et les Portugais décident d'occuper la Guyane. Ils débarquent à Cayenne en 1809 et occupent le territoire pendant huit ans, sans toutefois perturber la vie quotidienne des habitants.




Marché en Guyane


Abolition de l'esclavage

Peu à peu, un nouveau souffle de liberté se répand en Guyane. A l'initiative de V. schœlcher , l'esclavagisme est officiellement aboli en 1848 sur les territoires français, le principe d'affranchissement implique que tout esclave touchant le sol français est déclaré libre. Cette décision provoque la fuite massive des esclaves placés sous la coupe des propriétaires brésiliens. Ces derniers réagissent très violemment : en mai 1851, ils se rendent à Mapa pour récupérer 200 esclaves en fuite. Cette affaire soulève le délicat problème des limites du territoire français. Les combats sont alors de plus en plus fréquents aux abords de la frontière, d'autant plus que l'on vient de découvrir de l'or et que le territoire est de plus en plus convoité. En 1900, le verdict tombe et la Guyane perd 26000 Km².

Au même moment, des tonnes d'or sont extraites de la rivière Inini, un affluent du Haut-Maroni, dans le sud-ouest du pays. C'est le début de la ruée vers l'or de la Guyane, qui amènera de nombreux émigrants provenant essentiellement des Antilles.

Avec une économie en déclin, le dépeuplement entraîné par la fermeture du bagne, et un état sanitaire déplorable, la Guyane obtient en 1946 le statut de département français. Le Gouvernement prend rapidement des mesures sanitaires qui ont des résultats immédiats, mais la balance commerciale reste déficitaire, avec des coûts de production élevés.

En 1965, le Centre Spatial Guyanais se construit à Kourou, et l'activité spatiale devient rapidement un élément important de l'économie et de la vie guyanaise.




Statue de V. Schoelcher

Bonjour et bonne journée

Publié à 09:49 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bonne journée

 

Quel que soit...

 

Quel que soit le moment
Quel que soit la raison
Quel que soit l'endroit
Quel que soit l'heure
Quel que soit le sujet

 C'est ce qui est le plus important
C'est d ouvrir son coeur
C'est apporter des joies
C'est comprendre les douleurs
C'est soulager les tracas
C'est la preuve que nous sommes amis

 

C'est de tout partager
Les instants de notre vie
C'est merveilleux l'amitié
Jamais je ne me lasserai
D'être là en cas de besoin
Si vous avez besoin de moi

 

Vous saurez toujours comment faire
Pour me rejoindre les ami(es) c'est fait pour cela
Et ce sera pour moi pur bonheur….

 

(auteur inconnu)

 

Cadeau commun de Judithe

Publié à 09:23 par acoeuretacris
Cadeau commun de Judithe

http://adorablecharity.centerblog.net/

 

Merci Judithe pour ce joli cadeau

gros bisous

 

Cadeau commun de Ennia

Publié à 08:52 par acoeuretacris
Cadeau commun de Ennia

Je vous offre ce tableau avec mon Amitié Sincere  

de vos mots gentils

On ne peut trouver de poésie nulle part si on n'en porte pas en soi.

Hassan Massoudy

Ennia

 

http://ennia.centerblog.net/

  

Merci Ennia pour ce joli tableau

et les mots qui l'accompagnent...

magnifique cadeau

bisous

 

Bonne et douce nuit à tous

Publié à 20:44 par acoeuretacris Tags : bonsoir
Bonne et douce nuit à tous

 

 

Réflexions nocturnes

 

Comme j'aime le silence de la nuit,
Moment précieux de douce détente.
Un temps suspendu entre deux ciels
Qui se prête bien à la méditation
Où les secondes ne comptent plus,
Un temps de paix profonde et de douce sérénité...

Avant de fermer les yeux
Pour le voyage au pays des rêves,
Au milieu de cette nuit perdue
Où tout n'est que silence apaisant,
Je suis venue vous dire :
« Bonne nuit, dormez bien... »

Avant que ne se lève le matin,
Laissez-vous porter par vos rêves
Afin qu'ils ne deviennent pas cauchemars.
Ainsi au petit matin venu,
Heureux serez-vous et joyeusement,
Votre sourire sera parcelle de soleil!

