Années 50 - Le petit train rébus -

Publié à 14:19 par acoeuretacris Tags : années 50 petit train rebus
Années 50 - Le petit train rébus -

 

Le petit train rébus ou petit train interlude date de 1960, trous entre les programmes et aléas divers ne sont pas rares à l'époque. En cas de temps mort, ou après l'intervention de la speakerine, en cas d'incident technique, "Veuillez nous excuser de cette interruption indépendante de notre volonté", le petit train apparaît à l'écran pour faire patienter le téléspectateur. Sur le theme d'"Endlessy", de Clyde Otiset et Brook Benton (interprété par "Marc Taynor et ses cow-boys") ,il défile dans un paysage, chacun de ses wagons porte un élément d'un rébus à trouver, arrivé à a gare "La solution" la réponse est donnée.

 

http://www.dailymotion.com/video/x2umjj_le-petit-train-rebus-ortf_music

 

C'est en 1960 que Pierre Sabbagh, à la recherche de films interludes plus dynamiques que "Le rocher aux mouettes" et "le petit chat à la pelote de laine" alors utilisés, s'adresse à Maurice Brunot. Le petit train nait le 15 septembre. En 1963 il devient Le Petit Train de la Mémoire : il faut reconstituer un dessin à partir des éléments figurant sur les différentes voitures. La même année le journal "Pilote" accueille le petit train rébus dans ses pages jeux.

 

Il disparait de la télévision en 1974.

 

Maurice Brunot 

Années 50 - Le Bikini -

Publié à 13:52 par acoeuretacris Tags : bikini années 50
Années 50 - Le Bikini -
L'atoll de Bikini

le bikini, la première bombe an-atomique !

Ursula Andress "James bon contre Dr No" 1962

“Plus petit que le plus petit maillot du monde”
En 1946, s'inspirant du nom de l'atoll de Bikinioù eut lieu le premier essai nucléaire américain, un fabricant de maillots de bain français, Louis Réard, lance un maillot de bain "révolutionnaire" du même nom et dépose un brevet. Il s'inspire alors de la création d'un autre français, Jacques Heim, qui avait précédemment lancé "Atome", un maillot de bain au soutien-gorge drapé ou noué sur la poitrine et d’une culotte short souvent faite de volants.

Le bikini, lui, vendu dans une boîte d'allumettes, “Plus petit que le plus petit maillot du monde”, selon son créateur, avec son soutien-gorge constitué de deux triangles et sa mini culotte qui laisse les fesses et les hanches nues doit pouvoir passer dans une alliance pour prouver son authenticité. Le bikini est lancé avec le slogan "le bikini, la première bombe an-atomique !"
Aucun mannequin professionnel n’a accepté de participer aux essayages.Pour sa présentation le 5 juillet à la piscine Deligny, Réard trouve la parade en faisant appel à Micheline Bernardini, danseuse nue au Casino de Paris. Elle gagne dans l'opération une popularité instantanée. Elle recevra plus de 50 000 lettres de fans.

Micheline Bernardini 1946 présente le bikini à la piscine Deligny

Le lancement du Bikini créera un véritable raz de marée de protestations.Les autorités italiennes, espagnoles et belges l’interdisent, et en France le maire de Biarritz aura recours à un décret municipale pour le bannir. En 1947, on fonde même une association anti-bikini à Rio de Janeiro ! Pour la Vatican c'est une invention du diable, on verra une article de l' Osservatore
Romano affirmer que les chevaliers de l’Apocalypse apparaîtraient sans doute en bikini. Pour Madame Thorez, épouse du Secrétaire général du parti communiste, cette mode bourgeoise humilie la classe ouvrière car le prix du bikini correspond au tiers du salaire d'une dactylographe, "Tout le monde ne peut avoir un Réard", proclamait d'ailleurs la publicité. En 1950 la princesse Margaret défraie la chronique en bikini sur le yacht d'un magnat, aux abords de la Costa del Sol.

Les bikinis sont interdits au concours deMiss Monde .On craint que le maillot ne donne un avantage injuste aux concurrentes qui osent l'enfiler. Les magazines féminins allemands et français le mettent à l’index jusqu’à la fin desannées 50. "Nous savons que nos lectrices dénigrent le bikini, qui a transformé certaines côtes de nos régions en coulisses de comédies musicales et qui de plus n'embellit pas la femme", écrit encore Vogue en 1951.

