Sémélé était l'une des filles de Cadmos, roi de Thèbes. Zeus fut séduit par sa beauté. Mais leur liaison n'échappa pas à l'attention d'Héra, qui guidée par la jalousie et déterminée à faire du tort a Sémélé lui dit que si elle voulait se considérer comme l'épouse de Zeus, elle devait pour cela le voir dans toute sa gloire, tel qu'il s'était présenté le jour de ses noces avec Héra. Bien que Zeus ait tenté de l'en dissuader, Sémélé insista à obtenir cette preuve d'amour, se laissant prendre au piège d'Héra. Lorsque Zeus céda et qu'il se présenta à sa demeure avec son char dans un déluge d'éclairs et de tonnerre et en lançant la foudre, le palais prit feu et Sémélé mourut foudroyée ou peut être sous l'effet de la peur.
Mais Sémélé portait en elle Dionysos, conçut six mois plus tôt. Afin de protéger l'enfant des flammes, Gaia en un éclair fit pousser un lierre rafraichissant. Zeus prit l'enfant, encore à l'état d'embryon, se fit une ouverture dans la cuisse et l'y plaça, recousut la fente et y laissa l'enfant jusqu'à ce qu'il puisse naître à terme, sans avoir a craindre la jalousie d'Héra. Lorsque le jour de la naissance arriva, Zeus rompit les points de suture et mit au monde son fils Dionysos.
La pourchasse menée par Héra était continuelle. Elle s'aperçut que Zeus avait confié l'enfant à la soeur de Sémélé Ino et à son mari Athamas. Zeus récupéra donc Dionysos et après l'avoir métamorphosé en chevreau, il le confia à Hermès afin que celui-ci l'emmène loin de là, en Asie, pour y grandir. La colère d'Héra le poursuivait sans relâche, jusqu'à le rendre fou et il se mit alors à errer. Rhéa parvint à le guérir et il poursuivit alors ses voyages dans le monde entier en diffusant la culture de la vigne et les rites relatifs à chaque stade de sa culture. Certaines cités lui réservèrent un accueil amical tandis que d'autres le chassèrent. En Etolie, le roi Oenée l'accueillit avec enthousiasme, tout comme l'Attique qui revendiquait la primauté dans la culture de la vigne.
Dionysos était le dieu du vin, de la semence et de la fertilité de la vigne. Le culte dionysiaque est lié au vin, à la danse et amène l'homme à s'écarter des principes. Les orgies de Dionysos étaient des fêtes organisées sur le modèle de cérémonies religieuses et de rites sacres. Durant ces cérémonies, on chantait le dithyrambe, le chant lié au culte de Dionysos.
Le mythe d'Ariane, qui fut abandonnée à Naxos par Thésée, lors de son retour de Crète à Athènes, est lié à Dionysos, car c'est lui qui l'aurait gardée et en aurait fait sa femme. On dit aussi que du fruit de leurs amours seraient nés deux enfants, Staphylos et Oenopion.
L'entourage de Dionysos était constitué de Nymphes, de Silènes, de Satyres et de Ménades.
Les Silènes étaient des hommes dotés de pattes et de queue de cheval, qui chassaient les nymphes afin de sunir avec elles dans les grot tes. Parmi les Satyres ou Silènes célèbres, on distingue Marsyas qui était un joueur de flûte et un professeur de musique notoire. Les Satyres étaient eux aussi des créatures monstrueuses souvent identifiées aux Silènes en raison des descriptions communes qui en sont faites, en dehors de celles les décrivant comme des créatures mi-homme, mi-bouc.
Les Ménades ou Bacchantes étaient des femmes qui personnifiaient -les esprits orgiaques de la nature. Elles étaient envahies par la manie de la danse, du chant et de la distraction frénétique. Ce joyeux entourage créait une vague de gaieté qui entourait généralement Dionysos. Comme nous l'avons déjà mentionné, tous ces personnages avaient pris part à la Gigantomachie aux côtés de Zeus.
