Date de création : 09.04.2012
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27.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Jennifer Love Hewitt est une actrice, productrice, scénariste et chanteuse américaine, née le 21 février 1979 à Waco (Texas).
Active dès son plus jeune âge, elle commence sa carrière en apparaissant dans diverses publicités et dans la série Kids Incorporated de Disney Channel. Elle accède à la renommée grâce à son rôle de Sarah Reeves dans la série télévisée familiale La Vie à cinq (1995-1999). Le succès de la série lui ouvre les portes du cinéma et elle joue, notamment, dans les films d'horreurs populaires Souviens-toi... l'été dernier et Souviens-toi... l'été dernier 2.
De 2005 à 2010, Hewitt connaît le succès en étant la vedette de la série dramatique et fantastique Ghost Whisperer. Son interprétation de Melinda Gordon lui permet de remporter deux Saturn Awards en 2007 et 2008 en tant que meilleure actrice de télévision.
En 2011, elle joue dans La Double Vie de Samantha, un téléfilm plébiscité par la critique qui lui vaut une citation pour le Golden Globe de la meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm. Elle jouera ensuite, de 2012 à 2013, dans la série The Client List, adaptée de ce long métrage. De 2014 à 2015, elle incarne l'agent spécial Kate Callahan dans la série policière à succès Esprits criminels.
Après une pause pour se consacrer à sa famille, elle fait son retour en 2018 dans la deuxième saison de la série dramatique et médicale 9-1-1 de Ryan Murphy.
En plus de son travail d'actrice, Jennifer Love Hewitt est productrice de certains de ses projets cinématographiques et télévisuels.
En tant que chanteuse, elle a été signée par Atlantic Records et Jive Records. Elle est surtout connue pour évoluer dans un registre pop. Elle a sorti quatre albums studios : Love Songs (1992), Let's Go Bang (1995), Jennifer Love Hewitt (1996) et BareNaked (2002).
Née à Waco dans l'État du Texas, Jennifer Love Hewitt est la fille de Patricia Mae (née Shipp) (1945-2012) et de Herbert Daniel Hewitt (1942-).
Elle a ensuite grandi à Nolanville, une ville du Texas, ainsi qu'en Arkansas. Elle a un frère aîné, Todd Daniel Hewitt (né le 8 novembre 1970), qui lui a « donné » le prénom Jennifer car lorsqu'elle est née, il était amoureux d'une fille qui s'appelait Jennifer4. Sa mère lui a aussi donné le deuxième prénom « Love » en hommage à sa meilleure amie, prénommée Love. Ses parents ont divorcé lorsqu'elle était très jeune et sa mère Patricia l'a élevée seule avec son frère.
À l'âge de trois ans, elle monte sur scène pour la première fois en chantant The Greatest Love of All lors d'un spectacle, et à cinq ans elle suit des cours de claquettes, danse, théâtre et chant. Quatre ans plus tard, à l'âge de neuf ans, elle intègre la troupe, le Texas Show Team, faisant des tournées à travers le monde.
À l'âge de dix ans, Jennifer s'installe à Los Angeles avec sa mère et son frère, afin de devenir actrice et chanteuse. Elle y fréquente le lycée Lincoln High School où elle rencontre notamment Jonathan Neville, qui recommande à la production de la série La Vie à cinq d'engager Jennifer
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jennifer_Love_Hewitt | |||||||||||||||||||||||||||
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Julien Clerc est un chanteur français né le 4 octobre 1947 à Paris (19e arr.)
Fils de Paul Leclerc (1916-2003), haut fonctionnaire à l'Unesco, et d'Évelyne Merlot (1926-1999), originaire de la Guadeloupe, Paul-Alain Leclerc naît le 4 octobre 1947 dans le 19e arrondissement de Paris.
Sa grand-mère paternelle, Marie-Louise, est aide-ménagère chez celui qui deviendra son grand-père paternel, Auguste Leclerc, contrôleur PTT.
Son grand-père maternel, Alexandre Merlot, est un métis guadeloupéen. Dans deux documentaires diffusés sur France 3 dédiés aux chansons françaises d'inspiration extra-métropolitaine, Entre 2 rives… Sous les Tropiques en 2011 et Le tour du monde en chansons en 2016, Julien Clerc déclare être originaire de Guadeloupe et se sentir profondément antillais, que sa musique en est forcément inspirée et que son grand-père était de la même couleur de peau que Yannick Noah.