Symbole d'émancipation pour les uns, de réification de la femme pour les autres,il s'adapte à tous les rôles. Hollywood saura l'exploiter à merveille. Les "bathing beauties" rentrent en scène avec Esther Williams, la pin-up de calendrier Betty Page , ou Marilyn Monroe qui pose en 1948 pour la marque de maillots Jantzen (ce qui n'empêchera pas l'Amérique puritaine de ne le tolérer sur les plages familiales qu'au début des années 1960).

Marilyn Monroe - Rita Hayworth 1948

Brgitte Bardot 1952 dans "Mariana, la fille sans voiles" - 1953 starlette à Cannes

Ce n’est que vers le milieu des années 1950 que le bikini refait vraiment surface. Adopté par les stars de cinéma,il devient synonyme de séduction et de sexappeal. Le bikini participe ainsi au façonnage de l'imaginaire fantasmatique du sex-symbol. En 1953, la reine d'Hollywood, Marilyn Monroe, s'affiche en bikini dans "Les hommes préfèrent les blondes" de Howard hawks, de l'autre côté de l'Atlantique une starlette surnommée BB, initiales de Brigitte Bardot, fait sensation sur la Croisette aux premiers jours du Festival de Cannes, en arborant un bikini. Il adopte des motifs et des matières insolites qui tentent de retenir l'attention : l'actrice Diana Dors fait une apparition au festival de Venise en 1955, vêtue d'un maillot de bain vison, tandis que Jane Mansfield affiche des maillots peau de bête.

Mais à l’époque, le bikini n’est porté que par des starlettes ou des pin up. En 1957, le bikini devient populaire en France grâce au film "Et Dieu créa la femme" avec Brigitte Bardot (qui avait déja tourné en 1952 "Marina la fille sans voiles" de Willy Rozier avec Howard Vernon ou elle faisait déja un abondant usage du bikini) dans lequel elle le portait en toile vichy. Beaucoup de jeunes filles françaises voulurent l'imiter. A l’été 1959, certains magazines féminins reviennent sur leur premier jugement et en ont font le "vêtement de la saison" (Vogue). La découverte d’un nouveau matériau, le lycra permet également le retour en force du bikini.

Au début des années 1960, on voit encore peu de bikinis dans les lieux publics.Le chanteur pop Brian Hyland chante "Itsy Bitsy Teenie Weenie Yellow Polka Dot Bikini", qui sera repris en France par Dalida et Richard Anthony."Itsy Bitsy petit bikini" est un tube et contribue certainement à relancer le produit tout en traduisant très bien l’esprit de l’époque : "Sur une plage il y avait une belle fille qui avait peur d'aller prendre son bain. Elle craignait de quitter sa cabine. Elle tremblait de montrer au voisin... Un, deux, trois, elle tremblait de montrer quoi ? Son petit itsi bitsi tini ouini tout petit petit bikini qu'elle mettait pour la première fois. Un itsi bitsi tini ouini tout petit petit bikini, un bikini rouge et jaune à p'tits pois. Un deux trois voilà ce qui arriva…" (paroles française d'André Salvet). Le sulfureux maillot commence à rentrer dans les moeurs malgré la désapprobation des parents.

Diana Dors au festival de Venise en 1955 en bikini en vison

Joans collins 1955 - une carte postale de 1960

En 1962, Ursula Andress fera faire un bond de géant, au maillot, grâce au film Dr No.Elle sort de l’eau habillée d’un deux-pièces blanc, un poignard accroché à une ceinture et deux coquillages dans les mains. Cette scène culte contribue autant à la célébrité du maillot de bain qu’à celle de l’actrice. Pour la petite histoire Le célèbre bikini porté par Ursula Andress dans le film James Bond contre Dr No a trouvé preneur pour 41 125 livres lors d'une vente aux enchères de Christie's à Londres, il a été acquis par Robert Earl, le co-fondateur des restaurants Planet Hollywood.

Au Brésil Le tube "Garota de Ipanema ", "La fille d'Ipanema",chanson en hommage à une jeune fille de 15 ans adepte du bikini, Helôísa Eneida Pinto, qui débute ensuite une carrière de mannequin et de reine de beauté, fait du bikini l'uniforme obligatoire sur les plages de Rio

En 1963 apparaissent les premiers monokinis, sur la plage de Pampelonne.A partir de 1964, c'est l'affrontement entre les "serviteurs" de la morale publique et de l'ordre et lesporteuses de monokini. En 1965, le monokini se répand un peu partout sur les plages de France et d'Europe.

