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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
HISTOIRE DE LA GUYANE
N° Département : 973
Découverte
C'est au cours de son troisième voyage, le 5 août 1498, que Christophe COLOMB longe pour la première fois les cotes de la Guyane. Deux ans plus tard, Vicente PINZON explore ce territoire en empruntant l'Oyapock. Les populations indigènes sont alors amérindiennes et se répartissent essentiellement sur le littoral. Traités comme des êtres inférieurs, ceux-ci font rapidement preuve d'une féroce hostilité à l'égard des immigrants. Plusieurs missions de mise en valeur de l'Ile de Cayenne se soldent par de cuisants échecs.
amérindiens
La colonisation
Les grandes compagnies doivent revoir leur position et entreprendre des négociations avec le chef indien Cépérou. En 1643, celui-ci permet néanmoins au gouverneur du Cap Nord, PONCET de Brétigny, de s'installer sur la colline de Cépérou, surplombant l'Île de Cayenne. Ainsi naît la ville de Cayenne. Malgré cela la colonisation de la Guyane est loin d'être une chose acquise. S'ils ont réussi à neutraliser l'hostilité des populations locales, les Européens vont connaître les plus grands déboires avec l'environnement naturel.
Fort Cépérou
A partir de 1669, les premiers esclaves noirs sont amenés en Guyane pour tenter de valoriser cette terre qui manque cruellement de main d'œuvre. Le café, le cacao et d'autres cultures font leur apparition. Il faudra attendre presque un siècle de plus pour qu'une tentative soit de nouveau envisagée. En 1763, alors que la France est terriblement affaiblie par sa défaite dans la guerre de sept ans, CHOISEUL organise une vaste opération destinée à peupler et à valoriser la Guyane. Les gravures publicitaires que les recruteurs projetaient dans les villages miséreux de France, présentaient la Guyane française comme une terre promise (climat idéal, équipements prévus pour l'accueil, ambiance camaraderie dans le travail, etc..). L'expédition de Kourou : c'est 14000 Européens qui vont alors débarquer à Kourou dans des conditions épouvantables.
La plupart d'entre eux vont mourir dans d'atroces conditions ( fièvre jaune, syphilis et dysenterie auront raison des espoirs de ces colons ). Tentant de fuir la maladie, quelques survivants s'installent sur les îles du Diable, rebaptisées par la suite Iles du Salut. Ceux qui retrouvent finalement la santé retournent en France. C'est de leurs récits que naîtra l'image terrible de la Guyane qui, aujourd'hui encore, lui porte préjudice.
Colons
Après cet échec, l'histoire le la Guyane va connaître une période trouble, sans que règne une véritable autorité. Napoléon 1er envoie donc un nouveau gouverneur, Pierre MALOUET, qui est à l'origine de la modernisation de la Guyane. Dès lors on expédie des tonnes d'épices, de bois et de textiles vers la métropole. Cette période de prospérité dure jusqu'a la révolution française. Au début du XIXè siècle, la France subit les effets de la défaite de Trafalgar. Aussi le anglais et les Portugais décident d'occuper la Guyane. Ils débarquent à Cayenne en 1809 et occupent le territoire pendant huit ans, sans toutefois perturber la vie quotidienne des habitants.
Marché en Guyane
Abolition de l'esclavage
Peu à peu, un nouveau souffle de liberté se répand en Guyane. A l'initiative de V. schœlcher , l'esclavagisme est officiellement aboli en 1848 sur les territoires français, le principe d'affranchissement implique que tout esclave touchant le sol français est déclaré libre. Cette décision provoque la fuite massive des esclaves placés sous la coupe des propriétaires brésiliens. Ces derniers réagissent très violemment : en mai 1851, ils se rendent à Mapa pour récupérer 200 esclaves en fuite. Cette affaire soulève le délicat problème des limites du territoire français. Les combats sont alors de plus en plus fréquents aux abords de la frontière, d'autant plus que l'on vient de découvrir de l'or et que le territoire est de plus en plus convoité. En 1900, le verdict tombe et la Guyane perd 26000 Km².
Au même moment, des tonnes d'or sont extraites de la rivière Inini, un affluent du Haut-Maroni, dans le sud-ouest du pays. C'est le début de la ruée vers l'or de la Guyane, qui amènera de nombreux émigrants provenant essentiellement des Antilles.
Avec une économie en déclin, le dépeuplement entraîné par la fermeture du bagne, et un état sanitaire déplorable, la Guyane obtient en 1946 le statut de département français. Le Gouvernement prend rapidement des mesures sanitaires qui ont des résultats immédiats, mais la balance commerciale reste déficitaire, avec des coûts de production élevés.