Des tensions apparaissent rapidement dans le couple aux origines sociales différentes et ce, dès le choix du prénom du nourrisson, qui hérite d’un prénom composé, son père souhaitant l’appeler Paul et sa mère Alain. Ses parents divorcent le 6 avril 1949 et, après deux ans de bataille judiciaire, Paul obtient la garde de l'enfant mais sort de la procédure éprouvé, victime d’un infarctus qui entraîne une paralysie partielle du visage. Le 6 octobre 1949, Paul Leclerc se remarie avec Ghislaine Téry (décédée le 23 décembre 2011). Le couple donne à Paul-Alain deux demi-frères, Gérard et Jean-Noël, et trois demi-sœurs : Sylvie, Christine et Marianne.
Il habite alors à Bourg-la-Reine et, grâce à des voisins, fait du scoutisme laïc chez les Éclaireurs de France dans le « groupe Montaigne ». Ghislaine, claveciniste, le met au piano classique et l'emmène régulièrement au théâtre des Champs-Élysées, écouter les Musigrains, des cycles de concerts-conférences pédagogiques fondés par Germaine Arbeau-Bonnefoy
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
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La Série 8 II (G14) est une berline grand tourisme produite par le constructeur automobile allemand BMW et commercialisée à partir de novembre 2018. Elle est commercialisée en coupé et cabriolet, et une troisième version coupé 4 portes existe dénommée Gran coupé.
La nouvelle génération de BMW série 8 est présentée le 15 juin 2018, à l'occasion des 24 Heures du Mans, dans sa version M850i xDrive, six mois avant sa commercialisation.
La BMW Série 8 de seconde génération remplace la BMW Série 6 dans la gamme actuelle qui n'était commercialisé qu'en version Gran Coupé, mais se veut la descendante directe de la BMW Série 8 produite de 1989 à 1999. La Série 8 de 2018 sera disponible en coupé dans un premier temps fin 2018, puis suivi par un cabriolet 4 places dans un second temps en 2019 et enfin en version coupé 4 portes Gran Coupé fin 2019 concurrent de la Mercedes-AMG GT 4 portes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/BMW_S%C3%A9rie_8_II
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Le Transi de René de Chalon, également appelé le Squelette, le Décharné, ou le Monument au cœur de René de Chalon, est une statue funéraire attribuée au sculpteur lorrain Ligier Richier réalisée en pierre calcaire de Sorcy au XVIe siècle, vers 1545/1547. Prenant place initialement dans l'ancienne collégiale Saint-Maxe du château des ducs de Bar, elle est visible depuis 1790 dans l'église Saint-Étienne de Bar-le-Duc (Meuse).
Ce transi, qui a la particularité d'être dressé debout, comme un vivant, est sculpté pour orner la sépulture barisienne de René de Chalon, prince d'Orange, mort le 15 juillet 1544 lors du siège de Saint-Dizier. Œuvre majeure de la Renaissance et de Ligier Richier, elle a provoqué de nombreuses réactions à travers les siècles, et a servi d'inspiration à d'autres œuvres artistiques.
La statue est classée au titre d'objet aux monuments historiques le 18 juin 1898, et le retable et l'autel sont classés à leur tour le 7 décembre 1993.
Histoire
En 1544, René de Chalon, prince d'Orange, favori de Charles Quint et gendre d'Antoine le Bon, duc de Lorraine et de Bar, fait le siège de Saint-Dizier. Le 14 juillet 1544, il est mortellement blessé à l'épaule par un coup de couleuvrine tiré par un prêtre de la ville nommé Joachim. En dépit des efforts des médecins, il décède le lendemain, le 15 juillet à l'âge de 25 ans. Son corps est enterré dans le caveau familial des Nassau-Orange dans l'ancienne cathédrale Notre-Dame de Bréda, aux Pays-Bas. Conformément à une coutume du XIIIe siècle permettant aux rois et aux princes de bénéficier de plusieurs sépultures, son cœur et ses entrailles sont enterrés dans la collégiale Saint-Maxe du château des ducs de Bar, à Bar-le-Duc.