La même année le magazine Marie Claire consacre le bikini avec un reportage réalisé pour la première fois en plein air,envoyant ses photographes aux Bahamas, à la Martinique - retour vers ces îles qu'évoquait le mot "Bikini". Cette année 1965 on voit aussi apparaître l'utiluisation publicitaire du monokini, le mannequin Tony Lee Shelley pose sur les rives du lac Michigan, seins nus, pour faire la promotion des produits coiffants Vidal Sassoon.

Si le nom de son inventeur est tombé dans l'oubli,la société Réard a fermé ses portes en 1988 , le bikini est devenu un nom générique pour désigner les maillots deux-pièces.

Heloisa Pinheiro, la fille d'Ipanema

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Louis Réard travaillant sur un de ses modèles

Le costume de bain


En France, jusqu'à la Première Guerre mondiale, la séparation des hommes et des femmes sur la plage reste une règle. En 1907, alors que les femmes se baignent dans des costumes de six pièces minimum, la championne olympique de natation Annette Kellerman est accusée d'outrage aux bonnes moeurs pour avoir adopté un une-pièce recouvrant pourtant tout le corps.
À partir de la Première Guerre mondiale, ce sont les dessous et non plus les vêtements de ville qui inspirent le costume de bain.
1943, aux États-Unis, en pleine économie de guerre, une mesure de restriction réduit de 10% le tissu destiné à la confection des maillots de bain féminins. Exit les jupes de bains. Il faut faire preuve de patriotisme, et sacrifiant un peu de dignité, offrir aux regards un peu de peau nue.

Vêtement le plus intime de la garde-robe exposée, qui diffère de la lingerie par le seul choix des matières, le maillot de bain reste le plus révélateur du rapport au corps féminin
Dans les années 30, un maillot de bain en laine tricotée pèse 360 grammes lorsqu’on l’enfile. Et plus de 3 kilos lorsqu’on ressort de l’eau !On est bien loin des maillots de bain des années 60, ne pèseront plus que 100 grammes secs, et moins du double mouillés. A l’origine de l’allégement des matières, la création, par DuPont de Nemours, d’un filament élastique de synthèse, connu sous son nom commercial de Lycra, qui permet aux femmes d’être à l’aise dans leurs gaines jusqu’alors bardées de caoutchouc, car il se détend en douceur avant de reprendre sa forme initiale.

L'Atoll de bikini

Le 30 avril 1946 les Etats-Unis procèdent à un premier essai à Bikini,Atoll de l'archipel des Marshall.Puis à un second au même endroit, le 24 juillet 1946. Bikini, devint ainsi un terrain d'expérimentation où se succédèrent 21 autres essais entre 1954 et 1958. Les retombés radioactives contaminèrent sérieusement Bikini, d'autres îles, et surout de nombreux pêcheurs japonais qui se trouvaient dans les parages. La population déplacée ne put revenir qu'en 1968. Le 23 septembre 1949 le 14 juillet l'URSS annonça à son tour qu'elle venait de procéder sur son territoire à un essai nucléaire.

Diana Dors

Diana Dors 1951

Cette pulpeuse star blonde, considérée comme la Marilyn Monroe anglaise,est à l’apogée de sa carrière dans les années cinquante. Dotée d’un sens de la publicité très développé, elle fait parler d’elle le plus souvent possible par des moyens aussi divers qu’une série de photos sexy en trois dimensions, une exhibition en bikini de fourrure au festival de Venise de 1955 ou encore des confessions "scandaleuses" sur sa vie privée
Diana Dors dévoile sa plastique avantageuse dans de nombreux films des années 1950-1960. Elle apparaît pour la première fois sur les écrans en 1946 dans Shop at Sly Corner (George King). Elle obtient quelques rôles consistants (The Weak and the wicked, J. Lee Thompson, 1953 ; L'Enfant à la licorne, Carol Reed, 1954; The Unholy wife (John Farrow, 1957) qui lui permettent d'introduire dans son jeu quelques nuances dont la critique ne la croyait pas capable. Après un bref passage par Hollywood, où elle ne réussit pas à percer, elle revient en Angleterre où elle trouve à s'employer dans des films de bonne facture : Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970), Le Joueur de flûte (Jacques Demy, 1971), Steaming (Joseph Losey, 1983).

Histoire de la BD - Tintin -L'Oreille Cassée-

Publié à 13:29 par acoeuretacris Tags : tintin oreille cassée
Histoire de la BD - Tintin -L'Oreille Cassée-

L'Oreille Cassée

Un fétiche arumbaya a été volé au Musée ethnographique: Tintin entreprend son enquête. En remontant les pistes, il retrouve deux hommes intéressés au même fétiche. Ceux-ci partent pour le San Theodoros, république d'Amérique du Sud.