Le quartier Montparnasse
(partie 3)
La tour Montparnasse
Si l’esthétique de la tour n’a rien de très originale ou très exaltante, sa construction est en revanche une prouesse technique due a sa situation : elle est érigée au-dessus des lignes de métro, dans un sous-sol « difficile » : calcaire, argile plastique, marnes, et à -62 m une couche de craie.
Les architectes Baudouin, Cassan, de Marien et Saubot prirent la décision d’isoler le métro par un corset en descendant les éléments porteurs de la tour indépendamment, en enjambant le métro par des poutres-ponts.
Pour le sous-sol, les fondations de la tour s’appuient sur la couche de craie à -70 m par l’intermédiaire de 56 pieux moulés sur place. De ce fait, le banc calcaire sur lequel repose le métro et les bâtiments, ne reçoit aucune charge de la tour.
Quant au bâtiment lui-même, haut de 209 m, comportant 59 étages, il est constitué par un noyau de béton construit grâce à la technique du coffrage glissant. Les planchers et les structures métalliques allégés au maximum sont de conception classique. L’aspect extérieur en glaces, aluminium, bronze, révèle les verticales, alors que sa forme courbe allège son volume général. Sa largeur est de 32 m son poids de 120 000 tonnes.
Deux étages sont ouverts au public, le 56ème et le 59ème qui a été aménagé en terrasse, c’est la plus haute terrasse de Paris. Par beau temps on peut admirer une zone de 40 km de rayon, voir les avions décoller d’Orly...
Les balustrades destinées à protéger le public sont escamotables en 120 secondes pour permettre l’atterrissage d’hélicoptère.
Enfin les 25 ascenseurs permettent aux employés des bureaux occupant l’ensemble de la tour, de circuler dans les étages, et l’ascenseur direct pour le 56ème étage est l’un des plus rapide d’Europe : 56 étages en 38 secondes !
Le quartier Montparnasse
(partie 2)
La gare Montparnasse
La gare actuelle est la 3ème gare Montparnasse. La première s’appelait gare de l’Ouest, construite en 1840, elle était située sur l’emplacement actuel de la tour Montparnasse.
Le trafic s’intensifiant, une seconde gare plus grande fut construite en 1852, exactement à la même place. Elle était formée d’un portique en arcade, surmonté de deux nefs vitrées, entre deux pavillons. Elle a été construite par Victor Lenoir, sous la direction de l’ingénieur Baude.
Ancienne gare
Cette gare desservait l’Ouest Bretagne et Normandie. Tous les trains passaient par Versailles rive-gauche. En quittant la gare, les trains traversaient sur un viaduc haut de 65m, la Chaussée du Maine et les boulevards de Montrouge, puis après deux kilomètres environ, rejoignaient la station d’ouest-ceinture qui raccordait la ligne de l’ouest avec le chemin de fer de ceinture de Paris.
La Bretagne « débarque » à Paris : les noms des rues, des cafés et brasseries témoignent de cette implantation. C’est là aussi que débarqua en 1868 un Breton tenace et inventif, né à Uzel, ingénieur des Ponts et Chaussées, nommé Fulgence Bienvenüe. Il est considéré comme le père du métro parisien. Son projet de transport urbain avait été retenu et l’immense chantier lui fut donc confié. Au travail dés 5 heures du matin, il réussit à mettre en relation par la ligne 12, les deux quartiers les plus chauds de Paris : Montmartre et Montparnasse.
L’accident
Le 22 octobre 1895, eut lieu un accident hors du commun. Le Granville - Paris composé de douze wagons et qui transportait 131 passagers approchait de la gare Montparnasse. Deux fourgons à bagages et un fourgon postal étaient couplés à la locomotive.
Cette locomotive était conduite par un cheminot d’expérience Guillaume-Marie Pellerin qui travaillait depuis 19 ans aux chemins de fer. Le train étant parti un peu en retard, il souhaitait arriver à l’heure à Montparnasse et de ce fait n’a pas ralenti suffisamment tôt. Le chef de train Albert Mariette et lui, se sont bien rendu compte de cela, mais il était trop tard : Mariette a bien essayé d’actionner le frein d’urgence Westinghouse, il n’a pas fonctionné.
