Boissons et cocktails - histoire des cocktails -

Publié à 17:41 par acoeuretacris Tags : Boissons
Boissons et cocktails - histoire des cocktails -

 Il est impossible de dater précisément l’émergence des cocktails ni d’identifier l'inventeur du premier cocktail (et non pas coktail ou coctail). Mais pour que la création des cocktails soit rendue possible, il a fallu que soient réunies un certain nombre de conditions :

des boissons, alcoolisées ou non, en qualité et en variété suffisantes;
des consommateurs curieux pour vouloir s'aventurer dans de nouvelles directions gustatives;
des lieux appropriés, avec des professionnels capables d'innover et de mettre au point des compositions savoureuses et originales.

Ces repères donnent davantage de précision quant à la période d'apparition des cocktails, à savoir la seconde moitié du 19ème siècle. Car c'est seulement à partir de cette période que les liquoristes et distillateurs maîtrisent suffisamment leur savoir-faire pour proposer des boissons stables et variées autorisant des mélanges plus complexes. Par ailleurs, le développement commercial permet de découvrir de nouvelles boissons venues d'autres horizons. Et l'émergence d'une bourgeoisie aisée va donner naissance à une clientèle avide de nouveautés.

L’influence anglo-saxonne

La société britannique est la première à s'intéresser à ces nouvelles préparations. Au 19ème siècle, son hégémonie mondiale lui permet de découvrir en avant-première de nouveaux spiritueux tel que le rhum. C'est également en Grande-Bretagne que se développe le gin : cet alcool de grain, fortement réglementé dans sa production et donc plus limité dans ses parfums, constitue une base idéale pour des compositions plus aromatiques qui empruntent d'autres ingrédients venus des confins plus ou moins lointains de l'empire.

Le gin n'était pas un très bon alcool. Distillé de façon rudimentaire, il est trouble et on doit fortement l'aromatiser aux baies de genièvre et à la coriandre. On doit même le sucrer pour qu'il devienne buvable. Quoi de plus naturel que d'essayer de masquer ce fort goût de gin en ajoutant quelques adjuvants ...

Au 19ème siècle, de retour en Angleterre, après plusieurs campagnes dans les pays de l'empire colonial, les officiers de l'armée britannique conservent l'habitude qu'ils ont prise de consommer le gin lié à la quinine pour lutter contre la fièvre. Ils introduisent en Angleterre le Gin Tonic ainsi que de nombreuses autres boissons.

Sous le long règne de la reine Victoria, se développe également un nouveau type d'établissement : le gin palace, luxueusement aménagé, avec boiseries exotiques, glaces taillées et fauteuils confortables. On y sert du London dry gin, accompagné de soda, de tranches de citron, puis d'eau de quinine, l'ancêtre du tonic. D'autres compositions plus sophistiquées suivront ...

C'est donc dans une Angleterre à l'apogée de son influence que sont élaborés les premiers mélanges, alors qu'en France on ne connaît que le ratafia (eau-de-vie et jus de raisin) et certains vermouths (comme le Chambéry).

Les cocktails : synonyme de bon vivre

À la même époque, les États-Unis s'intéressent aussi aux cocktails. Paraît en 1862 à New York, le Bartender's Guide, le premier livre sur les cocktails, rédigé par un certain Jerry Thomas. Il y explique 236 recettes avant tout culinaires, dont treize seulement concernent les cocktails, définis comme "une invention moderne servie à des réunions de pêcheurs ou à d'autres occasions sportives".

La technologie va contribuer au fort développement des cocktails puisque c'est à partir des années 1870 qu'apparaissent les premiers appareils permettant d'obtenir de la glace artificielle, un ingrédient indispensable à tout cocktail digne de ce nom.

Très vite, les cocktails vont devenir l'apanage de lieux de qualité, tels les paquebots et les avions, fréquentés par une clientèle aisée. Elle apprécie de se voir servir des boissons sophistiquées, aux compositions savantes et peu accessibles au commun des mortels.

Dès la fin du 19ème siècle, le Manhattan et le Martini dry sont devenus des classiques sur les deux rivages de l'Atlantique. Ils symbolisent à merveille la rencontre entre plusieurs mondes : le vermouth italien se confronte avec le bourbon américain et le gin britannique. Le mélange devient union et symbolise l'essor d'un nouveau mode de vie.

En 1922, la guerre est finie depuis 4 ans, l'Europe s'amuse. Ce sont les "années folles" (the gay twenties), une vague d'optimisme délirant qui touche également les États-unis. C’est à cette période que sont créées les recettes devenues aujourd’hui incontournables : le Bloody Mary et le Side Car sont créés à Paris, respectivement en 1921 et 1924. On boit le Martini, le Gin Fizz, l'Americano, le John (ou Tom) Collins, le Manhattan, etc., dans le monde entier.

La prohibition

Au cours de cette période, les États-Unis connaissent la prohibition (1919-1933). Pendant plus d'une décennie, la consommation d'alcool est interdite par la loi (XVIIIème amendement) pour éviter l'ivresse due à la consommation de rhum. Ce combat contre l'ivrognerie n'a cessé de s'intensifier dans les milieux "bien pensants" nationalistes américains. Selon l'Ami Saloon League dite "progressiste", l'ivrognerie est le mal des sociétés européennes décadentes, importé aux États-Unis par les immigrants catholiques (Italiens, Irlandais, etc.), et il s'agit de restaurer une Amérique saine et démocratique. Tandis que la loi est adoptée par l'ensemble des États de l'Union, s'organisent les distilleries clandestines, la contrebande et les débits clandestins (speakeasies) qui rapportent d'immenses fortunes à leur propriétaire. Les gangsters s'y intéressent et leurs mitraillettes font la loi entre bandes rivales, face à des autorités municipales ou fédérales faibles et souvent compromises : c'est l'âge d'or d'Al Capone et du syndicat du crime.

Les alcools frelatés sont vendus très cher, mais les Américains les achètent. Ils sont rarement consommés tels, mais agrémentés de jus de fruits ou d'autres ingrédients afin de cacher l'alcool tant pour son goût que vis-à-vis des autorités en cas de contrôle. Dans les speakeasies, où l'alcool est consommé en cachette, l'imagination des barmen vient à l'aide du contrevenant en élaborant des recettes où l'alcool ne se perçoit plus: c'est le cas du Pussyfoot et de recettes similaires.