Tintin les poursuit là-bas et se retrouve au coeur d'une révolution. Par un jeu du hasard, il devient aide de camp du général Alcazar.

Une guerre éclate entre le San Theodoros et son voisin, le Nuevo Rico; Tintin, poursuivi par tous, fuit chez les Arumbayas. Il y découvre enfin le secret du fétiche: celui-ci contient un précieux diamant. C'est finalement en Europe qu'il retrouvera le fétiche et le rendra au musée.

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Cette aventure de Tintin sortit en album en 1937 et fut mise en couleurs en 1943. Encore un fois, Hergé y glisse des allusions à l'actualité mondiale. La guerre San Theodoros - Nuevo Rico pour le pétrole est une transposition de la guerre du Gran Chaco, qui opposa le Paraguay et la Bolivie durant les années trente.

Histoire de la BD - Tintin -Le Lotus Bleu -

Publié à 13:22 par acoeuretacris Tags : lotus bleu tintin
Histoire de la BD - Tintin -Le Lotus Bleu -

 

LeLotus Bleu

 


Sans être une suite formelle, Le Lotus bleu est plutôt un récit complémentaire aux Cigares du pharaon. Un messager venu de Chine vient rencontrer Tintin à Rawajpoutalah mais il est touché par un fléchette empoisonnée au radjaïdjah, le poison qui rend fou.


Il n'a que le temps de prononcer « Mitsuhirato ». Tintin part le rencontrer, mais subit divers attentats ratés. Ayant été convaincu de rentrer en Inde, il est enlevé par Wang Jen-Ghié, un vieil homme qui combat le trafic de l'opium.


Suite à un attentat, le Japon envahit la Chine et Tintin est pris dans le conflit. Entre temps, il sauve la vie de Tchang Tchong-Jen, un jeune chinois qui devient son ami.


Finalement, il réussi à arrêter pour de bon le gang de Rastapopoulos, à guérir le fils de Wang de sa folie et à faire adopter Tchang par celui-ci. C'est avec une larme que Tintin les quitte pour l'Europe...


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Publié en 1936, Le Lotus bleu est sans doute l'album de Tintin le plus près de l'actualité de l'époque. En effet, Hergé y fait clairement allusion à l'invasion japonaise, ne modifiant que quelques noms. C'est aussi le premier album démontrant un vrai souci de réalisme, Hergé ayant reçu l'aide de Tchang Tchong-Jen, jeune étudiant en art qui lui avait été référé. Une profonde amitié lia les deux hommes et Hergé l'inclut dans son récit. L'édition en couleurs que nous connaissons date de 1946.

Histoire de la BD - Tintin -Les Cigares du Pharaon-

Publié à 13:16 par acoeuretacris Tags : cigares pharon tintin
Histoire de la BD - Tintin -Les Cigares du Pharaon-

 

Les Cigares du Pharaon


Tintin est en croisière à destination de l'Extrême-Orient. À bord, il rencontre un égyptologue farfelu, Philémon Siclone, à la recherche du tombeau du pharaon Kih-Oskh. Tintin accepte de l'accompagner. Dans le tombeau, Tintin découvre de mystérieux cigares mais est enlevé. Abandonné en mer, il est sauvé et débarqué en Arabie.


De là, après plusieurs péripéties, il aboutit en Inde chez le maharadjah de Rawajpoutalah. Il s'attaque alors au trafic de l'opium et démantèle le gang de trafiquants dirigé par Rastapopoulos.


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À la fin, il découvre que les cigares contenaient l'opium en question. La première version des Cigares du pharaon fut publiée en 1934. La mise en couleurs se fit quant à elle en 1955 seulement, soit neuf ans après celle du Lotus bleu... À part l'élimination de certaines scènes et le mise en page modifiée, les deux versions sont assez semblables.

Histoire de la BD -Tintin en Amérique -

Publié à 13:11 par acoeuretacris Tags : tintin amérique
Histoire de la BD -Tintin en Amérique -

 

 

Tintin en Amérique


Après l'intermède imposé du Congo, Hergé envoie enfin son héros en Amérique. Arrivé à Chicago, il est immédiatement ravi par les gangsters d'Al Capone, qui le considère comme dangereux. Après avoir réussi à les arrêter, il s'attaque à Bobby Smiles, le chef d'une bande rivale. La poursuite amène Tintin chez les « Peaux-Rouges » que Bobby Smiles a tournés contre lui.