Il ne restait que les freins de la locomotive, ce n’était pas suffisant : la vitesse et le poids du train font que le convoi écrase les heurtoirs, traverse la gare, la terrasse, défonce le mur de façade et tombe sur la station de tramways située 10m en contrebas. La composition du train a fait que tous les wagons de voyageurs sont restés dans la gare.
Accident du 22/10/1895
Il y eut seulement cinq blessés graves parmi les passagers du train : deux voyageurs, un pompier et les deux employés des chemins de fer.
Malheureusement, la locomotive tomba près d’un kiosque à journaux installé devant la gare, rue de Rennes : une passante fut blessée et Marie-Augustine Aguilard qui ce jour là remplaçait son mari au kiosque, fut tuée par un morceau de maçonnerie tombé de la gare.
La Société des Chemins de fer a payé son enterrement et versé une rente à ses deux enfants. Le conducteur Pellerin a été condamné à deux mois d’emprisonnement et 50 francs d’amende. Le chef de train Mariette à 25 francs d’amende.
La Nouvelle Gare
Dès 1934, la SNCF constatait que la « vielle gare » ne répondait plus aux besoins du trafic. Dans les années 60 une restructuration totale du secteur a été décidée. Une nouvelle gare a été construite Place Raoul Dautry et le secteur entier a été frappé par une opération d’urbanisme de grande envergure : des rues vont disparaître comme les rue Moulin de beurre, Perceval, de Médéah, une partie de la rue Vercingétorix.
Trois bâtiments modernes entourent cette gare, 1000 appartements, le siège social d’Air France, les voies ont été recouvertes par une dalle-jardin, « les jardins de l’atlantique » créés par les paysagistes Brun et Péna. On y accède par des ascenseurs, et on découvre une grande pelouse carrée symbolisant l’océan, décorée d’une sculpture monumentale : l’île des Hespérides.
Gare actuelle
Une multitude de jets d’eau, des arbres de variétés différentes, un grand miroir reflète la lumière : tout ici est prouesse technique car l’ensemble ne repose que sur des dalles de béton en « équilibre » au dessus des voies !
Le hall de ce grand ensemble est décoré de compositions de Vasarely. La destruction de la vielle gare a libéré un terrain sur lequel devait s’ériger le phare du nouvel urbanisme : la Tour Montparnasse.
PARIS - LA COUPOLE Intérieur du café de "La Coupole", à Montparnasse. Paris, vers 1930
Le quartier Montparnasse
(partie 1)
Un peu d’histoire
Ce nom évoque un quartier de Paris tirant son originalité des nombreux artistes l’ayant habité et du Cimetière Montparnasse où reposent tant de célébrités.
Ce quartier Montparnasse est bordé par le jardin du Luxembourg, il flâne entre le 6éme, le 14éme et le 15ème arrondissement, s’étirant jusqu’aux abords de Saint Germain des prés. De nombreuses stations de métro permettent de s’y rendre : Montparnasse-Bienvenüe, Notre-Dame des Champs, Saint Placide, Vavin, Raspail, Pasteur, Edgar Quinet, Convention...
Le Mont Parnasse a depuis toujours été un lieu où on venait faire la fête, la limite de Paris fixée par Louis XIV, étant le boulevard du Montparnasse. Mais un événement hors du commun a réellement projeté le quartier dans sa spécificité.
Tout commence le 30 mai 1780 : ce jour là, une fosse commune du charnier des Innocents s’effondre, ce cimetière ferme pour insalubrité. L’urgence d’implanter trois grandes nécropoles à l’extérieur de Paris, s’impose. En 1804, à l’est ce sera le Père-Lachaise, en 1825, au nord, Montmartre et en 1824 au sud, Montparnasse.
Le terrain est pris sur des parcelles de la commune de Montrouge. Le vieux moulin qui se trouvait-là, a résisté à tout et s’y trouve encore, au milieu des sépultures. Ce cimetière fut rapidement complet, il s’agrandit en 1847, en 1878 puis en 1891. Il mesure maintenant 19 hectares et est coupé en deux par la rue Emile Richard. Cette rue mesure 382 m, ne comporte aucun numéro, personne n’habite cette rue !