Maintenant je vous laisse...
À votre réveil vous découvrirez
Que, près de vous, j'étais par la pensée.
Avec tendresse, je reviendrai au petit jour
Vous apporter ma joie de vivre
Comme l'oiseau au chant mélodieux.

 

Alexia

 

Cadeau commun de Corinne

Publié à 20:39 par acoeuretacris

Monuments - Le Pont du Gard -

Publié à 17:01 par acoeuretacris Tags : monument pont du gard
Monuments - Le Pont du Gard -
 
Le pont du Gard semble défier les lois de la pesanteur par ses dimensions. Pourtant, ce pont situé sur la commune de Remoulins, dans le Gard, possède une rare élégance. 
 

Grâce aux Romains et à leur parfaite maîtrise de la construction des aqueducs, l’eau courante est de toutes les commodités modernes, l’une des plus anciennes. 
 
 
Ce pont romain enjambe le Gardon, une rivière dont les crues peuvent être considérables. Sur la rive droite, se situe la commune de Vers et sur la rive gauche, la commune de Remoulins. 
 
 
Naissance et évolution du pont du Gard 
 
 
A qui doit-on cette construction colossale ? Les archéologues ont découvert au XVIIe siècle, une inscription latine gravée sur une pierre de l’arche principale du pont.
Elle se résume à trois mots : MENS TOTUM CORIUM.
 
 
 
 
 
Vue d'ensemble du pont du Gard. By Elbisreverri 
 
 
La traduction qui en a été faite est la suivante : L’élévation de l’édifice a été totalement mesurée.
Cette inscription anonyme a probablement été faite par celui qui a conçu et construit l’ouvrage.
 
On ne connaît pas la date exacte de la construction du pont. Les archéologues privilégient la période située entre 40 et 80 de notre ère. 
 

A l’époque, ce type de construction était financé par des fonds publics et privés. Les Romains adoptaient alors des mesures fiscales particulières. 
 
 
 
 
 
Très belle vue du pont du Gard et du Gardon. By Wolfgang Staudt 
 
 
La durée du chantier nous est également inconnu. Par contre, le plus énigmatique dans la construction de cet aqueduc est sa courte durée de fonction. 
 

En effet, pour des raisons inconnues, l’aqueduc a été abandonné entre le Ve et le VIIe siècle. 
Destiné à devenir une carrière de pierres, il a été sauvé car considéré comme une voie de passage très pratique pour la circulation et cela jusqu’au XVIIIe siècle. 
 
 
 
 
By Wolfgang Staudt 
 
 
Le pont du Gard est devenu monument historique en 1914. Enfin, il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l’UNESCO en 1986. 
 
 
Caractéristiques du pont du Gard 
 
Ce pont culmine à 48,77 mètres de haut. C’est le plus élevé des aqueducs antiques. Sa longueur est de 275 m dans sa partie supérieure. 
 
 
En maçonnerie jointe avec du mortier, la partie supérieure est formée d’un ensemble de 35 petites arcades.
Ces arcades supportent le canal couvert par un dallage.
 
 

Il faut souligner que les petites arches du sommet ont une portée de 4,5 mètres ! 
 
 
 
 
Gros plan sur une arcade. By Mason.flickr 
 
 
Le matériau utilisé est la pierre de Vers, un calcaire coquillier extrait des carrières de Vers-Pont-du-Gard, situées à quelques kilomètres, toujours exploitées.
Afin de franchir le Gardon, rivière au débit très irrégulier surtout pendant les grandes crues de printemps, l’architecte a superposé trois étages d’arches.
Ce pont canalise les eaux d’une telle façon que toutes les piles se trouvent au sec durant la plus grande partie de l’année.
 
 
 
 
 
Le Gardon peut avoir de fortes crues. By Wolfgang Staudt 
 
 
Le pont routier qui est accolé aux arches de l’étage inférieur a été achevé en 1747. Cette décision a été prise afin que la circulation puisse s’effectuer sans endommager l’ouvrage. Effectivement, il ne faut pas oublier que ce pont n’a jamais été conçu pour le trafic routier. 
 
 
 
 
Vue inférieure d'une arche. By Wolfgang Staudt 
 
 
Les Romains avaient conçu des engins de levage très ingénieux qui ont été utilisés pour la construction de l’aqueduc.
Grâce à ces engins, on estime que moins de 1 000 personnes ont travaillé sur le chantier.
 