Toujours vainqueur, Tintin arraisonne le criminel et revient à Chicago. Une fois de plus, il doit combattre d'autres gangsters, que pour mieux en triompher. Il quitte le pays après un défilé dans la rue bien digne des Américains. Tintin en Amérique fut publié en noir et blanc en 1932, et fut redessiné en couleurs en 1945.


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Lorsque vint le temps de la publication aux États-Unis, en 1973, les éditeurs imposèrent à Hergé l'élimination de certains éléments « non conformes ». C'est ainsi que les personnages noirs se retrouvent d'un genre assez flou ou tout simplement blancs, révélant l'atmosphère toujours raciste des États-Unis de l'époque.

Histoire de la BD -Tintin au Congo-

Publié à 12:26 par acoeuretacris Tags : tintin tintin au congo
Histoire de la BD -Tintin au Congo-

Tintin au Congo

Cette fois-ci, Tintin est envoyé au Congo, la grande colonie belge de l'époque. Une suite de péripéties l'amènent au royaume des Babaoro'm, où il devient le sorcier attitré.

Par un jeu de circonstances, il se retrouve confronté à une bande de gangsters affiliés à Al Capone, qui veut contrôler la production de diamants au Congo.

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Naturellement, il réussit à les arrêter et quitte le Congo peu après, nous apprenant sa prochaine destination: l'Amérique. La première version en noir et blanc fut publiée en 1931. L'album fut redessiné en couleurs en 1946, Hergé en profitant pour enlever certains détails un peu trop colonialistes. Cependant, l'album connut un période de disgrâce durant de longues années et ce n'est que vers 1970 que l'on commença à le retrouver plus fréquemment sur les tablettes.

Histoire de la BD -Tintin au Pays des Soviets-

Publié à 11:54 par acoeuretacris Tags : tintin au pays des soviets tintin
Histoire de la BD -Tintin au Pays des Soviets-

 

 

Tintin au Pays des Soviets


Dans cette première aventure, Tintin est envoyé comme reporter du Petit Vingtième en Russie.


Dès le début, le Guépéou le considère comme une menace et tente de l'éliminer. Entre ses exploits, Tintin trouve le moyen de dénoncer le régime soviétique, dans le pur esprit de la Belgique de l'époque.


Il revient finalement à Bruxelles, accueilli en héros. Publié en 1930 à très peu d'exemplaires, cet album fut pendant longtemps un objet de collection que seuls les plus fortunés pouvaient se procurer.


La principale source d'information de Hergé pour cette aventure fut le livre Moscou sans voiles, dont il adapta des scènes entières, dont celle de l'élection.


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Histoire de la BD - Tintin - Hergé -

Publié à 09:54 par acoeuretacris Tags : bd tintin hergé
Histoire de la BD - Tintin - Hergé -
 
Georges Remi, dit Hergé (Etterbeek, 22 mai 1907 - Bruxelles, 3 mars 1983), était un auteur de bande dessinée belge francophone. Georges Remi est né à Etterbeek, une commune de l'agglomération bruxelloise, le 22 mai 1907. Ses parents, Alexis et Élisabeth Remi, appartiennent à la classe moyenne et vivent à Bruxelles. Ses quatre années d'école primaire coïncident avec la Première Guerre mondiale (1914-1918), alors que la ville est occupée par les Allemands. Le petit Georges montre déjà une grande affinité pour le dessin, les marges de ses cahiers sont remplies des aventures d'un petit garçon aux prises avec l'envahisseur allemand. Il entame en 1920 ses études secondaires au collège Saint-Boniface, un établissement archiépiscopal où les professeurs sont des abbés. Il entre dans la troupe scoute du collège, où il recevra le nom totémique de Renard curieux. Ses premiers dessins paraissent dans Jamais assez, le journal scout du collège, puis à partir de 1923, dans Le Boy-Scout belge, le mensuel des scouts de Belgique. Dès 1924, il signe ses illustrations du nom d'Hergé, formé phonétiquement de ses initiales RG.


En 1925, Hergé est engagé comme employé au service des abonnements au journal catholique (et politiquement très à droite) Le Vingtième Siècle. En 1926, il crée Totor, CP des Hannetons pour Le Boy-Scout belge. Ses parents tentent en vain de lui faire suivre des cours de dessin à l'école Saint-Luc. Il effectue ensuite son service militaire en 1926-1927, service durant lequel il continue d'écrire les aventures de Totor pour le Le Boy-Scout belge. À son retour au Vingtième siècle en 1927, son directeur, l'abbé Norbert Wallez, l'encourage à s'instruire et à se cultiver. Hergé effectue pour le journal des illustrations, des portraits, du lettrage, des photographies.
 