Les agences de voyages américaines se spécialisent dans les week-ends "mouillés" (wet) à Cuba, où l'on peut boire en toute impunité. La Havane devient pendant quelques années la capitale des cocktails (Daiquiri, Cuban, Cuba libre, etc.). Ce mouvement donnera naissance à une école cubaine du cocktail, qui survit encore aujourd'hui après quarante ans de castrisme. La leçon sera mise à profit par les barmen du monde entier, qui puiseront dans le registre exotique pour élargir leur palette de recettes.

Devant une telle désinvolture à l'égard de la loi, les autorités de l'Union décident d'abolir le 18 ème amendement en 1933.

Professionnels et amateurs

Tout en découvrant en permanence de nouveaux ingrédients tels que la vodka, la tequila, les fruits exotiques, les liqueurs sophistiquées, le monde des barmen va se professionnaliser à partir des années 1940. Apparaissent des organisations professionnelles (International Bartender Association), des règles de confection des cocktails et des concours de plus en plus sérieux et appliqués. L'imagination comme le savoir-faire sont sollicités, avec le concours des grandes marques de spiritueux, qui peuvent y trouver de nouveaux arguments pour valoriser leurs produits.

Actuellement, trois pôles dominent cet univers professionnel : les Anglo-Saxons, de par leur prééminence historique ; les Italiens, à qui le vermouth et de nombreuses liqueurs originales ont donné une maîtrise des arômes complexes ; les Français, qui, champions de l'accueil et de l'art de vivre, ont su hisser l'art du cocktail au niveau de leur réputation de meilleurs cuisiniers du monde.

Parallèlement, l'usage du cocktail se démocratise et, avec la société de consommation, les mélanges savants ne sont plus uniquement réservés aux happy few. Sans prétendre rivaliser avec les professionnels, de nombreux amateurs commencent à se risquer dans l'élaboration de recettes classiques, voire à improviser des compositions personnelles. De nos jours, la quasi-totalité des ingrédients sont disponibles facilement et presque partout. Quoi de plus convivial que de commencer une réunion familiale ou un dîner entre amis par quelques cocktails ! L'ambiance est tout de suite créée et permet de rompre la glace de manière attractive. Ce qui n'empêchera pas les amateurs de fréquenter les bars et établissements où officient les professionnels du cocktail. Ils y découvriront de nouvelles compositions très originales et apprécieront l'ambiance inimitable de ces lieux où la personnalité du barman et sa convivialité comptent autant que son talent.

Boissons et cocktails -Le Caipirinha -

Publié à 17:39 par acoeuretacris Tags : Boissons
Boissons et cocktails -Le Caipirinha -

 Il faut le boire pour le croire... Ce cocktail à la mode Brésilienne à base de cachaça est un pur délice.

Préparez la recette du Cocktail Caipirinha directement dans le verre. Lavez le citron vert et coupez les deux extrémités. Coupez le citron en 8 ou 9 morceaux et retirez la partie blanche centrale responsable de l'amertume. Placez les morceaux dans le verre et versez une bonne cuillère à soupe de sucre. Ecrasez fermement le tout dans le verre avec le sucre en poudre jusqu'à l'extraction la plus complète possible du jus. Recouvrir le mélange citron-sucre d'une bonne couche de glace pilée, concassée ou de glaçons simples (ras bord), puis faire le niveau à la cachaça jusqu'à un doigt du bord.

Ne pas rajouter de sucre après l'adjonction de la glace (le nouveau sucre ne se dissout plus). Mélanger legèrement avec un mélangeur et servir avec une ou deux petites pailles (au cas où l'une soit bouchée par la glace ou la pulpe du citron).

Histoire du Cocktail "Caipirinha"

Crée en 1900
Variante de la recette "Batida de limão". Vous aimez le Brésil, la Samba, une compagnie agréable... vous aimerez la Caipirinha !!! La Caipirinha est le Cocktail brésilien traditionnel, populaire et favori partout dans le pays, particulièrement au bord des plages. Accompagné de quelques biscuits apéritifs, il crée une atmosphère sensuelle et détendue. C'est également le compagnon inséparable de la "feijoada", un plat typique brésilien servi chaque mercredi et samedi dans la plupart des restaurants brésiliens.

Au brésil, on boit les meilleures caipirinhas pour deux raisons : la technique et la qualité des cachaças. La technique consiste à couper le citron en 9 tel les traits du jeu du morpion après en avoir coupé les deux extrémités (c'est rapide) et la partie blanche centrale responsable de l'amertume.

Les meilleures cachaças, telles que "velho barreiro", "magnifica", "rochinha", "gotas de minas", se trouvent facilement au Brésil. Le meilleures sont les gold (vieillies) dont l'arôme est encore meilleur.

Aussi, il est important d'utiliser du sucre en poudre car grâce au pilon il devient un bon "abrasif" pour l'écorce du citron, et permet d'en optimiser le prélèvement de l'arôme.

Acidulé et sucré, c'est délicieux, et comme toute chose de haute gamme on ne sent pas sa puissance, c'est une dangereuse gourmandise qui fait tourner très vite la tête. Comme on dit au Brésil : la caipirinha c'est comme les seins: une seule ce n'est pas assez, trois c'est trop.

L'origine de la caiprinha remonte aux années 1800. Au brésil, les esclaves aimaient boire du "garapa", qui était du jus de canne à sucre qu'ils faisaient simplement bouillir, sans le fermenter. Ils l'obtenaient après avoir pressé la canne à sucre au moyen des presses rotatives. L'ébullition permettait la stérilisation évitant ainsi le développement des bactéries qui se trouvent normalement dans le jus de canne. Pendant les fêtes et rituels, ils mélangeaient leur garapa avec l'eau-de-vie de sucre de canne locale (la "cachaça") qu'ils donnaient en partie aux esprits des morts. Ils y mélangeaient aussi des jus de fruits ou des épices : sont nées ainsi les fameuses "batidas", et la plus fameuse était la "batida de limao", qui était réalisée avec le jus des citrons verts. C'était le prototype de la Caipirinha.

Avec le temps, la "batida de limao" a évolué avec des morceaux de citron verts dont l'écorce donne son goût original à la Caipirinha. La technologie aidant pour fabriquer la glace, et ainsi pour la rendre plus fraîche, elle est devenue plus facile à boire et plus courante.