Le cimetière
L’entrée principale se situe au 3 Bd Edgar Quinet, il faut bien une journée complète pour saluer la centaine de personnalités inhumées là. La liste complète serait trop longue mais comment ne pas citer ces quelques noms ?
Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir (photo ci-contre), Charles Baudelaire, Robert Desnos, Georges Sand, Camille Saint Saëns, François Rude, Charles Garnier, Maupassant, Sainte-Beuve, Alfred Dreyfus, sans oublier les plus récents comme Jean Carmet ou Serge Gainsbourg...
L’implantation du cimetière favorisa l’arrivée d’artistes, tout d’abord des artisans et sculpteurs en art funéraire particulièrement florissant au XIXéme siècle, puis l’installation de nombreuses tavernes, lieux de rencontre et de convivialité qui accueillirent plus tard peintres, poètes, intellectuels, photographes...
Tombe de Sartre et S de Beauvoir
Les « Montparnos »
Cette appellation familière regroupe tous les artistes qui, entre les deux guerres, ont fait la notoriété de Montparnasse.
L’exposition universelle de 1889 et la vie artistique déjà si riche de Montmartre, attirent de nombreux artistes qui vont choisir ce quartier populaire plus au centre de Paris et qui va devenir la plaque tournante de la modernité. Apollinaire, Gauguin, Matisse et « le douanier »Rousseau d’y installent. Deux cafés vont être les locomotives de ce mouvement : le Dôme et la Coupole.
Le plus ancien fut le Dôme. Il ouvre ses portes en 1897. Dans ce café on pouvait rencontrer toute la bohème cosmopolite de l’époque, autour d’Apollinaire. Ils venaient de Russie, de Bulgarie, d’Italie, d’Espagne... On y voyait même Lénine et Trotski ! En 1902 le sculpteur Alfred Boucher inaugure « La Ruche ». Cette première Cité des Arts mérite qu’on s’y arrête.
Le Dome
La Ruche
Au cours d’une promenade rue de Dantzig, Boucher achète un terrain de 5000m2. Il y érige un phalanstère, où de jeunes artistes pourraient travailler à peu de frais et en toute liberté dans une atmosphère conviviale et fraternelle.
C’est l’ancien Pavillon des Vins de l’exposition Universelle de 1900 qui va être monté là par les équipes de Gustave Eiffel. Son nom « la ruche » vient de sa configuration : des ateliers en alvéoles autour d’un escalier central. Cet endroit devint une sorte de village cosmopolite accueillant des artistes venus de partout et particulièrement d’Europe Centrale. On pourra y voir Léger, Matisse, le douanier Rousseau, Chagall, Soutine, Modigliani descendu de Montmartre et voisin de Brancusi, Zadkine, se mêlant aux écrivains comme Paul Fort, Max Jacob, Apollinaire, Blaise Cendrars... Tous ces artistes créèrent ce qu’on devait appeler l’Ecole de Paris.
La guerre de 14 est déclarée, les temps sont difficiles, aussi en 1915 Marie Vassilieff ouvre une cantine artistique dans son atelier. La cantine meublée de bric et de broc préparait à manger pour 45 personnes. La cuisine était faite sur un réchaud à gaz et un à alcool. Pour 65 centimes les artistes pouvaient manger un bouillon, de la viande et quelques légumes, du café ou du thé. C’était l’occasion de chanter, danser... Cette cantine ne désemplissait pas, au mur s’étalaient les toiles de Chagall, Modigliani, des dessins de Picasso ou de Fernand Léger !