 
 
Un ensemble très complexe 
 
Le pont du Gard n’est que la réalisation la plus spectaculaire d’un ensemble qui traduit bien le génie romain en matière de constructions. 
 

Un aqueduc « du latin, aqua (eau), et ducere (conduire) «, conduit l’eau d’une source vers un bassin de réception. 
 

Pour l’aqueduc du Gard, la source, dite de l’Eure, se trouve dans la vallée de l’Alzon, près d’Uzès. Elle se situe à 72 mètres d’altitude. 
 
 
 
 
By Altuwa 
 
 
Pour conduire l’eau de sa source jusqu’à la ville de Nîmes, les ingénieurs romains ont dû enterrer le canal et construire bien d’autres ponts. 
 

Ainsi, si vous vous promenez dans la région, vous pourrez repérer d’autres ouvrages, aujourd’hui en ruines, qui faisaient initialement partie de l’ensemble, par exemple, le pont-aqueduc de Bornègre, sur la D3 vers Argilliers. 
 
 
D'autres aqueducs romains 
 
 
Aqueduc de Fréjus (Var. France) 
 
 
Cet aqueduc date du Ier siècle de notre ère. Il menait l'eau jusqu'aux portes de Rome. Il en reste de majestueux fragments. 
 
 
 
 
Ruines de l'aqueduc de Frejus. By Fabrice Terrasson 
 
 
Vaison-La-Romaine (Vaucluse. France) 
 
 
Vaison-La-Romaine était une cité romaine très active. Elle était approvisionnée en eau au moyen de deux aqueducs branchés sur deux sources voisines. 
 
 
 
 
Voie dallée de Vaison-La-Romaine qui mesure 4,20 mètres de large. Elle permettait la circulation simultanée des chariots et des piétons. By Dvdbramhall 
 
 
Leur débit total donnait environ 500 litres d'eau par jour et par habitant, ce qui est proche de notre norme actuelle. 




 

Parcs, réserves... - Le krakatoa -

Publié à 16:00 par acoeuretacris Tags : réserves parcs
Parcs, réserves... - Le krakatoa -
Proche de la côte ouest de Java, se trouve l’île de Krakatoa. Cette île est devenue célèbre après l’éruption du volcan, le Perbuatan, en 1883 d’une exceptionnelle violence.


Aujourd’hui, le Krakatoa fait partie d’un parc national protégé.


Bien que le cataclysme du 19e siècle ait provoqué la mort de milliers de personnes, cette éruption a permis aux scientifiques de collecter de nombreuses informations sur les conséquences d’une éruption de cette ampleur.


La colère du volcan a également permis d’assurer la survie du rhinocéros de Java.

L’éruption du Krakatoa


Le 27 août 1883, le Perbuatan, volcan sur l’île de Krakatoa, dans le détroit de la Sonde, est secoué par une éruption d’une rare violence.


L’éruption est suivie d’un tsunami gigantesque. La catastrophe provoque la mort de milliers de personnes, non pas dans l’île qui est déserte, mais sur la mer et sur les rivages proches de Java et Sumatra.

Jusqu’à cette journée fatidique, Krakatoa était une île qui mesurait 9 Km de long sur 5 Km de large. Elle était couverte d’une végétation luxuriante typique des régions tropicales humides.

On considérait que le volcan était éteint. Les premiers signes de reprise d’activité apparurent en mai et s’intensifièrent pour atteindre leur intensité maximale les 26 et 27 août.

Eruption du Krakatoa commencée en 1997 et qui se poursuit toujours. Image Flydime

Une première explosion énorme projeta 20 km3 de rochers dans l’atmosphère et forma un immense trou béant au fond de la mer.


Des millions de litres d’eau s’y engouffrèrent, provoquant une deuxième explosion gigantesque. On entendit la déflagration à Brisbane à 4 000 Km de là.


Un énorme tsunami balaya les côtes faisant 36 000 morts. Il parcourut des milliers de kilomètres avant de perdre de sa force. On le signala jusqu’à San Francisco.