Le nom "Caipirinha" lui a été en 1900 et viendrait d'un mélange de "Caipira" et de "Curupirinha". Ces deux termes sont liés : "Caipira" était un terme pour désigner les "paysans". Terme issu du mot "Caipora" qui désignait les anciens habitants de la forêt... lui même issu du mot "Curupira", qui désignait un démon mythique de la forêt dont le diminutif est "Curupirinha" (nom donné à l'instar des "éléphants roses" pour décrire une vision troublée par un ivresse évidente).

Dans les années 1910, le brésil est un pays pauvre et cherche un avenir propre pour se démarquer et se débarasser des liens avec l'Europe. Pour ce faire, le modernisme brésilien se développe grâce à la littérature, l'art et le commerce : la cachaça a participé à ce développement comme étant un produit culturel, de fabrication locale pouvant être exporté.

Pendant une épidémie de grippe au Brésil en l’an 1918, un tenancier portugais travaillant dans un bar de Sao Paulo servait des Caipirinhas aux clients atteints du virus. L'épidémie commençant à s'estomper, ce cocktail était devenu un remède à succès en plus d'être délicieux. Les vertus de ce cocktail étant prouvées, c'est vite devenu la boisson préférée des brésiliens.

"Oswald de Andrade", (grand écrivain brésilien) se maria avec "Tarsila do Amaral" (une des plus grandes peintres modernistes), et dans les années 1920, cette dernière organisa des "fameuses feijoadas" à Paris servies avec de la "Caipirinha". La cachaça était devenue un produit de luxe en france, tout en faisant connaître la Caipirinha. De plus, le succès du tenacier portugais de "São Paulo" s'est vite fait connaître en Europe. Aujourd'hui, la Caipirinha est appréciée dans le monde entier.

Au brésil, une variante existe :
-Caipirinha da Enseada (saupoudrer de canelle)

"A tous les citrons verts acidulés
Qui souhaitent un jour devenir sucrés
Faites-le dans une canne à sucre distillée
Sur une bonne couche de glace pilée

Je viens de découvrir une émotion cachée
En croquant un granulé de sucre acidulé
Alchimie parfaite, arômes renforcés
J'embrasse l'exotisme raffiné

[lusitain]"

Boissons et cocktails - La cachaça -

Publié à 17:36 par acoeuretacris Tags : Boissons
Boissons et cocktails - La cachaça -
La cachaça est une eau-de-vie brésilienne obtenue par fermentation du vesou, le jus de canne à sucre.

Alcool blanc paysan par excellence, il en existerait plus de 4000 sortes, fabriquées par quelques grandes entreprises qui distribuent leur produit à l'étranger mais surtout par de très nombreuses « maisons » locales, écoulant leur stock au marché, parfois très local. Désignée aussi sous les noms d'aguardente (eau-de-vie) ou pinga (gnôle), elle peut s'appeler suivant les régions branquinha, birita, caninha, gas, óleo...

La cachaça est distillée à 40°, et immédiatement embouteillée, contrairement au rhum agricole, qui lui est distillé à 65-75° et veilli en foudres de chêne puis ramené aux degrés souhaités par adjonction d'eau de source.

Histoire

L'origine de la cachaça remonte aux années 1800. Au Brésil, les esclaves aimaient boire du « garapa », qui était du jus de canne à sucre qu'ils faisaient simplement bouillir, sans le fermenter. Ils l'obtenaient après avoir pressé la canne à sucre au moyen des presses rotatives.

L'ébullition permettait la stérilisation évitant ainsi le développement des bactéries qui se trouvent normalement dans le jus de canne.

Dans les années 1910, le brésil est un pays pauvre et cherche un avenir propre pour se démarquer et se débarrasser des liens avec l'Europe. Pour ce faire, le modernisme brésilien se développa grâce à la littérature, l'art et le commerce : la cachaça a participé à ce développement comme étant un produit culturel, de fabrication locale pouvant être exportée.

La cachaça est l'ingrédient de base du cocktail caïpirinha.

Boissons et cocktails -l'Atole-

Publié à 17:32 par acoeuretacris Tags : boissons
Boissons et cocktails -l'Atole-

 L'atole (du nahuatl atolli, diminutif péjoratif du mot atl, qui signifie « eau ») est une boisson chaude sucrée à base de farine de maïs diluée puis cuite dans de l'eau pour en augmenter la viscosité, la parfumer et la rendre plus nutritive. D'origine précolombienne, l'atole est principalement consommé au Mexique, au Guatemala ainsi que dans d'autres pays d'Amérique Centrale.

Recettes

L'atole est traditionnellement édulcoré avec du piloncillo, un résidu solide non raffiné de jus de canne à sucre, qui peut être remplacé par du sucre ou du miel.
L'atole est souvent parfumé, avant cuisson, de fleur d'oranger, anis, vanille, cannelle, cacao, chocolat (on l'appelle alors champurrado), jus ou pulpe de fruits.

L'eau peut être remplacée par du lait.

La farine de maïs est parfois remplacée par de la farine de blé ou de riz.

Il existe dans les États mexicains du centre (notamment Puebla, Oaxaca, Veracruz et Michoacán) une version salée de l'atole qui s'appelle le chileatole et se prépare avec du piment, du maïs, de l'epazote et parfois même de la viande.

Consommation

L'atole se consomme chaud.
C'est une boisson courante qu'il est facile de trouver à la vente dans les rues des villes mexicaines, surtout le matin, où il est souvent accompagné de tamales.
L'atole reste un élément typique de la gastronomie et de la culture mexicaine, bien qu'il ait perdu pour la majeure partie de la population son utilité originelle : élargir le panorama gustatif d'un régime à base quasi exclusive de maïs.

Boissons et cocktails -La chicha ou ak'ha.

Publié à 17:28 par acoeuretacris Tags : Boissons
Boissons et cocktails -La chicha ou ak'ha.

 La chicha est une boisson andine que l'on trouve notamment en Équateur, Pérou, Bolivie et en Colombie.

Elle est préparée à base de maïs, d'arachide (mani) (une variété de chicha se prépare avec du manioc (yuca)) auxquels on ajoute des fruits. La fermentation peut durer de quelques jours à deux mois. La chicha peut alors être très suave (peu d'alcool) ou très forte. Le terme de Chicha définit également des boissons à base des mêmes végétaux mais non fermentés.