Ligier Richier sculpte un monument funéraire, le Transi, qui est placé en 1545 près du tombeau de René de Chalon, dans la collégiale Saint-Maxe. Selon la légende, aujourd'hui réfutée, le prince aurait exprimé sur son lit de mort la volonté d'être représenté tel qu'il serait trois ans après sa mort. François Ier de Lorraine, le frère d'Anne de Lorraine, épouse de René de Chalon, aurait alors passé commande à Ligier Richier. La statue est posée à même le sol le long d'un pilier, du côté de l'évangile, face au maître-autel.
En 1790, peu avant la destruction de la collégiale Saint-Maxe sous la Révolution, le transi et les restes princiers sont déménagés dans la collégiale Saint-Pierre (future église Saint-Étienne). Lors du déplacement, le squelette est endommagé à plusieurs endroits et se voit grossièrement réparé. La sculpture est placée sur le monument du comte de Bar Henri IV et sa femme Yolande de Flandre, avec leurs deux gisants et douze statuettes de marbre blanc représentant les Apôtres.
En 1793, la collégiale est saccagée par un corps de volontaires du « Bataillon du Temple » qui était en garnison à Bar-le-Duc : les deux gisants sont brisés et les douze statuettes volées. Le réceptacle d'or ou de vermeil contenant le cœur momifié du prince est dérobé par un soldat, qui casse la main gauche de la statue au passage.
En 1810, le monument est enfin restauré : la main est refaite et on y dépose d'abord un sablier, puis un cœur de plâtre. Il est déposé sur un nouveau soubassement, entre deux colonnes de marbre noir, et se voit entouré de grilles pour sa protection.
Deux copies de l’œuvre sont réalisées : en 1894, pour le musée des sculptures du palais du Trocadéro, et en 1922, pour la tombe du dramaturge et poète Henry Bataille à partir d'un moulage conservé au Musée Barrois.
Le 18 juin 1898, la statue est classée au titre d'objet aux monuments historiques.
Lors de la Première Guerre mondiale, la sculpture reste sur place jusqu'en 1917, protégée par des sacs de sable, avant d'être démontée et expédiée au Panthéon à Paris. Elle revient en 1920 après de nombreux échanges de courriers. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est mise à l'abri dès les premiers conflits.
Le 7 décembre 1993, le retable et l'autel sont classés à leur tour aux monuments historiques.
Tous les déplacements et manipulations ont fragilisé la statue. Malgré une nouvelle restauration en 1968, la statue est en mauvais état à cause de l'humidité ambiante dans l'église. En 1998, une étude documentaire et historique est commandée par la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC) de Lorraine, et en 2001, un bilan sanitaire détaillé est dressé. La restauration de la sculpture, du retable et de l'autel a lieu de 2002 à 2003. Après avoir démonté le retable et l'autel, des premiers travaux sont réalisés sur l'édifice accueillant la sculpture : drainage le long des murs extérieurs, pose d'un film étanche à la base des murs encadrant la sculpture, mise en place d'un hérisson sous l'autel, et restauration de la couverture de la chapelle mitoyenne. La peinture du manteau mortuaire est restaurée et le processus permet de mettre au jour un ancien décor de type faux-marbre dans les coins. Le Transi est lui déposé et porté dans une salle spéciale aménagée au musée Barrois, afin que les visiteurs puissent en suivre la restauration. Une auscultation par radar géologique permet de localiser les goujons qui tiennent les trois morceaux de la statue entre eux. Les goujons en fer rouillés provoquant des fissures sont remplacés par d'autres en acier inoxydable. La surface est délicatement nettoyée au coton-tige, l'intérieur du torse est désinfecté et purifié, les traces de l'ancienne restauration sont effacées, les fissures sont bouchées.
L’œuvre est désignée comme un transi, c'est-à-dire une sculpture représentant un mort de façon réaliste, contrairement au gisant représentant un personnage couché et endormi. Cette représentation est issue d'une série de transis apparue dans la seconde moitié du XVIe siècle. Mais elle a la particularité de figurer le corps décomposé dressé debout, comme un vivant, et non couché. Cela fait d'elle une œuvre singulière dans l'art funéraire de la Renaissance et qui appellerait une dénomination spécifique puisque sans équivalent.