Gunung Batok. Image Michael Day

A Merak, la vague de 46 m déferla sur la ville ; quand elle se retira, rien n’indiquait que l’endroit ait jamais été habité. A Teluk Betung, grand port de la région de Sumatra, l’eau monta à 22 m, nivelant tout.

Une oscillation anormale des eaux a été enregistrée jusque dans le golfe de Gascogne et dans la Manche, à 18 000 Km du lieu de la catastrophe.

Les conséquences de l’éruption

Le panache de cendres volcaniques monta à 40 Km dans l’atmosphère et répandit suffisamment de particules pour abaisser la température moyenne mondiale de 0,25°C l’année suivante.

L’éruption fut à l’origine des couchers de soleil flamboyants, puis rouge lie-de-vin, notamment en Grande-Bretagne.


Dans plusieurs villes des Etats-Unis, des lueurs rougeoyantes furent prises pour des incendies et l’on fit appel aux pompiers.


Ces phénomènes se manifestèrent pendant environ trois ans. (Citation le Krakatoa, Mémoire de l'Humanité sous le direction de Nadeije Laneyrie-Dagen, maître de conférence à l'université de Lille-III)

On en connaît aujourd’hui la raison. Les particules de lave pulvérisées montées dans la stratosphère accomplissent plusieurs fois le tour du globe et provoquent ces étranges diffractions de la lumière.

Eruption de l'Anak Krakatoa . Image dhitterrz

Mais, l’éruption a eu des effets bénéfiques sur l’environnement local. Un an seulement après le cataclysme, de l’herbe pointait sur les bouts d’îlots épargnés. Deux ans plus tard, 26 espèces de plantes y poussaient et en 1924, ces fragments de terre étaient recouverts d’une forêt dense.

Les régions proches comme Lampung, infertiles avant l’éruption, devinrent très fertiles. Cela attira une population importante.

A Java, plus de 100 millions de personnes vivent sous la menace constante d’une trentaine de volcans. Mais la richesse des terres permet jusqu’à trois récoltes de riz annuelles.

L’enfant du Krakatoa

Cette terrible éruption a donné naissance à un nouveau cône, Anak Krakatoa (le fils de Krakatoa), actif depuis1930.

Anak Krakatoa . Image Java Tourism

Depuis, 35 éruptions se sont succédées, la dernière ayant eu lieu en 1997 et ont progressivement fait grandir l’île.
Aujourd’hui, haut de 181 mètres sur 2 Km de diamètre, Arak Krakatoa offre d’exceptionnelles possibilités d’étude aux géologues et aux botanistes.

Le parc national d’Ujung Kulon

Le parc occupe 76 000 ha, à la pointe ouest de Java, couverts de forêts, de plaines et de mangroves. Il inclut l’île de Krakatoa.

Ce parc abrite la dernière population de rhinocéros de Java. Cette espèce a bénéficié de l’éruption de 1883. En effet, elle permit à une population d’y vivre dans une relative sécurité alors que ces rhinocéros avaient déjà disparu depuis 1934 du reste de Java.

Java. Ujung Kulon . Image chatfly

En dehors du rhinocéros, le parc est le refuge de nombreuses espèces gravement menacées. L’accès à cette région est d’ailleurs rigoureusement réglementé.
La plupart des mammifères présents sont soumis à une étroite surveillance :

Le léopard qui est devenu le plus grand prédateur du parc, le dhole, le gibbon argenté endémique à la région ou le macaque cynomolgus.

Java. Gibbon argenté. Image Lip Kee

Les pâturages, sur la côte est, constituent des réservoirs de faune. Parmi les bantengs et les paons, des sangliers fouillent le sol à la recherche de racines.
L’avifaune est très riche avec 270 espèces répertoriées dont 3 espèces de cigognes.

Volcan Ijen à l'est de Java . Image Flydime

Le climat est favorable aux reptiles. Au moins neuf espèces cohabitent dont les crocodiles ou d’énormes pythons réticulés.

Tous les végétaux et tous les animaux présents sur l’île de Krakatoa ont dû franchir les 44 Km de mer qui séparent ces îlots de l’île principale. Les végétaux ont été apportés par les vents, les courants marins et les oiseaux.

Aujourd’hui, plus de 400 espèces de plantes poussent dans les îles.