Dans certaines tribus indiennes, le maïs est préparé par mastication ; la chicha peut alors contenir une certaine quantité de salive. Parfois on crache directement dans la cuve de macération (la salive permet d'accélérer la fermentation dans les deux cas).

La chicha avec alcool peut se consommer dans des lieux nommés chicharas ou chicharias.

Georges Simenon en décrit les effets dans Quartier Nègre.

La chicha est aussi, en Patagonie chilienne, et spécialement à Chiloé, une boisson fermentée à base de pommes rapées.

La chicha morada
est une boisson non alcoolisée fabriquée à base de maïs violet, l'une des diverses variétés de maïs péruviens.

Boisson familiale par excellence, et bon marché, elle est très demandée aux tables de restaurants. Suivant la saison ou la température, elle est bue chaude ou bien très fraîche (éventuellement avec des glaçons ou du jus de citron pressé).

Ingrédients

1 kg de maïs violet
1 ananas mûr
3 coings en morceaux
2 pommes en morceaux (facultatif)
3 clous de girofle
canelle
4 l d'eau
jus de citron
sucre

Préparation

Bien laver le maïs violet et le mettre à bouillir dans beaucoup d'eau avec l'écorce de l'ananas, les coings, les clous de girofle et la canelle. Faire bouillir jusqu'à ce que les grains de maïs s'ouvrent. Retirer du feu, laisser refroidir et filtrer.

Au moment de boire, ajouter selon son goût le sucre et le citron. On peut aussi servir cette boisson avec des pommes coupées en dés. Une fois la préparation terminée, la couleur est plus intense.

Note: Cette boisson peut être conservée durant plusieurs jours; dans ce cas, mettre au réfrigérateur avant d'ajouter el jus de citron et el sucre pour éviter la fermentation.

Boissons et cocktails - Le Pisco -

Publié à 17:26 par acoeuretacris Tags : Boissons
Boissons et cocktails - Le Pisco -

Le pisco est une boisson alcoolisée propre au Pérou et au Chili.
Ces deux pays le revendiquent comme leur boisson nationale.
Il titre environ 40° d'alcool.

1. Origine du mot pisco

Il est lié au nom de son premier port d'exportation, Pisco, à deux cents kilomètres au sud de Lima, qui provient du quechua.

Dans la langue quechua, on appelait pisqu (pisku, phishgo, pichiu) les oiseaux qui abondent dans la zone des vallées de Pisco, Ica et Nazca.
Dans la vallée de Pisco habitaient il y a plus de deux mille ans les Paracas, renommés par leur céramique et dont les potiers étaient à l'époque de l'Empire Inca appelés piskos. Depuis cette époque, les poteries servant à stocker des boissons, y compris alcoolisées, sont aussi appelés piskos.
La première liqueur de raisin produite au Pérou a été stockée dans des piskos, et cet alcool a acquis le nom de son emballage.

2. Histoire

2. 1. Pérou

Les premiers cépages ont été apportés des îles Canaries au sud de l'oasis d'Ica au sud de Lima en 1551. Les vignerons locaux ont commencé à faire une eau-de-vie de raisin qu'ils ont embarquée pour d'autres colonies espagnoles du port de Pisco qui a par la suite donné son nom à cette eau-de-vie. Maintenant, le « pisco » est fait dans les oasis chaudes du désert côtier sec, tout le long de la côte Pacifique du sud-ouest du Pérou, de Lima à Tacna.

Le Pisco est la boisson nationale du Pérou et est fait dans les distilleries traditionnelles de Mala, San Antonio, Santa Cruz de Flores, San Vicente de Cañete, Pacarán et Lunahuaná, ainsi que dans les établissements vinicoles de Lima. Plus de quatre-vingt établissements vinicoles dans les vallées de Chincha, Pisco, Ica, Palpa et Nasca distillent le pisco, ainsi que d'autres dans les vallées d'Arequipa, de Majes, de Vítor et de La Joya. Plus près de la frontière méridionale à Moquegua, une dizaine d'établissements vinicoles produisent non seulement du pisco mais également le « mistela », un mélange de pisco et de vin. Distiller l'eau-de-vie de pisco et l'eau-de-vie d'abricot est typique des trente-cinq établissements vinicoles de Tacna, tout au sud du Pérou. La récolte de raisin en février et mars est une célébration véritablement populaire et le 8 février est le jour du pisco sour au Pérou. Le pisco fait à partir de raisin d'« Italie » et du « Quebranta » sont les plus populaires tandis que le « acholado » est issu d'un mélange de raisins. Le pisco est un alcool variant de 38° à 46° degrés.

Types de raisin de Pisco : Muscat d'Alexandrie, Pedro Ximénez, Moscatel Rosada, Torrontés Riojano et Torrontés Sanjuanino. Pour le pisco du Pérou, on utilise les cépages Albilla, Italia, Torontel, Mollar, Negra corriente, Quebranta et Uvina.

Pendant l'année 1988, les autorités péruviennes déclarèrent le pisco comme faisant partie du patrimoine culturel du pays.

2. 2. Chili

Types de raisin de Pisco dans Chili : Muscat, Pedro Ximénez et Torontel.

3. Composition

Le pisco est à base de raisins, mais du maïs ou des pommes peuvent entrer dans sa composition pour augmenter le rendement mais au détriment du goût. Le pisco est donc une eau-de-vie de raisin. Mais il ne faut pas l'assimiler au marc ou à la grappa. Alors que ces derniers sont préparés avec les restes des grappes après extraction du moût (pour la fabrication de vin), et donc possèdent un arôme fort en bois, le pisco est le résultat de la distillation de la grappe entière. De plus, le raisin venant souvent de régions très chaudes, sa teneur en sucre est très élevée.

Le goût du pisco est agréable, moins râpeux qu'une eau de vie traditionnelle. Il se boit traditionnellement avec de la glace, du citron, et du sucre. Pour préparer un « pisco sour », on y ajoute également du blanc d'œuf.

4. Conflit sur l'appellation d'origine Pisco

Il existe actuellement un conflit pour l'utilisation commerciale du mot « pisco » entre les producteurs péruviens et chiliens.