 
En 1928, Hergé est nommé rédacteur en chef du Petit Vingtième, le supplément jeunesse du Vingtième Siècle. Le premier numéro sort le 1er novembre. Il dessine avec un enthousiasme modéré Les Aventures de Flup, Nénesse, Poussette et Cochonnet, sur le scénario de Desmedt, un rédacteur sportif du journal... Il découvre dans le même temps les comics américains et leur système de bulles, qui permettent aux personnages d'exprimer leurs pensées ou de parler directement dans le dessin. C'est cette même année qu'il se fiance avec Germaine Kieckens, secrétaire de l'abbé Wallez.


Le 10 janvier 1929, dans le numéro onze du Petit Vingtième paraît le premier épisode de Tintin au pays des Soviets, sur commande directe de l'abbé Norbert Wallez : c'est le début des aventures de Tintin et Milou. Le reporter et son fidèle fox-terrier parcourront le monde pendant plus de cinquante ans. Le 23 janvier 1930, Quick et Flupke, les deux garnements de Bruxelles, font leur première apparition. Le jeudi 8 mai de la même année, Tintin et Milou font un retour triomphal à la Gare du Nord de Bruxelles : Le Petit Vingtième a engagé un figurant pour jouer le rôle de Tintin et publie un reportage relatant cette arrivée ; Tintin vient de terminer sa première aventure. Le 9 juillet 1931, fin des aventures de Tintin au Congo : Le Petit Vingtième organise à nouveau une mise en scène à la Gare du Nord, une foule énorme accueille Tintin.
 
En septembre, notre reporter repart pour le Nouveau Monde (Tintin en Amérique). Hergé commence un peu à se documenter, il lit en particulier un ouvrage sur l'histoire des Peaux-Rouges. Le 20 juillet 1932, Georges Remi épouse Germaine Kieckens. En 1934, Casterman, l'éditeur de Tournai, commence à publier les albums de Tintin (jusque là, ce sont les éditions du Petit Vingtième qui s'en chargeaient). Un album broché en couleurs d'Hergé paraît par ailleurs, qui restera sans suite : Popol et Virginie au pays des Lapinos.



Après les Cigares du pharaon, Hergé désire envoyer son héros en Chine. On le met en contact avec un jeune chinois, Tchang Tchong-jen, étudiant à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Celui-ci pousse Hergé à s'informer et à se documenter sérieusement sur les pays que visite Tintin. Il le sensibilise à la situation en Chine. À travers le Lotus bleu, première aventure de Tintin dotée d'un scénario solide, Hergé prend position en faveur du peuple chinois, qui subit l'occupation japonaise. On est loin des premières aventures de Tintin, où Hergé ne faisait que refléter la mentalité de son époque et de son milieu : l'anticommunisme virulent (Tintin au pays des Soviets) et le colonialisme paternaliste (Tintin au Congo) ou l'anti-américanisme (Tintin en Amérique), très à la mode à l'époque. Pour Hergé, la bande dessinée devient de moins en moins un amusant passe-temps, et de plus en plus un travail très sérieux.



En 1935, l'hebdomadaire français Cœurs vaillants trouve que Tintin n'est pas forcément un bon modèle pour la jeunesse : pas de parents connus, il ne va pas à l'école, il ne travaille pas beaucoup... Hergé avait pourtant été contacté plusieurs années avant pour la parution de Tintin première manière dans Cœurs Vaillants, mais ce journal estimait une bande à base de seuls phylactères trop peu littéraire pour son public (les « histoires à ballons » comme on les nommait alors étaient considérées comme appauvrissant le vocabulaire des jeunes lecteurs compte tenu de leur absence de descriptions).


Il demanda donc des commentaires en dessous de chaque image, comme dans les œuvres du siècle précédent de Christophe. Hergé s'y essaya, et on peut parfois voir dans les expositions qui lui sont consacrées une partie de ces essais, mais au bout du compte considéra que ce style serait trop redondant et briserait de surcroît le rythme des scènes d'action. L'affaire était alors restée sans suite.