Ijen. Ce volcan situé sur l'île de Java se présente sous la forme d'une caldeira, la caldeira de Kendeng. Image Flydime

Les récifs coralliens qui bordent la côte d’Ujung Kulon sont constitués à 90% par des coraux du genre Acropora et Pocillopora, tandis que la mer est peuplée de poissons pélagiques et d’espèces récifales; une diversité qui fait de ces eaux côtières l’habitat marin le plus riche des îles de la Sonde.

Sport et Olympisme - Renaissance des jeux -

Publié à 15:23 par acoeuretacris Tags : sport
Sport et Olympisme - Renaissance des jeux -

Pierre de Coubertin

 

23 juin 1894

 

 

Renaissance des Jeux Olympiques
 
 
 
Né à Paris, rue Oudinot, le 1er janvier 1863, dans une famille bourgeoise, catholique et monarchiste, Pierre de Coubertin se tourne très tôt vers la pédagogie.
 
 

Sportif comme de bien entendu, et prédestiné au métier des armes, Pierre de Coubertin découvre en Angleterre la place du sport dans les études et la formation des élites.

 

Il en est émerveillé. L'idée que le sport contribue à l'épanouissement de la personnalité et à la formation du caractère ne va pas alors de soi. Beaucoup de médecins et d'enseignants s'y opposent au nom de la santé et de la discipline.

 

Pierre de Coubertin avance dès le 25 novembre 1892 l'idée d'«internationaliser le sport». Il n'a alors que 29 ans ! Il porte son projet à bout de bras, jusqu'à la création officielle du CIO. Celui-ci se donne pour mission de recréer les jeux antiques en évitant les excès du professionnalisme qui avaient gâté ces jeux sur leur fin.

 

Le comité se donne symboliquement un premier président grec en la personne de Demetriou Vikelas et décide d'organiser les premiers jeux à Athènes (mais dès 1896, Pierre de Coubertin prendra la présidence du CIO et la conservera jusqu'en 1925).

 

Les premiers jeux se déroulent effectivement deux ans plus tard à Athènes, du 6 au 15 avril 1896. Ils réunissent en tout et pour tout 311 athlètes représentant 13 nations et 9 disciplines. Autant dire qu'ils ne recueillent guère d'écho dans le Landernau européen.

 

Conformément à la charte du comité olympique, les participants se doivent d'être amateurs (à l'exception des escrimeurs), ce qui ne fait pas de problème à l'époque, le sport étant exclusivement l'affaire des jeunes gens des classes aisées.

 

 

Détournement d'idée
 
 

Pierre de Coubertin écrit dès 1892 : «La première caractéristique essentielle de l'Olympisme, c'est d'être une religion. En ciselant son corps par l'exercice comme le fait le sculpteur d'une statue, l'athlète moderne exalte sa patrie, sa race, son drapeau». En 1908, il reprend à son compte la célèbre formule d'un évêque : «L'important n'est pas de gagner mais de participer» ...Il conçoit lui-même dans les années 1920 le drapeau officiel de l'olympisme avec cinq anneaux entrelacés représentant les continents et dont les couleurs correspondent à toutes les couleurs qui figurent sur les drapeaux nationaux.

 

Le jeune baron impose peu à peu sa conception du sport comme moyen d'épanouissement individuel et instrument de cohésion sociale. Il y réussit au-delà de toute espérance ! Le sport et les Jeux Olympiques eux-mêmes vont en effet être récupérés par des gouvernants avides de préparer la jeunesse à ses devoirs civiques et militaires. C'est ainsi qu'aux Jeux de Berlin, en 1936, sous la présidence du Führer, l'hygiénisme olympique flirte dangereusement avec le culte du surhomme tel que le pratiquent les nazis.

 

Les Jeux Olympiques connaîtront encore de nombreuses avanies liées au contexte politique du moment (Mexico, Munich, Moscou....) mais ils surmonteront à chaque fois les épreuves, forts de l'espérance que placent en eux tous les hommes de bonne volonté.

 

25 janvier 1924

 

Premiers Jeux Olympiques d'hiver

 

Le25 janvier 1924 débutent à Chamonix les premiers Jeux Olympiques d'hiver avec 16 nations participantes. Cette initiative consacre la vogue des sports d'hiver. Elle survient 28 ans après la naissance des premières Olympiades modernes à Athènes, à l'initiative du baron Pierre de Coubertin.