Boissons et cocktails -Le Kéfir (s’écrit aussi Képhir)

Publié à 17:22 par acoeuretacris Tags : Boissons
Boissons et cocktails -Le Kéfir (s’écrit aussi Képhir)

 Le mot Kéfir nous vient du Caucase, une chaîne de montagnes, longue de 1200 kilomètres, qui s’étend de la Mer Noire à la Mer Caspienne . C’est sur ces monts arides qu’est né le Kéfir, cette boisson légèrement gazeuse, un peu aigre et bienfaisante. Son origine se perd dans la nuit des temps, ce qui est certains, c’est que les Caucasiens burent le Kéfir depuis la haute antiquité.

Anciennement, les nomades transportaient du lait de chèvre, de brebis ou d’autres animaux, dans des sacs de peau, durant leurs voyages, la fermentation prenait place dans ces sacs, transformant le lait en un breuvage épais, au goût unique.

Ce sont des bactéries, des levures et des polysaccharides présentes dans ces sacs, combinés avec les protéines de lait , qui forment le Kéfir. Cette masse de micro-organismes vivants se nomme « grains de Kéfir ».

Au cours des siècles, les grains de Kéfir ont été légués de génération en génération. Les grains étaient donnés seulement aux personnes qui comprenaient les méthodes de conservation, et le soin qu’ils devaient apporter pour les garder.

Appelés aussi « Millet du Prophète »les grains de Kéfir ressemblent à des petits bouts de chou-fleur translucides. Les microbiologistes les ont étudié minutieusement, afin de mieux comprendre ce qu’ils sont, comment ils se reproduisent et fermentent le lait. Il en résulte que des grains de Kéfir provenant de différents endroits du monde, n’ont pas toujours la même combinaison de bactéries et de levures.

Plus de 20 types de bactéries ont été identifiées : Lactobacillus brevis, Lactobacillus kefir, Lactobacillus kefiranofaciens, Lactobacillus caucasius, Lactobacillus casei, Lactococcus lactis, Leuconostoc citrovorum, Leuconostoc species, Streptocoqque diacéétilactis, Lactic streptococci… et différents types de levures : Saccharomices kéfir, Kéfir candida, Kluveromyces marxianus et Saccharomyces cerevisiae.

L’interaction complexe de toutes ces bactéries, levures et polysaccharides n’a pas encore été complètement élucidée, car elle est très difficile à reproduire en laboratoire, ce qui laisse une part de mystère à cette potion magique ! Car le Kéfir est considéré comme tel, depuis des siècles, surtout en Russie, pays laitier où se développèrent très abondamment la production et la consommation de Kéfir de lait, dénommé « Elixir populaire russe »

Après le processus de fermentation, le produit final contient assez de levures et de bactéries vivantes pour être considéré comme un « probiotique » c'est-à-dire que c’est une substance bénéfique pour la santé, qui agit sur la stimulation de la flore intestinale et l’immunité naturelle. La littérature médicale et scientifique russe est dotée de multiples articles sur l’usage du Kéfir, il est question d’ulcère d’estomac, d’asthme, de catarrhe bronchique, de pneumonie, de maux biliaires, d’inflammations chroniques des intestins, de maladies de la vessie, de maladies nerveuses, d’urticaires et d’eczémas.

Les Russes croient que la consommation régulière du Kéfir améliore l’état général de la santé, il est, d’ailleurs proposé aux patients séjournant dans les hôpitaux, pour aider à combattre les infections et les maladies.

Le Kéfir est traditionnellement utilisé aussi pour purifier le sang, la bile, le foie, les reins, agit contre la diarrhée ou la constipation, pour la convalescence en général. Il y a donc le Kéfir de lait, et à travers les siècles, un autre Kéfir, s’adapta en mutant, au point de constituer une symbiose bactérienne différente de celle du Caucase, il se nomme »Kéfir de fruits ».

Kéfir de lait, ou, Kéfir de fruits,

la difficulté est de trouver des grains !!! Sachez qu’aucune boutique, ni aucune marque de produits naturels, ne distribue de grains.

FABRICATION DU KEFIR DE FRUITS

On le nomme aussi »Champagne du Caucase »

IL est vrai que lorsqu’il est réussi, c’est vraiment délicieux, depuis des années que nous en fabriquons, toutes les personnes à qui nous avons fait goûter, pour la première fois de ce breuvage, doré et pétillant… en ont tous, à notre connaissance, redemandé !!!

Ca y est , vous avez enfin trouvé quelqu’un, qui vous a procuré une poignée de grains, afin de démarrer votre production…vous en avez de la chance ! prenez-en bien soin, ce sont des micro-organismes vivants, et tout d’abord, assurez vous qu’ils soient bien à l’aise dans un bocal en verre, bien propre, avec de l’eau de source additionné d’un peu de sucre, fermé le bocal, et mettez le au bas du réfrigérateur, en attendant d’avoir tous les accessoires, car vous devez allez faire quelques courses. De toutes façons, vous n’êtes pas pressé car, vous venez de changer l’eau et le sucre, cela vous laisse, entre une semaine et 15 jours, pour commencer.

DETAILS IMPORTANTS

Tous les accessoires rentrant en contact avec les grains doivent être en verre ou en plastique, ne jamais utiliser d’objets métalliques, pas de cuillère ni de passoire en fer ou en aluminium par exemple, ce qui implique que parfois, vous allez devoir y mettre les mains, il est évident qu’avant toutes manipulations du Kéfir, vos mains doivent être bien propres, lavées de préférence avec un vrai savon de Marseille, acheté dans une boutique Bio, et non pas avec un savon truffé de produits chimiques de supermarché, qui en déposera sur votre peau, contaminant ainsi votre Kéfir.

Même chose pour vos accessoires, évitez de les laver avec des produits pour laver la vaisselle qui pourraient être nocifs pour le Kéfir, vous trouverez de doux produits pour laver la vaisselle, en boutiques Bio, bien sur, et actuellement chaque grand supermarché a, au moins une gamme de produits ménagers dite »verte » fabriquée sur bases végétales et non testée sur animaux.
De toutes façons, vous n’avez pas besoin de nettoyer les accessoires avec du produit lave-vaisselle, à moins de ne pas les avoir utilisé depuis longtemps, sinon, à chaque utilisation, il suffit de les passer à l’eau brûlante du robinet avant et après, ça c’est important.
Si vous utilisez un tampon à récurer, soyez aussi très hygiénique, ne le laissez pas traîner sur le bord de l’évier, faites-le sécher dans un endroit sain, et conservez le dans une boite, uniquement pour cet usage.