La Ruche
Malgré tout, la guerre marqua la fin d’une grande époque : certains partirent au front, Braque, Apollinaire, Kisling sont grièvement blessés, Cendrars perd un bras, Léger et Zadkine sont gazés. La mort de Boucher en 1934 plongea les derniers habitants dans le désarroi. Il ne restait que quelques anciens rejoints par des nouveaux comme l’acteur Alain Cuny. Après la seconde guerre, le bâtiment sombra dans l’oubli et en 1965, une menace de démolition fut mise en échec par un Comité de soutien conduit par Marc Chagall. Classée Monument historique en 1972, la Ruche a été restaurée et des artistes y travaillent dans 23 ateliers.
Ce bâtiment se situe au 2 Passage de Dantzig, métro Convention ligne 12. On y accède par un portail en fer forgé provenant du Pavillon de la Femme de l’exposition Universelle. La visite se fait sur rendez-vous.
La ligne de métro Nord-Sud (ligne 12) qui relie Montmartre à Montparnasse, inaugurée en 1910, fait « descendre » des artistes de Montmartre vers Montparnasse, comme Picasso, et l’ouverture du Boulevard Raspail font du carrefour Vavin le cœur vivant de Montparnasse.
La Coupole
Le second café d’artistes est la Coupole, crée en 1927. Elle a été fondée par deux anciens gérants du Dôme sur le terrain d’un ancien chantier de bois et charbons. Les architectes Lebouc et Barillet conçurent une vaste brasserie dont les nombreux piliers ont été décorés par les peintres de l’époque : Marie Vassilieff, Fernand Léger, Kisling...etc. Le dancing en sous-sol éclipsa rapidement celui de la Rotonde. Quatre cent dix huit personnes étaient employées dans cet établissement.
A partir de cette date, le Dôme et la Coupole se « partagèrent » les personnalités. Au Dôme, Hemingway, Man Ray le photographe, Henry Miller, Blaise Cendrars, Claudel, Jammes, Breton... A la Coupole : Cocteau, Radiguet, Aragon, Elsa Triolet, Picasso, Foujita, Zadkine, Kisling, Sartre, Giacometti, Simone de Beauvoir.....
Kiki de Montparnasse
Durant les années folles, tous se retrouvaient autour d’expositions et de soirées folles : celles de la baronne d’Oettingen, du bal nègre avec Youki et surtout avec Kiki, reine de ces soirées.
Cette jolie brune volcanique, au sourire éclatant s’appelait en réalité Alice Prin. Sa beauté et sa gentillesse en firent la coqueluche des artistes désargentés. Elle avait débuté en chantant à la terrasse de la Rotonde et dans une boîte à la mode, le Jockey.
Kiki de Montparnasse
De nombreux peintres la prirent comme modèle : Modigliani, Soutine, Picasso, Foujita, Derain..... Parmi tous ses amants, Man Ray, le photographe-cinéaste américain l’immortalisa sur pellicule dans un court métrage de 1928, appelé « l’étoile de mer » d’après un poème de Robert Desnos.
On venait de loin pour la voir et l’entendre, sa photo faisait la une des magazines, elle avait tout : argent, bijoux, fourrures, voitures. Quand survint la Seconde Guerre mondiale, Kiki de Montparnasse vit la fin de sa gloire, puis la tragédie de la décrépitude. Elle bascula dans la misère, allant d’un café à l’autre, de table en table, pour faire les lignes de la main. Alcoolique et droguée, elle mourut en 1953, emportant avec elle le souvenir d’une immense richesse et de la gloire passée de Montparnasse. Seul Foujita, assista à son enterrement au cimetière de Thiais.
Publié à 08:42 par acoeuretacris
Tags : bonjour
Hors saison
Et l’automne s’en vint, sans que l’on y songeât
Effeuillant nos desseins, aux ombres de nos pas.
Peu à peu c’est au froid, que nos deux cœurs à terre
Exilaient nos émois, aux petits jours des guerres.
Comme l’espoir se perd, au vent des jours mauvais,
Nous laissions, heure amère, affoler les regrets
Entre dit et non-dit, l’amour mourrait de peur,
Amertume d’ennui, qui traînait son bonheur.
Mais il était bien là, étouffé, ignoré,
Sans plus aucune foi, que celle d’espérer.
Il marchait, presque errant, à tous les contretemps,
Se figeant, par instant, aux vies s’entremêlant.