Le journal, qui a fini par s'ouvrir sur les « histoires à ballons », passe commande à Hergé d'une nouvelle série : Jo, Zette et Jocko. Trois histoires seront publiées sous forme de cinq albums.Entre 1935 et 1940, paraissent successivement L'Oreille cassée, L'Île noire (qui fait suite à un voyage d'Hergé en Grande-Bretagne), Le Sceptre d'Ottokar (le récit d'une Anschluss ratée) et Tintin au pays de l'or noir. Cette dernière histoire est interrompue par la mobilisation de Georges Remi, puis par l'invasion allemande de la Belgique. Le Vingtième Siècle et son supplément jeunesse disparaissent. La publication de L'Or noir ne reprendra que huit ans plus tard. Hergé trouvera en fin d'album une pirouette frustrante pour expliquer l'absence, tout au long de l'album, du capitaine Haddock, devenu entretemps un personnage incontournable des aventures de Tintin.


À partir de 1940, Hergé travaille pour le quotidien belge Le Soir, journal contrôlé par l'occupant. Les aventures de Tintin paraissent d'abord dans un supplément, Le Soir Jeunesse, puis, suite entre autres à des restrictions de papier, sous la forme de strips noir et blanc ; ce sera Le Crabe aux Pinces d'Or, marqué par l'apparition du Capitaine Haddock, puis L'Étoile Mystérieuse, Le Secret de la Licorne et Le Trésor de Rackham le Rouge (le récit sur deux volumes d'une fantastique course au trésor, menée avec l'aide d'un nouveau venu, le professeur Tournesol), et enfin Les 7 Boules de Cristal (une variante de la malédiction de la momie). C'est en 1943 qu'il rencontre Edgar Pierre Jacobs. Le futur créateur de Blake et Mortimer aide Hergé à refondre ses anciens albums, pour les coloriser et les faire tenir dans le cadre strict des soixante-deux pages (jusqu'ici, certaines des aventures de Tintin faisaient jusqu'à cent trente pages), en raison des restrictions dues à la guerre.


La parution des 7 Boules de Cristal sera interrompue le 3 septembre 1944. En quelques jours, Hergé est arrêté à quatre reprises, par la Sûreté de l'État, la police judiciaire, le Mouvement national belge et le Front de l'indépendance. Son domicile est perquisitionné. Tous les journalistes ayant participé à la rédaction d'un journal pendant l'Occupation se voient interdire provisoirement toute publication. Pendant cette période troublée, Hergé a écrit des récits d'évasion, évitant de faire référence à la situation politique internationale. On notera cependant que dans la première édition de L'Étoile Mystérieuse, l'expédition internationale à laquelle participe Tintin ne compte que des pays neutres ou membres de l'Axe, et que leur déloyal concurrent est sous pavillon américain et financé par un certain Blumenstein, nom à la fâcheuse - vu le contexte - connotation juive (le nom de Blumenstein sera dans des versions ultérieures remplacé par Bohlwinkel et le pavillon américain par celui d'un pays imaginaire). L'œuvre d'Hergé contient quelques dessins extrêmement douteux dans ce registre ; ils ont tous été corrigés par la suite, peut-être moins parce qu'ils auraient été attaqués que parce qu'Hergé avait sincèrement changé de point de vue. Il est à noter que c'est plutôt avant l'occupation que Hergé peut être désigné comme ayant été proche de Léon Degrelle et des rexistes. Pendant l'occupation de son pays, il se contentera de survivre, sans zèle particulier.


Dans une interview en 1973 il dira : « Je conviens que moi aussi j'ai cru que l'avenir de l'Occident pouvait dépendre de l'Ordre nouveau. Pour beaucoup, la démocratie s'était montrée décevante, et l'Ordre nouveau apportait un nouvel espoir. Au vu de tout ce qui s'est passé, c'était naturellement une grossière erreur d'avoir pu croire un instant à l'Ordre nouveau » (interview accordée au Haagse Post en mars 1973). Et la même année il analysera : « Ma naïveté à cette époque confinait à la bêtise, on peut même dire à l'imbécillité » (interview accordée au magazine flamand Elsevier).


Interdit de publication, Hergé poursuit la refonte de ses anciens albums. En 1946, il est contacté par un ancien résistant, Raymond Leblanc, qui lui propose de créer un journal. Le 26 septembre 1946 paraît le premier numéro de l'hebdomadaire Tintin. De nombreux dessinateurs viennent collaborer au magazine. Les aventures de Tintin se poursuivent: Le Temple du Soleil (qui poursuit l'intrigue des 7 Boules de Cristal), Au pays de l'or noir, Objectif Lune, On a marché sur la Lune. Hergé désirant être particulièrement rigoureux et voulant se documenter au maximum pour ces aventures lunaires, il fonde en 1950 les Studios Hergé. Ces studios compteront jusqu'à une dizaine de collaborateurs qui aideront Hergé dans sa tâche. Les aventures de Tintin continuent d'être publiées dans le journal du même nom : L'Affaire Tournesol, Coke en stock.