Sport et Olympisme - Naissance des Jeux -

Publié à 15:09 par acoeuretacris Tags : sport
Sport et Olympisme - Naissance des Jeux -

 

1er juillet 776 avant JC

 

 

Naissance des Jeux Olympiques
 
 
Une lointaine origine
 

Avant ces premiers Jeux Olympiques, les Grecs avaient déjà l'habitude des compétitions sportives. Celles-ci n'étaient d'ailleurs pas l'exclusivité d'Olympie.

 

Beaucoup de compétitions similaires réunissaient périodiquement les Grecs dans différents sanctuaires. Elles étaient organisées pour remédier pacifiquement aux guerres, célébrer la gloire d'un guerrier mort au combat ou encore pour honorer un juste. Leur durée variait au fil du temps. Ainsi, d'une journée, les Jeux Olympiques furent étalés sur cinq jours, puis sur sept. Leur organisation était confiée à des magistrats appelés Hellanodices, qui veillaient au respect des règles et surveillaient l'entraînement des athlètes.

 

 

Sur le site d'Olympie, situé dans une région de collines verdoyantes et boisées à l'ouest du Péloponnèse, loin de toute cité importante, on peut encore voir le lieu des compétitions avec deux pierres rainurées qui délimitent la longueur d'un stade. Le public se tenait de part et d'autre de la piste sur de simples talus.

 

 

 

Stèle

 

 

Lelieu des compétitions était entouré de divers temples et édifices utilitaires.

 

Le plus renommé était évidemment le temple consacré à Zeus, avec une statue monumentale du dieu par le sculpteur Phidias (Ve siècle avant JC).

 

Cette statue était constituée d'une structure en bois revêtue d'or et d'ivoire, d'où son qualificatif de chryséléphantine, d'après deux mots grecs qui désignent l'or et l'ivoire. Elle figurait parmi les Sept Merveilles du monde antique.

 

 

Union sacrée
 
 

Pendant la durée des Jeux, les guerres entre les cités sont interrompues et une trêve sacrée permet aux concurrents d'arriver sans encombre dans la ville sacrée. De lourdes amendes sont prévues pour les contrevenants et leur non-paiement entraîne la perte définitive de la citoyenneté grecque.

 

Les Jeux Olympiques se renouvellent tous les quatre ans. La période intermédiaire est appelée olympiade. Longtemps les Grecs eurent l'habitude de compter le temps en olympiades (soit en périodes de quatre ans).

 

Le premier jour des Jeux est consacré aux sacrifices religieux en l'honneur de Zeus, son épouse Héra et le héros Pélops, fondateur légendaire des Jeux. Les Jeux se terminent le septième jour par la remise aux vainqueurs d'une couronne d'olivier tressée ou d'une certaine quantité d'huile tirée des oliviers sacrés d'Athéna.

 

Les athlètes qui ont gagné quatre fois de suite les Jeux Olympiques reçoivent dans leur cité, après leur mort, un culte comparable à celui d'un demi-dieu. Certains ambitieux, désireux de se faire élire à la tête de leur cité, vont eux-mêmes chercher aux Jeux une victoire prestigieuse. C'est le cas du grand Alcibiade, homme politique athénien du Ve siècle avant JC.

 

À l'orée de notre ère, les empereurs romains se montrent également désireux de briller à Olympie. Ainsi Néron, proclamé vainqueur d'une course de chars malgré une chute malencontreuse.

 

 

Les épreuves
 

À Olympie, les Jeux ont pu accueillir jusqu'à 40.000 spectateurs. L'assistance est exclusivement masculine. Une seule femme, la prêtresse du sanctuaire local de Déméter, a le droit d'assister aux compétitions.

 

La chronique raconte qu'une femme, Kallipatera, fit exception à la règle. Elle était de la famille de Milon de Crotone, six fois vainqueur aux Jeux, et voulait assister sous un déguisement masculin aux évolutions de son fils, dont elle avait elle-même surveillé l'entraînement. Son fils ayant gagné une épreuve, elle laissa tomber sa tunique sous l'effet de l'émotion et révéla son sexe. Eu égard à sa famille prestigieuse, elle ne fut pas punie mais après elle, il fut décidé que les entraîneurs devraient être nus à l'égal des athlètes.