Autres choses très importantes pour garder votre Kéfir longtemps : la qualité de l’eau, et des autres ingrédients. En ce qui concerne l’eau, prenez de l’eau de source en bouteille, les meilleures sont celles de montagnes, et le taux de résidus secs inscrit au dos de l’étiquette doit être le plus petit possible, car « l’eau n’est pas bonne pour ce qu’elle apporte, mais pour ce qu’elle emporte ! »

Les eaux les plus chères, sont en général les meilleures, mais quelques-unes sortent du lot, à vous de les dénicher en vérifiant les étiquettes et les prix dans les supermarchés, vous verrez c’est une expérience surprenante, surtout quand vous allez vous rendre compte du taux énorme de résidus secs contenus en mg/litre d’eau, des marques les plus connues, et souvent les plus vendues, ce qui a uniquement pour conséquence de faire fonctionner vos reins, à mauvais escient.

Cette recherche, vous servira pour les autres utilisations que vous faites de l’eau que vous acheter (thé, café, tisane, soupe…) et boire, tout simplement ! Il est évident qu’il ne faut pas utiliser l’eau du robinet pour la fabrication du Kéfir, infectée de chlore, de métaux lourds, et même parfois de microbes qui se baladent dans les canalisations Attention, le Kéfir n’aime, malheureusement pas, l’eau filtrée, en utiliser exceptionnellement, si vous n’avez plus de bouteilles en stock et que les magasins sont fermés.

Si toutes ces prescriptions vous paraissent extrêmes, sachez que nous ne vous racontons pas de bêtises, et que nous fabriquons notre Kéfir depuis des années dans les meilleures conditions. Nous avons fait des dizaines d’expériences, des bonnes et des mauvaises, ce qui nous permet aujourd’hui de vous exposer notre savoir. D’ailleurs, si vous êtes septiques, testez par vous-même la différence de finesse et de goût de la boisson obtenue, en utilisant différentes qualités d’eau.

Par contre, en ce qui concerne la qualité des fruits, il faut absolument utiliser du Bio, c’est impératif ! Les citrons non Bio, contiennent des pesticides et des conservateurs, les fruits secs aussi, cela encrasserait vos grains et votre boisson. Pour ce qui est du sucre, n’oubliez pas que c’est la « nourriture » de vos grains de Kéfir, Pendant très longtemps, nous avons utilisé du sucre blanc, en poudre, industriel, car il n’y avait rien d’autre sur le marché, mais actuellement vous pouvez vous procurer du sucre « blond et Bio » dans les magasins de produits naturels. Ne pas se servir de sucre « roux « car il colore les grains, et d’après un scientifique Allemand, spécialisé dans les fermentations de Kombucha et de Kéfir, le sucre roux encrasserait les micro-organismes. Vous pouvez trouver facilement du fructose, en grandes surfaces et en boutiques Bio, c’est du sucre de fruits, c’est naturel, et c’est aussi blanc que le sucre de canne raffiné, seulement c’est 3 fois plus cher !

LES ACCESSOIRES NECESSAIRES :

- 1 grand bocal en verre, d’une contenance de 2 litres ou plus, avec une large ouverture, afin d’y passer une main

- 1 carafe en verre

- 1 filtre à café en plastique et son socle plastique

- 2 bouteilles en verre qui se ferment hermétiquement

- 1 entonnoir en plastique, de taille moyenne

- 1 gros élastique et des compresses en coton stériles que vous trouverez en pharmacie


INGREDIENTS :

- 1 bouteille d‘1litre et demi d’eau de source

- 1 citron Bio, lavé, coupé en 4 (une orange ou 1 demi pamplemousse)

- 2 figues Bio séchées (ou 1 poignée de raisins Bio ou 4 tranches de pommes séchées Bio ou 3 abricots secs Bio)

- 80g à100g de sucre

Maintenant que vous avez tout ce qu’il faut, choisissez le moment de la journée pour démarrer la fermentation , de façon à ce que cela corresponde à votre planning, car 48h après, au même moment de la journée, vous devrez séparer les grains de la boisson obtenue.

Allez c’est parti ! Mettez dans le grand bocal en verre, les grains de Kéfir, la bouteille d’eau, le citron coupé en 4, les 2 figues et le sucre de votre choix. Disposez sur l’ouverture du bocal, 2 compresses, l’une sur l’autre, et bloquez -les avec l’élastique. Choisissez dans votre cuisine, un endroit oû vous entreposerez le bocal pendant 2 jours, sans le déplacer. Cet endroit doit être aéré, mais ne le mettez pas au soleil l’été sous la fenêtre. Le bocal doit être loin de toutes autres sources de chaleur, plaques électriques, four, chauffage…Attention aussi de ne pas pulvériser à proximité du bocal des produits ménagers, tels que les désodorisants, bombes insecticides ou spray pour nettoyer les vitres ! Evitez, bien sur, de fumer à coté !

Voilà donc 2 jours que la fermentation se fait, tranquillement dans le bocal, à l’air libre, les compresses ayant empêcher le passage de poussières, ou de moucherons, qui souvent, se baladent l’été dans nos cuisines, aux fenêtres ouvertes. Il se peut, en hiver, s’il fait très froid, que vous deviez attendre 3 jours au lieu de 2, vérifiez que vos figues soient bien remontées à la surface, pour décider de stopper la fermentation. Préparez les autres accessoires dont vous aurez besoin, à coté de l’évier, c'est-à-dire :encastrez le filtre à café en plastique sur son socle, et pausez le tout sur la carafe. Ebouillantez les bouteilles, et mettez l’entonnoir sur l’une d’elle. Avec vos mains, fraîchement lavées, enlevez les compresses et les figues du bocal, et jetez -les à la poubelle, les quarts de citrons, pressez-les avant de les jeter, afin de récupérer le maximum de jus, si des pépins tombent dans la boisson, vous les enlèverez plus tard.

Avec douceur, renversez le bocal afin que le breuvage coule dans le filtre, celui-ci, récupérant les grains, et le liquide atterrit dans la carafe. Lorsque la carafe est pleine, versez le tout dans les bouteilles en vous aidant de l’entonnoir, c’est simple, non ?

Vous ne pourrez boire et déguster votre Kéfir « maison » que 24h à 2 jours après, car il faut attendre qu’il pétille plus.