En 1965, le Centre Spatial Guyanais se construit à Kourou, et l'activité spatiale devient rapidement un élément important de l'économie et de la vie guyanaise.
Statue de V. Schoelcher
Quel que soit...
Quel que soit le moment
Quel que soit la raison
Quel que soit l'endroit
Quel que soit l'heure
Quel que soit le sujet
C'est ce qui est le plus important
C'est d ouvrir son coeur
C'est apporter des joies
C'est comprendre les douleurs
C'est soulager les tracas
C'est la preuve que nous sommes amis
C'est de tout partager
Les instants de notre vie
C'est merveilleux l'amitié
Jamais je ne me lasserai
D'être là en cas de besoin
Si vous avez besoin de moi
Vous saurez toujours comment faire
Pour me rejoindre les ami(es) c'est fait pour cela
Et ce sera pour moi pur bonheur….
(auteur inconnu)
Je vous offre ce tableau avec mon Amitié Sincere
de vos mots gentils
On ne peut trouver de poésie nulle part si on n'en porte pas en soi.
Hassan Massoudy
Ennia
Merci Ennia pour ce joli tableau
et les mots qui l'accompagnent...
magnifique cadeau
bisous
Réflexions nocturnes
Comme j'aime le silence de la nuit,
Moment précieux de douce détente.
Un temps suspendu entre deux ciels
Qui se prête bien à la méditation
Où les secondes ne comptent plus,
Un temps de paix profonde et de douce sérénité...
Avant de fermer les yeux
Pour le voyage au pays des rêves,
Au milieu de cette nuit perdue
Où tout n'est que silence apaisant,
Je suis venue vous dire :
« Bonne nuit, dormez bien... »
Avant que ne se lève le matin,
Laissez-vous porter par vos rêves
Afin qu'ils ne deviennent pas cauchemars.
Ainsi au petit matin venu,
Heureux serez-vous et joyeusement,
Votre sourire sera parcelle de soleil!
Maintenant je vous laisse...
À votre réveil vous découvrirez
Que, près de vous, j'étais par la pensée.
Avec tendresse, je reviendrai au petit jour
Vous apporter ma joie de vivre
Comme l'oiseau au chant mélodieux.
Alexia
Pierre de Coubertin
23 juin 1894
Sportif comme de bien entendu, et prédestiné au métier des armes, Pierre de Coubertin découvre en Angleterre la place du sport dans les études et la formation des élites.
Il en est émerveillé. L'idée que le sport contribue à l'épanouissement de la personnalité et à la formation du caractère ne va pas alors de soi. Beaucoup de médecins et d'enseignants s'y opposent au nom de la santé et de la discipline.
Pierre de Coubertin avance dès le 25 novembre 1892 l'idée d'«internationaliser le sport». Il n'a alors que 29 ans ! Il porte son projet à bout de bras, jusqu'à la création officielle du CIO. Celui-ci se donne pour mission de recréer les jeux antiques en évitant les excès du professionnalisme qui avaient gâté ces jeux sur leur fin.
Le comité se donne symboliquement un premier président grec en la personne de Demetriou Vikelas et décide d'organiser les premiers jeux à Athènes (mais dès 1896, Pierre de Coubertin prendra la présidence du CIO et la conservera jusqu'en 1925).
Les premiers jeux se déroulent effectivement deux ans plus tard à Athènes, du 6 au 15 avril 1896. Ils réunissent en tout et pour tout 311 athlètes représentant 13 nations et 9 disciplines. Autant dire qu'ils ne recueillent guère d'écho dans le Landernau européen.
Conformément à la charte du comité olympique, les participants se doivent d'être amateurs (à l'exception des escrimeurs), ce qui ne fait pas de problème à l'époque, le sport étant exclusivement l'affaire des jeunes gens des classes aisées.
Pierre de Coubertin écrit dès 1892 : «La première caractéristique essentielle de l'Olympisme, c'est d'être une religion. En ciselant son corps par l'exercice comme le fait le sculpteur d'une statue, l'athlète moderne exalte sa patrie, sa race, son drapeau». En 1908, il reprend à son compte la célèbre formule d'un évêque : «L'important n'est pas de gagner mais de participer» ...Il conçoit lui-même dans les années 1920 le drapeau officiel de l'olympisme avec cinq anneaux entrelacés représentant les continents et dont les couleurs correspondent à toutes les couleurs qui figurent sur les drapeaux nationaux.