Et les yeux se fermaient, brûlés par l'illusoire,
Ne pouvant regarder, l’autre couleur du soir.
Tout était noir ou blanc, aux détours des envies,
Les pastels enchantés, n’éclairaient plus la vie.
Et l’hiver approchait. Bien que l’on y pensât,
Les bras restaient fermés, aux frissons de nos doigts.
Des flocons de chagrin, recouvraient les pensées,
Nous rêvions, à demain, frissonnant seul… inquiet.
Aux bourgeons, hors saison, bientôt perlerait l’heure
De rire à l’unisson, d’inhaler les saveurs,
De tout ces tendres liens qui sont tissés ici,
Puisqu’au bout du chemin, nous regarde la vie !
Lyne C.
Publié à 21:50 par acoeuretacris
Tags : bonsoir
L'Important
-C'est quoi l'Important?
-L'Important, c'est d'accrocher des rires
Aux branches sèches de la vie…
-C'est quoi la Vie?
-La Vie, c'est chercher son étoile
Dans le fouillis du ciel…
-C'est quoi le Ciel?
-Le Ciel, c'est ce qu'on ne peut voir
Qu'en fermant les yeux…
-C'est quoi les Yeux?
-Les Yeux, ce sont des forges vives
où s'embrasent les rêves…
-C'est quoi les Rêves?
- Les Rêves…
C'est ce qui est important.
Robert Gélis
Alexandrite à la lumière solaire
Alexandrite à la lumière artificielle
Santé
L'alexandrite protège des infarctus, des ruptures d'anévrisme et aide à une bonne circulation sanguine et une bonne irrigation du cerveau.
Elle élimine le cholestérol.
Elle protège la femme enceinte et soulage les douleurs lors de l'accouchement.
Elle agit sur le système nerveux, le pancréas, la rate.
Pierre d'équilibre, elle nous apprend à gérer le stress, à ne pas se précipiter, à réfléchir à nos actions, puis nous aide à entreprendre et finaliser le fruit de notre réflexion.
Elle rend charismatique la personne qui la porte.
Elle apporte l'harmonie et la sensibilité.
Légendes
Rare pierre a associer le vert et le rouge, couleurs du royaume du tsar Alexandre de Russie, on lui donna le nom d'Alexandrite.
Elle représente la dualité et l'équilibre.
La tradition l'associe à l'ange Geburathiel, grand chambellan de la quatrième salle du septième ciel.
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Couleurs
Verte à la lumière solaire et rouge en lumière artificielle...
Système cristallin
Orthorhombique
Composition chimique
Aluminate de béryllium
Les Chakras
Troisième chakra...
Les Gisements
En Russie, Brésil, Sri lanka....
La Purification
Eau distillée salée, beaucoup de soleil, amas de quartz.
La purification est rarement nécessaire car elle sature que très lentement.
Astrologie
Gémeaux, bélier, lion, taureaux, balance...
Jour de la semaine et Planète
Mardi, vendredi, Mars, Vénus
Les Elixirs
L'élixir d'alexandrite est prescrit pour les troubles de la rate.
Il favorise l'équilibre émotionnel.
Aigue marine
Santé
Ses propriétés sont pratiquement identiques à celle de la topaze.
Précieuse pour la thyroïde, les glandes mammaires et tout problème localisés à la gorge.
Employée pour soulager les sinus, l'enrouement, le rhume des foins, les maux de gorge.
Très utile pour calmer les démangeaisons, les migraines, les douleurs dentaires, auriculaires.
Efficace contre l'arthrose, les tensions musculaires.
Cette pierre procure l'équilibre, modère les passions, dénoue les difficultés d'élocution.
Elle apporte créativité, joie et espérance à son possesseur.
Particulièrement adaptée aux fortes personnalités, aux ambitieux et à ceux qui ont des postes à hautes responsabilités.
Légendes
D'après une légende, ce sont les hippocampes qui ont apportés sur le rivage l'aigue marine qui viendrait du trésor des nymphes....