Enlevez les pépins du citron tombés dans les grains, et les petites graines de figues s’il y en a.

A ce moment là, 2 solutions s’offrent à vous : Ou vous remettez une fermentation en route, ou vous n’avez pas le temps, et pour bien conserver les grains, vous les remettez dans un bocal de verre, avec un peu d’eau de source et un peu de sucre pour les nourrir, au bas du réfrigérateur, mais cette fois-ci fermé. Si vous partez en vacances plus d’une semaine, il vous suffit de faire la même chose, mais en mettant beaucoup plus d’eau et de sucre, et surtout, n’oubliez jamais de laisser le couvercle du bocal entrouvert afin de laisser s’échapper le gaze, sinon vous aurez des surprises en rentrant de vacances !!!

Allez…longue vie à vous et à votre Kéfir !!!

Mythologie Greco-romaine-Dieu(olympien)Zeus ou Jupiter

Publié à 16:22 par acoeuretacris Tags : Mythologie greco dieu Zeus
Mythologie Greco-romaine-Dieu(olympien)Zeus ou Jupiter

Dieu du Ciel et souverain des dieux de l'Olympe. Zeus correspond au dieu romain Jupiter.

 


Homère considérait Zeus comme le père des dieux et des mortels. Il n'avait créé ni les dieux ni les mortels!; il était le protecteur et souverain à la fois de la famille de l'Olympe et de la race humaine. Il était le seigneur du ciel, responsable de ses orages et de ses pluies. Sa cuirasse était l'égide, son oiseau l'aigle, son arbre le chêne. Zeus dirigeait les dieux sur le mont Olympe en Thessalie. Ses temples principaux étaient à Dodone, en Épire, pays des chênes et de son autel le plus ancien, célèbre pour son oracle, et à Olympie, où les jeux Olympiques étaient célébrés en son honneur tous les quatre ans. Les jeux Néméens qui se tenaient à Némée, au nord-ouest d'Argos, étaient aussi dédiés à Zeus.



Zeus était le plus jeune fils des Titans, Cronos et Rhéa, et le frère des divinités Poséidon, Hadès, Hestia, Déméter et Héra. Selon un des anciens mythes sur la naissance de Zeus, Cronos, craignant d'être détrôné par un de ses enfants, les avalait à leur naissance. Zeus fut sauvé par sa mère Rhéa qui le cacha en Crète, où il fut nourri au lait de la chèvre Amalthée et élevé par les Nymphes. Quand Zeus devint adulte, il força Cronos à restituer ses autres enfants, qui cherchèrent à se venger de leur père. Dans la guerre qui s'ensuivit, les Titans s'allièrent à Cronos, mais Zeus et les autres dieux furent vainqueurs. Les Titans furent envoyés dans le gouffre du Tartare. À partir de ce moment, Zeus régna sur le ciel et eut la prééminence sur l'univers. Ses frères Poséidon et Hadès reçurent respectivement la charge de la mer et du monde souterrain. La terre devait être régentée en commun par les trois.
Dans les écrits du poète grec Homère, Zeus est décrit de deux manières. Il est représenté comme le dieu de la Justice et du Pardon, protecteur des faibles, celui qui punit les criminels. Marié à sa soeur. Sur Héra, il est le père d'Arès, dieu de la Guerre, d'Hébé, déesse de la Jeunesse, d'Héphaïstos, dieu du Feu et d'Ilithye, déesse de l'Enfantement. Par ailleurs, dans la mythologie ancienne, on prête à Zeus de nombreuses unions avec des divinités et des mortelles, d'où naissent des dieux et des héros. On pense qu'avec le développement du sens de l'éthique dans la civilisation grecque, l'idée d'un dieu paternel débauché et quelquefois ridicule devint déplaisante, aussi les légendes plus tardives cherchèrent à montrer Zeus sous un jour plus exaltant. Ses nombreuses aventures avec des mortelles sont parfois expliquées par le désir des premiers Grecs de faire remonter leur famille au père des dieux.



Les sculptures représentaient Zeus comme un personnage royal et barbu. La plus célèbre de toutes est la statue colossale en or et en ivoire, que Phidias sculpta, érigée à Olympie.



Zeus et Europe

 

Zeus s'éprit de la belle Europe, fille du roi Agénor et de Téléphassa. La jeune fille jouai avec ses camarades sur la plage de Sidon lors qu'en découvrant ses grâces le père des dieux et des hommes en tomba amoureux. Afin de pouvoir l'approcher, Zeus se métamorphosa en un taureau blanc et ala s'allonger à ses pieds. Europe s'enhardit et commença à jouer avec le taureau. A un moment où elle était montée sur son échine, l'animal immaculé se releva et se jeta vers la mer. En vain, la jeune fille criait et supplia : Le taureau continuait à nager et s'éloignait du rivage. Europe se tenait à ses cornes afin de ne pas tomber et c'est ainsi qu'ils atteignirent les côtes de Crète C'est à la source de Gortyne, à l'ombre des platanes, que le couple s'unit. Depuis, ces arbres ne perdent plus leurs feuilles, car ils abritèrent les amours d'un dieu. De l'union d'Europe et de Zeus naquirent trois fils: le légendaire Minos, le valeureux Sar-pédon et le juste Rha-damanthe. On dit aussi que Talos, le robot en bronze qui veillait sur la Crète était un cadeau offert par Zeus à Europe. Europe resta en Crète dont elle épousa le rot Astérion, qui adopta ses enfants et donna le nom de son épouse au célèbre continent. Quant au taureau dont Zeus avait prit l'apparence, il s'envola vers le ciel et forma la constellation du taureau, dans le cyde du zodiaque. Cadmos, le fondateur de Thèbes était le frère d'Europe. Il vint en Grèce, à sa recherche. En dehors d'Europe, la bien aimée de Zeus, il existe également l'Océanide Europe, fille d'Océan et de Téthys.