Le jeune baron impose peu à peu sa conception du sport comme moyen d'épanouissement individuel et instrument de cohésion sociale. Il y réussit au-delà de toute espérance ! Le sport et les Jeux Olympiques eux-mêmes vont en effet être récupérés par des gouvernants avides de préparer la jeunesse à ses devoirs civiques et militaires. C'est ainsi qu'aux Jeux de Berlin, en 1936, sous la présidence du Führer, l'hygiénisme olympique flirte dangereusement avec le culte du surhomme tel que le pratiquent les nazis.
Les Jeux Olympiques connaîtront encore de nombreuses avanies liées au contexte politique du moment (Mexico, Munich, Moscou....) mais ils surmonteront à chaque fois les épreuves, forts de l'espérance que placent en eux tous les hommes de bonne volonté.
25 janvier 1924
Le25 janvier 1924 débutent à Chamonix les premiers Jeux Olympiques d'hiver avec 16 nations participantes. Cette initiative consacre la vogue des sports d'hiver. Elle survient 28 ans après la naissance des premières Olympiades modernes à Athènes, à l'initiative du baron Pierre de Coubertin.
1er juillet 776 avant JC
Avant ces premiers Jeux Olympiques, les Grecs avaient déjà l'habitude des compétitions sportives. Celles-ci n'étaient d'ailleurs pas l'exclusivité d'Olympie.
Beaucoup de compétitions similaires réunissaient périodiquement les Grecs dans différents sanctuaires. Elles étaient organisées pour remédier pacifiquement aux guerres, célébrer la gloire d'un guerrier mort au combat ou encore pour honorer un juste. Leur durée variait au fil du temps. Ainsi, d'une journée, les Jeux Olympiques furent étalés sur cinq jours, puis sur sept. Leur organisation était confiée à des magistrats appelés Hellanodices, qui veillaient au respect des règles et surveillaient l'entraînement des athlètes.
Sur le site d'Olympie, situé dans une région de collines verdoyantes et boisées à l'ouest du Péloponnèse, loin de toute cité importante, on peut encore voir le lieu des compétitions avec deux pierres rainurées qui délimitent la longueur d'un stade. Le public se tenait de part et d'autre de la piste sur de simples talus.
Stèle
Lelieu des compétitions était entouré de divers temples et édifices utilitaires.
Le plus renommé était évidemment le temple consacré à Zeus, avec une statue monumentale du dieu par le sculpteur Phidias (Ve siècle avant JC).
Cette statue était constituée d'une structure en bois revêtue d'or et d'ivoire, d'où son qualificatif de chryséléphantine, d'après deux mots grecs qui désignent l'or et l'ivoire. Elle figurait parmi les Sept Merveilles du monde antique.
Pendant la durée des Jeux, les guerres entre les cités sont interrompues et une trêve sacrée permet aux concurrents d'arriver sans encombre dans la ville sacrée. De lourdes amendes sont prévues pour les contrevenants et leur non-paiement entraîne la perte définitive de la citoyenneté grecque.
Les Jeux Olympiques se renouvellent tous les quatre ans. La période intermédiaire est appelée olympiade. Longtemps les Grecs eurent l'habitude de compter le temps en olympiades (soit en périodes de quatre ans).
Le premier jour des Jeux est consacré aux sacrifices religieux en l'honneur de Zeus, son épouse Héra et le héros Pélops, fondateur légendaire des Jeux. Les Jeux se terminent le septième jour par la remise aux vainqueurs d'une couronne d'olivier tressée ou d'une certaine quantité d'huile tirée des oliviers sacrés d'Athéna.
Les athlètes qui ont gagné quatre fois de suite les Jeux Olympiques reçoivent dans leur cité, après leur mort, un culte comparable à celui d'un demi-dieu. Certains ambitieux, désireux de se faire élire à la tête de leur cité, vont eux-mêmes chercher aux Jeux une victoire prestigieuse. C'est le cas du grand Alcibiade, homme politique athénien du Ve siècle avant JC.
À l'orée de notre ère, les empereurs romains se montrent également désireux de briller à Olympie. Ainsi Néron, proclamé vainqueur d'une course de chars malgré une chute malencontreuse.
À Olympie, les Jeux ont pu accueillir jusqu'à 40.000 spectateurs. L'assistance est exclusivement masculine. Une seule femme, la prêtresse du sanctuaire local de Déméter, a le droit d'assister aux compétitions.