Une liaison a débuté en 1956 entre Georges Remi et Fanny Vlamynck, coloriste aux Studios. Son mariage avec Germaine se brise (le divorce ne sera prononcé qu'en 1960, et Georges ne se mariera avec Fanny qu'en 1977). De plus, Hergé est assailli par des cauchemars récurrents, où tout est blanc. Il consulte un psychanalyste suisse qui lui conseille d'arrêter de travailler. C'est pourtant à travers Tintin au Tibet, sans doute son album le plus sombre et le plus intense qu'Hergé exorcisera ses démons. C'est également à partir de 1960 qu'il découvre l'art contemporain, qui deviendra une passion chez lui.


Tintin devient un succès mondial. Les ventes d'albums s'envolent, il est traduit en un nombre toujours plus grand de langues, et il commence à intéresser les publicitaires. Tintin est adapté au cinéma, d'abord sous forme de films avec acteurs (Tintin et le mystère de la Toison d'Or en 1960, Tintin et les oranges bleues en 1964). C'est un jeune belge, Jean-Pierre Talbot, qui interprète le rôle de Tintin. Des dessins animés sont ensuite produits par les studios Belvision. On retiendra notamment une adaptation assez malheureuse du Temple du Soleil (1969), et une aventure sur un scénario original de Greg, Tintin et le Lac aux requins, réalisée par Raymond Leblanc en 1972. Simultanément, les parutions des aventures de Tintin s'espacent de plus en plus : Les Bijoux de la Castafiore en 1963, Vol 714 pour Sydney en 1968 et Tintin et les Picaros en 1976. Tintin est moins une priorité pour Hergé, qui se met à voyager: en 1971, il va pour la première fois aux États-Unis, puis il honore en 1973 une invitation faite trente-cinq ans plus tôt par le gouvernement du Kuomintang (pour le remercier de la prise de position en faveur du peuple chinois dans Le Lotus bleu) en se rendant à Taïwan.


En 1977, Hergé reçoit la médaille de vermeil de la Ville d'Angoulême. En 1978, il est promu au grade d'officier de l'Ordre de la Couronne, à Bruxelles. Il débute cette même année le travail sur un nouvel épisode de Tintin. En 1979, Andy Warhol réalise une série de quatre portraits d'Hergé. En 1980, Georges Remi tombe malade. Une leucémie sera diagnostiquée par la suite. Il est anémié et très faible. Le 18 mars 1981 ont lieu les retrouvailles entre Hergé et Tchang Tchong-jen, l'ami chinois qui avait inspiré le Lotus bleu et le personnage de Tchang, le seul qui aura pu tirer des larmes à Tintin (Tintin au Tibet).


Hergé s'éteint après une semaine de coma le 3 mars 1983 à la clinique Saint-Luc de Bruxelles. Tintin et l'Alph-Art, la dernière aventure du reporter, paraît sous sa forme inachevée en 1986 (une seconde version présentant des planches inédites sera publiée en 2004).
 
 

Bonjour et bonne journée

Publié à 08:35 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour et bonne journée

 

  

 

Le chant de la nature me murmure qu'il faut laisser son cœur donner aux autres ses plus belles couleurs.

 

Le chant de la nature me confie que l'âme est un bouquet de fleurs immortelles et multicolores sur lesquelles se posent des papillons bleus.

Le chant de la nature me souffle que la vie est belle quand on la regarde avec émerveillement.

Le chant de la nature me révèle avec délicatesse et douceur qu'il faut écouter le bruit que fait le bonheur non quand il s'en va, mais quand il est là.

Le chant de la nature me dit que la souffrance face à un échec, face à une situation dure à vivre ne dure pas, qu'elle s'efface pour laisser place à la joie de vivre en accord avec soi, en s'aimant, en aimant les autres.

Le chant de la nature me crie que vivre c'est explorer librement le champ infini du chant des cœurs, des chants de l'âme.

Les chants des cœurs, les chants des âmes sont les chants les plus beaux, ceux qui nous amèneront à cette paix, à cette sérénité, à cette harmonie dont nous rêvons tous, chacun dans notre coin, sans savoir comment agir pour que ça devienne réalité.

Libérons nos cœurs, libérons nos âmes, écoutons-les et laissons leurs chants s'envoler vers les autres.

 

Fabi....

 

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