Anecdotes



Zeus était vénéré dans la Grèce entière par le biais de cérémonies et de sacrifices. Partout où l'élément grec prévalait, il existait un héros local, fils de Zeus. C'est pour cette raison que les honneurs réservés au père des dieux étaient incomparables. Les Curetés, démons qui étaient vénérés au cours de cérémonies orgiaques, étaient confondus avec les Cabires ou avec les Corybantes. Leur culte se manifestait surtout en Crète. Rhéa leur avait confié la garde de Zeus nouveau né. Afin que les pleurs de l'enfant n'arrivent pas jusqu'aux oreilles de Cronos, les Curetés dansaient autour de lui et frappaient leurs lances et leurs boucliers couvrant ainsi avec ce bruit les cris de Zeus. La chèvre Amalthée, qui nourissait Zeus sur le mont Ida, était selon certains une nymphe. En signe de gratitude, le dieu promit que la corne de la chèvre se remplirait de tout ce que désirerait son possesseur. La corne d'Amalthée est symbole d'abondance.

Mythologie Greco-romaine-Dieu(olympien)Poseidon ou Neptune

Publié à 16:19 par acoeuretacris Tags : mythologie greco dieu Poseidon
Mythologie Greco-romaine-Dieu(olympien)Poseidon ou Neptune

Poseidon ou Neptune était le dieu de la Mer, fils des Titans, Cronos et Rhéa, frère de Zeus et d'Hadès. Poséidon était le mari d'Amphitrite, une des Néréides, qui lui donna un fils Triton. Poséidon eut de nombreuses unions, en particulier avec les nymphes des sources et des fontaines, et il fut le père de plusieurs enfants célèbres pour leur sauvagerie et leur cruauté : le géant Orion et le Cyclope Polyphème. Poséidon et la Gorgone Méduse furent les parents de Pégase, le célèbre cheval ailé.


Poséidon joue un grand rôle dans les mythes et les légendes grecs. Il disputa sans succès le contrôle d'Athènes à Athéna, déesse de la Sagesse. Lorsqu'avec Apollon, dieu du Soleil, il fut trompé et privé de salaire après avoir aidé Laomédon, roi de Troie, à construire les murailles de sa cité, sa colère contre Troie n'eut pas de limite.

 


Il envoya un monstre marin ravager le pays et aida les Grecs pendant la guerre de Troie.Dans l'art ancien, Poséidon est représenté barbu et dans une pose majestueuse, tenant un trident et souvent accompagné d'un dauphin. Tous les deux ans, on célébrait à Corinthe les jeux Isthmiens en son honneur, avec des courses de chevaux et des courses de chars. Les Romains assimilèrent Poséidon à leur dieu de la Mer, Neptune.

 


Poseidon eut le royaume des eaux aussi bien marines que douces. Il était d'un caractère bourru et querelleur; il bâtit son palais au fond de la mer au large d'Aégée en Heliké. Dans ses vastes écuries, il possèdait pour ses chars, des chevaux blancs à la crinière d'or et aux sabots d'airain ainsi qu'un chariot d'or à l'approche duquel les tempêtes s'apaisent instantanément. Armé de son trident, il parcourait son domaine, sur un char attelé a des chevaux aux couleurs d'algues et d'écume.

Mythologie Greco-romaine-Dieu(olympien) Hestia ou Vesta -

Publié à 16:07 par acoeuretacris Tags : mythologie greco dieu hestia
Mythologie Greco-romaine-Dieu(olympien) Hestia ou Vesta -

 

Dans la mythologie grecque, Hestia (en grec ancien στ?α / Hestía) est la divinité du feu sacré et du foyer. Fille aînée de Cronos et de Rhéa, sœur de Zeus, Poséidon, Hadès, Héra et Déméter, elle appartient à la génération des douze grandes divinités de l'Olympe, bien que sa présence dans le canon olympien soit variable.

Dans la mythologie romaine, elle correspond à Vesta.

 

Le nom « hestia » désigne le foyer, tout particulièrement celui de la maison ; Hestia en est la personnification. Bien qu'elle possède une existence propre dès Hésiode, elle reste peu personnalisée. Contrairement à la romaine Vesta, son domaine couvre le foyer domestique comme celui de la cité. Parallèlement à ces deux formes de culte, on trouve des sanctuaires privés consacrés à Hestia, par exemple au Pirée et à Olympie, peut-être à Chalcis.

 

Elle protège le foyer public (koin" hestia) hébergé au prytanée, équivalent des mairies modernes, centre politique plutôt que religieux de la cité. Pindare la nomme ainsi la « patronne des prytanes » lesquels l'« honorent entre autres divinités, de leurs libations fréquentes et souvent aussi de la graisse des victimes ; ils font résonner la lyre et le chant. » Quand ce ne sont pas des prytanes, ce sont les « magistrats en chef des cités », précise Denys d'Halicarnasse. Des inscriptions témoignent qu'Hestia est honorée sous les épiclèses de Prytaneia (« du prytanée ») ou Bouleia (« du conseil »). À Chios, une stèle du VIe siècle av. J.-C. enjoint aux magistrats, au nom d'Hestia, d'appliquer les décisions du peuple. Camiros, à Rhodes, possède des « damiourgoi d'Hestia », sortes de surintendants de la cité. Réciproquement, il est rare que des prêtres soient attachés à son culte ; aux époques classique et hellénistique, on n'en connaît qu'à Délos, Stratonicée en Carie et Chalcis en Eubée. Aux côtés d'Apollon Arkh"get"s (« fondateur de ville »), Hestia préside également à la fondation des colonies : les clérouques(colons) emportaient de la métropole le feu d'Hestia destiné à allumer le foyer de la nouvelle patrie.

 

Hestia veille également sur le foyer domestique, centre symbolique de la maison. Diodore de Sicile déclare même que « Hestia inventa la construction des maisons ; en reconnaissance de ce bienfait, on vénère dans toutes les maisons l'image de cette déesse, et on célèbre des sacrifices en son honneur. » L'hymne homérique consacré à la déesse indique que tous les repas débutent par une libation à son intention. On l'invoque lors de la cérémonie des Amphidromies, quand le nouveau-né est présenté au foyer et reçoit un nom,. Alors qu'elle va mourir, l'Alceste d'Euripide s'exclame : « Ma Dame, je descends sous terre, et je viens pour la dernière fois t'implorer à genoux : garde mes orphelins ! »

 

Dans le culte, Hestia est liée à Apollon : elle veille sur le foyer de Delphes, l'un de ses principaux sanctuaires et à Délos, sa statue est assise sur l'omphalos. Elle est également associée à Hermès et Phidias représente les deux divinités ensemble sur la base de sa statue chryséléphantine de Zeus olympien.