La chronique raconte qu'une femme, Kallipatera, fit exception à la règle. Elle était de la famille de Milon de Crotone, six fois vainqueur aux Jeux, et voulait assister sous un déguisement masculin aux évolutions de son fils, dont elle avait elle-même surveillé l'entraînement. Son fils ayant gagné une épreuve, elle laissa tomber sa tunique sous l'effet de l'émotion et révéla son sexe. Eu égard à sa famille prestigieuse, elle ne fut pas punie mais après elle, il fut décidé que les entraîneurs devraient être nus à l'égal des athlètes.
Les athlètes qui s'affrontent à Olympie comme dans toutes les compétitions panhelléniques sont eux-mêmes exclusivement masculins. Ils se présentent aux épreuves nus et oints d'huile. Ils se douchent soigneusement avant et après chaque épreuve. Leur nécessaire de toilette se compose d'un petit flacon d'huile, d'une éponge pour les ablutions et d'un racloir de bronze pour éliminer après l'exercice toute trace de sueur, d'huile et de sable.
Un joueur de flûte accompagne les athlètes pour rythmer tous les exercices, de l'assouplissement au lancer du disque en passant par les épreuves du pentathlon.
Lutteurs
Les épreuves, décomposées en catégories selon l'âge du participant, sont de trois types : musical, gymnique et hippique.
Ces épreuves varient selon les époques. Ainsi, les Jeux Olympiques se limitent dans les premiers temps à une course de vitesse sur une longueur d'un stade. Une deuxième course, le diaulique (sur deux stades soit 384,54 m), apparaît lors de la XIVe olympiade et il faut attendre la XVIIIe, en 708 avant JC, pour que s'ajoutent le pentathlon et la lutte.
Le programme des épreuves s'est stabilisé au bout d'un siècle seulement, offrant aux spectateurs un choix d'une belle diversité :
– la course de vitesse sur une longueur d'un stade,
– la course double ou diaulique (sur deux stades),
– la course de fond ou dolique (sur 24 stades, soit 4614 mètres),
– le pugilat est un combat entre lutteurs dont les poings sont gantés de cestes,
– le pancrace est un exercice combinant la lutte (combat au corps à corps) et le pugilat,
– l'hoplitodrome est une épreuve qui met aux prises des hoplites, fantassins lourdement armés qui pratiquent le combat collectif,
– le pentathlon (saut, lancer du disque, lancer du javelot, course à pied et lutte),
– les courses de chars et de chevaux montés (ces courses disparurent en l'an 68 avant JC),
– le pyrrhique (danse en arme),
– le lampadédromie est une course aux flambeaux pouvant se pratiquer comme l'hoplitodrome,
– le concours musical, qui n'est pas pratiqué aux Jeux Olympiques, consiste à réciter des poèmes d'Homère en s'accompagnant d'une cithare (la musique a fait l'objet sur le tard d'un concours indépendant).
Si les femmes sont exclues des Jeux Olympiques, elles peuvent toutefois concourir à certains autres jeux, du moins à partir de notre ère.
Les tricheries et les violences sont à l'origine sévèrement prohibées. À Olympie, il est interdit de provoquer la mort de son adversaire et si cela se produit malgré tout, c'est à la victime que revient à titre posthume l'honneur de la victoire. Ces prohibitions connaissent de sévères entorses à l'orée de notre ère. Sous l'influence des Romains qui occupent alors la Grèce, les jeux deviennent de véritables combats de gladiateurs, spectaculaires et violents, plus que sportifs.
Les rémunérations exorbitantes des athlètes et de leurs entraîneurs encouragent par ailleurs la corruption et la tricherie.
Tous les jeux panhelléniques, y compris les Jeux Olympiques, ont été abolis par l'empereur romain Théodose 1er en 393 après JC, sous l'influence de l'évêque de Milan, saint Ambroise. Celui-ci voulait en finir avec les rites païens et la violence coutumière aux jeux sur leur fin. Le site d'Olympie est ensuite tombé dans l'oubli, victime de la dépopulation du Péloponnèse et des invasions slaves au VIe siècle de notre ère.
C'est seulement en 1768 qu'un voyageur français en a retrouvé l'emplacement en se fiant aux indications de Pausanias. Ce Grec de Lydie avait publié vers 160 après JC une Description de la Grèce (Periégesis Hellados ou Périégèse) en dix livres qui est considérée comme le premier guide touristique.
En l'an 1896 de notre ère, le baron Pierre de Coubertin a relevé la tradition olympique et inauguré à Athènes les premiers Jeux Olympiques de l'ère moderne, avec l'espoir qu'ils contribuent - comme leurs prédécesseurs - au rapprochement entre les peuples.....