Le squelette contemple son cœur qu'il brandit du bras gauche à pleine main vers le ciel. Son bras droit porte un écu sans armoiries et sa main se crispe sur ses côtes où la peau part en lambeaux. Il a un grand trou dans le bas ventre et un bout de peau est rabattu vers le bas, comme pour cacher les parties intimes. Les cuisses n'ayant plus de chair, la peau fait des plis sur les os. Les jambes laissent apercevoir veines, nerfs et tendons, et une rotule est mise à nu. La tête n'est plus couverte par la peau, mais compte quelques cheveux à l'arrière du crâne et encore quelques dents. Dans le cou, une échancrure de peau laisse apercevoir la trachée et les tendons.
La posture du squelette comporte plusieurs symboliques. Le bras tendu vers le ciel rappelle le bras armé, brandissant une épée, mais dans le cas présent il donne son cœur à Dieu. Cela exprimerait un message de foi et d'espérance en la résurrection. La main droite posée sur la poitrine signifie la fermeté de l'âme. L'écu sur le bras droit rappelle que le mort était un chevalier, et fait de la sculpture une œuvre à la gloire de la famille de Lorraine. Certains estiment que cette posture symboliserait la supériorité de l’esprit sur le corps (offrir sa vie à Dieu), d’autres voient ceci comme une marque de pénitence, d'autres encore, une victoire de la vie sur la mort, l'espérance de la résurrection des corps. Des ouvrages ésotériques vont jusqu'à comparer cette posture à celle d'un compagnon maçonnique « à l'ordre » mais ces suppositions sont infondées et demeurent de pures spéculations.
L’esthétique de l’œuvre est unique et la fine exécution de l’« écorché » laisse penser que Ligier Richier avait acquis de profondes connaissances anatomiques. Une observation détaillée révèle cependant de nombreuses « erreurs » et approximations qui font du monument un magnifique exemple d'évocation plus que de réalité... Aucun document ne permet d'affirmer que Ligier Richier ait pu mener des études anatomiques ou pratiquer des dissections.
Le décor autour du squelette est constitué d'éléments provenant probablement du maître-autel de l'ancienne collégiale Saint-Maxe. Le squelette est posé devant une peinture d'un grand manteau funèbre d'hermine réalisée par Varambel en 1810. Autour, sont disposés douze panneaux octogonaux de marbre noir sertis dans la pierre blanche et entre lesquels sont fixées douze petites consoles. Sur les côtés, deux colonnes de marbre noir encadrant le tout. Au-dessus, il y a un écusson sans armoiries entouré du collier de l'ordre de la Toison d'or, et surmonté du timbre d'un casque à onze grilles d'où s'échappent des lambrequins de feuillages.
Sous le monument se trouve un autel où reposent les ossements des princes du Barrois. La dalle de marbre noir de l'autel est l'un des derniers vestiges du tombeau du comte de Bar Henri IV et sa femme Yolande de Flandre. Sur le devant de l'autel, les armoiries de Lorraine et de Bar ont été exécutées sur l'initiative du curé Rollet en 1810. Deux graffitis anciens sont également présent sur la dalle noire.
Les ossements ont été rassemblés en 1793 par Jean-François Bardot, le curé de l'église, après que les révolutionnaires eurent profané les cercueils des caveaux de la collégiale Saint-Maxe.
Il se trouve probablement les ossements de :
Henri IV de Bar (1315/1320 - 1344)
Yolande de Flandre, son épouse (1326 - 1395)
Robert Ier de Bar (1344 - 1411)
Marie de France, son épouse (1344 - 1404)
Édouard III de Bar, leur fils (1377 - 1415)
et peut-être ceux de :
Frédéric Ier de Lorraine (910/915 - 978)
Édouard Ier de Bar (vers 1295 - 1336)
Marie de Bourgogne, son épouse (1298 - ?)
Le Transi dans la culture
Le réalisation des transis apparaît au début du XVe siècle en France. Le plus ancien connu est le transi de Guillaume d'Harcigny, médecin de Charles VI, mort en 1393, déposé aujourd'hui au Musée d'art et d'archéologie de Laon. Un second transi a été réalisé peu après, à Avignon, pour le tombeau du cardinal de La Grange.
Un moulage de l’œuvre est conservé au musée Barrois de Bar-le-Duc. Il a été exposé en 2010 au centre Pompidou-Metz dans le cadre de l’exposition inaugurale « Chefs-d’œuvre ? ».
Une première copie est réalisée en 1894 pour le musée des sculptures du palais du Trocadéro. Elle est exposée aujourd'hui à la Cité de l'architecture et du patrimoine au palais de Chaillot.