Symbole d'innocence, de pureté, de fidélité, elle protège les amoureux.
Elle protège aussi les marins des tempêtes.
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Couleurs
Bleu ciel pale à bleu-vert.
Système cristallin
Hexagonale
Composition chimique
Silicate d'aluminium et béryllium
Les Chakras
Chakra de la gorge et troisième oeil.
Les Gisements
Afghanistan, Brésil, Madagascar, Pakistan, Sibérie, Chine....
La Purification
Eau distillée salée, soleil
Astrologie
Verseaux, poissons, balance, gémeaux...
Jour de la semaine et Planète
Mercredi, Mercure
Les Elixirs
Il équilibre l'organisme entier tant au niveau physique, qu'émotionnel et mental.
Sur le plan physique, cet élixir renforce le système immunitaire car il stimule les glandes endocrines, la thyroïde en particulier.
Bon pour les allergies de la peau, il favorise le nettoyage des toxines du foie, des reins et de la rate.
Sur le plan émotionnel et spirituel, il favorise l'expression de soi et la créativité.
En harmonisant les corps subtils, il permet de mieux gérer ses émotions en s'ouvrant à sa vérité intérieure.
Santé
L'agate a en général des effets bienfaisants et apaisants sur l'environnement.
Elle diminue les crises d'épilepsie et le somnambulisme.
L'agate agit sur les petits soucis occulaires.
Elle est efficace pour les maux de tête, les courbatures, les crampes, les douleurs dorsales.
Elle fortifie les poumons, l'estomac, le foie.
Elle favorise la digestion et favorise l'élocution.
Certaines agates retiennent notre attention:
L'agate blanche, associée au rubis, aide à surmonter les dépendances et à traverser les périodes de sevrage à la fumée.
Elle atténue la sensibilité des changements de saison et aide la peau a rester saine et lisse.
L'agate du Botswana a des effets bénéfiques sur les poumons, la peau et le système glandulaire.
Elle active la production de globules rouges.
On l'utilise contre la calvitie et les maladies du cuir chevelu.
L'agate mousse est efficace pour le diabète. Elle fortifie le coeur et la circulation du sang.
Elle stimule les reins, la rate, régularise la digestion, lutte contre les infections virales.
Pierre protectrice des paysans, des gardes forestiers et des jardiniers, elle favorise la compréhension et les liens avec la nature.
L'agate d'eau contient une goutte d'eau prisonnière depuis des milliers d'années.
Cette pierre posée sur les tempes ou sur la nuque calmera les maux de tête.
L'agate de feu réactive la mémoire des cellules et participe à leur régénération.
Elle aide a résoudre les problèmes sexuels.
Elle soulagera les problèmes d'utérus et de prostate.
Elle est considérer comme maitre guérisseur si elle est combinée avec la thérapie des couleurs.
L'agate crazy-lace est efficace en cas d'allergies. Elle fortifie l'odorat, la vésicule biliaire, la vessie et les reins.
L'agate pyritisée est bénéfique au système nerveux et digestif.
Elle améliore l'oxygénation de la peau, stimule les voies respiratoires, calme les inflammations de la gorge.
Légendes
On prétend que l'agate veinée de rouge est imprégnée du sang des dieux.
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Couleurs
Toutes les couleurs sont représentées.
Système cristallin
Rhomboédrique
Composition chimique
Dioxyde de silicium
Les Chakras
Chakra du Coeur pour l'agate mousse et selon leur couleur pour les autres.
Les Gisements
Brésil, Inde, Madagascar et un peu partout au monde.
La Purification
Eau distillée salée, soleil
Astrologie
Tous les signes selon sa couleur...
Jour de la semaine et Planète
Tous les jours selon la couleur
Les Elixirs
L'élixir de l'agate de Botswana permet de puiser à sa propre source les forces nécessaires pour faire face au quotidien.
Sur le plan physique, cet élixir harmonise le système nerveux et apporte à 1'organisme l'oxygène dont il a besoin.
Bénéfique aux poumons, aux globules rouges, à la peau et aux glandes endocrines.