 

Les athlètes qui s'affrontent à Olympie comme dans toutes les compétitions panhelléniques sont eux-mêmes exclusivement masculins. Ils se présentent aux épreuves nus et oints d'huile. Ils se douchent soigneusement avant et après chaque épreuve. Leur nécessaire de toilette se compose d'un petit flacon d'huile, d'une éponge pour les ablutions et d'un racloir de bronze pour éliminer après l'exercice toute trace de sueur, d'huile et de sable.

 

Un joueur de flûte accompagne les athlètes pour rythmer tous les exercices, de l'assouplissement au lancer du disque en passant par les épreuves du pentathlon.

 

 

 

Lutteurs

 

 

Les épreuves, décomposées en catégories selon l'âge du participant, sont de trois types : musical, gymnique et hippique.

 

Ces épreuves varient selon les époques. Ainsi, les Jeux Olympiques se limitent dans les premiers temps à une course de vitesse sur une longueur d'un stade. Une deuxième course, le diaulique (sur deux stades soit 384,54 m), apparaît lors de la XIVe olympiade et il faut attendre la XVIIIe, en 708 avant JC, pour que s'ajoutent le pentathlon et la lutte.

 

Le programme des épreuves s'est stabilisé au bout d'un siècle seulement, offrant aux spectateurs un choix d'une belle diversité :

 

– la course de vitesse sur une longueur d'un stade,
– la course double ou diaulique (sur deux stades),
– la course de fond ou dolique (sur 24 stades, soit 4614 mètres),
– le pugilat est un combat entre lutteurs dont les poings sont gantés de cestes,
– le pancrace est un exercice combinant la lutte (combat au corps à corps) et le pugilat,
– l'hoplitodrome est une épreuve qui met aux prises des hoplites, fantassins lourdement armés qui pratiquent le combat collectif,
– le pentathlon (saut, lancer du disque, lancer du javelot, course à pied et lutte),
– les courses de chars et de chevaux montés (ces courses disparurent en l'an 68 avant JC),
– le pyrrhique (danse en arme),
– le lampadédromie est une course aux flambeaux pouvant se pratiquer comme l'hoplitodrome,
– le concours musical, qui n'est pas pratiqué aux Jeux Olympiques, consiste à réciter des poèmes d'Homère en s'accompagnant d'une cithare (la musique a fait l'objet sur le tard d'un concours indépendant).

 

Si les femmes sont exclues des Jeux Olympiques, elles peuvent toutefois concourir à certains autres jeux, du moins à partir de notre ère.

 

Les tricheries et les violences sont à l'origine sévèrement prohibées. À Olympie, il est interdit de provoquer la mort de son adversaire et si cela se produit malgré tout, c'est à la victime que revient à titre posthume l'honneur de la victoire. Ces prohibitions connaissent de sévères entorses à l'orée de notre ère. Sous l'influence des Romains qui occupent alors la Grèce, les jeux deviennent de véritables combats de gladiateurs, spectaculaires et violents, plus que sportifs.

 

Les rémunérations exorbitantes des athlètes et de leurs entraîneurs encouragent par ailleurs la corruption et la tricherie.

 

 

Mort et renaissance des Jeux
 

Tous les jeux panhelléniques, y compris les Jeux Olympiques, ont été abolis par l'empereur romain Théodose 1er en 393 après JC, sous l'influence de l'évêque de Milan, saint Ambroise. Celui-ci voulait en finir avec les rites païens et la violence coutumière aux jeux sur leur fin. Le site d'Olympie est ensuite tombé dans l'oubli, victime de la dépopulation du Péloponnèse et des invasions slaves au VIe siècle de notre ère.

 

C'est seulement en 1768 qu'un voyageur français en a retrouvé l'emplacement en se fiant aux indications de Pausanias. Ce Grec de Lydie avait publié vers 160 après JC une Description de la Grèce (Periégesis Hellados ou Périégèse) en dix livres qui est considérée comme le premier guide touristique.

 

En l'an 1896 de notre ère, le baron Pierre de Coubertin a relevé la tradition olympique et inauguré à Athènes les premiers Jeux Olympiques de l'ère moderne, avec l'espoir qu'ils contribuent - comme leurs prédécesseurs - au rapprochement entre les peuples.....