Cet élixir soulage en cas de dépression et de léthargie.
Sur le plan émotionnel et spirituel, il facilite la capacité de prendre des décisions et d'agir dans le sens choisi.
Lorsqu'il s'agit de donner naissance à un nouveau projet, cet élixir aidera à le concrétiser.
L'élixir d'agate mousse soutient les personnes proches de la nature.
Sur le plan physique, cet élixir est bénéfique au système lymphatique en cas d'oedème et de gonflement des ganglions lymphatiques. Il améliore la circulation sanguine des vaisseaux capillaires et active le métabolisme. Il stimule la digestion et l'élimination des toxines.
Bénéfique en cas de diabète, d'hypoglycémie et d'anorexie.
Efficace en cas d'infection de la peau.
Sur le plan émotionnel et spirituel, l'élixir d'agate mousse crée un lien avec le règne minéral et végétal, apportant les informations nécessaires aux méthodes qui peuvent stabiliser la planète. La relation avec les forces de la nature révèle en nous nos propres forces cachées et nous permet de reconnaître l'infiniment grand dans l'infiniment petit.
La folie de 1958:le Hula-hoop
1)Carte postale légendée “Hula Hoop Habit, Oklahoma City, Oklahoma, 1958" - 2) Californie 1958
Le Hula hoop est un anneau en plastique que l'on fait tourner autour de la taille par un déhanchement rythmé, c'est la folie des années 1958-1959.Lancé sur le marché par le fabricant de jouet Wham-O, le Hula-hoop parti de Californie a rapidement envahi tous les Etats Unis et traversé l'Atlantique. Le Hula-hoop vient d'Australie, où, dans les années 50 dans les salles de gymnastique on utilisait des cerceaux de bambou, en 1957 cet execice deviendra un divertissement populaire auprés des écoliers australiens et on commence à les trouver dans les magasins de détail. L'objet attire l'attention de Richard P. Kner et Arthur K. Melin les patrons de Wham-O. Ils organisent démonstrations et distribution gratuite dans les écoles de Californie avent de lancer la fabrication en série du Hula hoop. Il est en Marlex un plastique mis au point dans les laboratoires de Phillips. Le succès est immédiat. Wham-O vend 100 millions de hula hoop en deux ans sans arriver à satisfaire la demande. Des camions de livraison seront même été attaqués par des consommateurs hystériques. Le hula hoop à été interdit au Japon, pour les déhanchements trop suggestifs qu'il entrainainait et en Urss où il fut présenté comme le paradigme du "néant de la culture américaine". L'objet lui-même n'était pas brevetable mais "hula-hoop" est une marque déposée..
Le Hula hoop envahit les cours d'école, et donne lieu a des compétitions tres suivies
En 1958, la vague du "Hula hop" déferle en France, les artistes en place se doivent de ne pas rater le coche...le Hoola-hop a donné naissance à une danse, illustrée entre autres par Adriano Celentano et Moustache (François-Alexandre Galepides dit Moustache était un batteur de jazz et un comédien).Un spectacle de Pia Colombo Harold Nicholas fin 1958 s'appellera "Hula-hoop". Dans la précipitation, Barclay sort un 45 tours des Platters avec une faute d' orthographe rapidement corrigée corrigée...
En 1994 Le Hula hoop est la "vedette" du film des frères cohen "le Grand saut" (The Hudsucker proxy)Pour réussir un coup boursier, le Conseil d’administration d’une entreprise veut casser l’image de sa société. À cette fin, il nomme un (prétendu) idiot à sa présidence. On est en 1958 et l’idiot n’a qu’une idée en tête : lancer la fabrication d’un cerceau de plastique qui amusera les enfants (et qui sera le fameux hula hoop). La tête pensante de la direction (Paul Newman) appuie le projet en Conseil d’administration, sûr que l’absurdité du concept dégradera un peu plus le cours des actions de la société. Malheureusement pour le plan des directeurs, l'entreprises rencontre finalement encore plus de succès qu'auparavant quand l'invention du nouveau président, le hula hoop est un succès fulgurant