Une deuxième reproduction est créée en 1922 par le sculpteur animalier François Pompon pour la tombe du dramaturge et poète Henry Bataille à Moux dans l'Aude.
En 2006, dans le clip Redonne-moi de Mylène Farmer, un écorché apparait sur quelques plans. De plus, le décor de son Tour 2009 est composé de deux statues géantes inspirées du Transi. La chanteuse a fait éditer des miniatures de la sculpture afin de la proposer en objet de collection dans l'édition du Coffret Luxe du DVD de sa tournée ; chacune des statuettes hautes de 70 cm, étant numérotée et estampillée : Mylène Farmer Stade de France. Elle explique dans une interview à Ouest-France :
« Les squelettes, ce sont mes écorchés, inspirés par une sculpture du XVe siècle [en fait, du XVIe] qui existe dans une église en France. Après nous avoir écouté, Laurent Boutonnat et moi, Mark Fisher (concepteur du décor) nous a présenté cette œuvre, appelée « Le transi ». On lui a dit, il nous la faut, en immense... L’écorché, c’est le passage entre l’homme et le squelette, c’est la mort dans une certaine légèreté. »
— Mylène Farmer
La première référence au Transi de René de Chalon est faite par Louis Des Masures, secrétaire de la famille ducale, dans un dizain (poème) paru en 1557 :
Le cœur d'un Prince ha repos en ce lieu
O viateur, qui d'amour souvereine,
En son vivant, ayma le Signeur Dieu:
Charles Cesar, et Anne de Lorreine,
A Dieu rendit l'ame pure et sereine,
Qui de sa main le fit et composa.
La vie à mort pour Cesar exposa,
Le cœur surpris de mortelle avanture,
En ce lieu propre ou Anne il espousa,
Pour son confort est mis en sepulture.
— Louis Des Masures, Œuvres poétiques de Louis Des Masures, Épitaphe du cœur de René de Chalon, Prince d'Orange
Maurice Barrès y voit tout un symbole qu'il explique dans Mes cahiers :
« Pour la Lorraine, il ne s'agit jamais de plaire ni de charmer, mais de hausser les cœurs... »
— Maurice Barrès, Mes cahiers
Louis Bertrand, écrivain de l'Académie française, écrit :
« Ce pourri est un gentilhomme élégant et svelte qui resta aimable sous les chairs en lambeaux. Mais c'est surtout un amoureux qui proclame son amour immortel. »
— Louis Bertrand
Louis Aragon évoque le Transi dans Le Crève-cœur paru en 1941 en ces vers :
Je ne suis pas des leurs puisqu’il faut pour en être
S’arracher à sa peau vivante comme à Bar
L’homme de Ligier qui tend vers la fenêtre
Squelette par en haut son pauvre cœur barbare.
— Louis Aragon, Le Crève-cœur, Le temps des mots croisés
Simone de Beauvoir écrit sur sa stupéfaction à la découverte de l’œuvre dans son autobiographie Tout compte fait parue en 1972 :
« Je me suis promenée dans la ville haute de Bar-le-Duc; dans l'église Saint-Étienne j'ai contemplé un chef-d’œuvre que j'ai honte d'avoir si longtemps ignoré : le Décharné de Ligier Richier. Mi-écorché, mi-squelette, c'est un cadavre que l'esprit anime encore, c'est un homme vivant et déjà momifié. Il se dresse en tendant son cœur vers le ciel. »
— Simone de Beauvoir, Tout compte fait
Le squelette inspire à Thom Gunn le poème The Man with Night Sweats (L'Homme aux sueurs nocturnes), dédié en 1992 aux morts du sida. Le poète anglais se concentre sur l'écu, souvent oublié dans les descriptions. La couverture de certaines éditions du recueil est une représentation du squelette de trois-quart.
My flesh was its own shield:
Where it was gashed, it healed...
I cannot but be sorry
The given shield was cracked,...
My flesh reduced and wrecked.
« Ma chair était à elle-même son bouclier :
Tailladée, déchirée, elle renaissait...
La désolation s’est abattue sur moi,
L’écu que l’on m’avait donné, il s’est fêlé,...
Ma chair s’est amoindrie, elle n’est que ruines... »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transi_de_Ren%C3%A9_de_Chalon
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L'église Saint-Étienne de Saint-Mihiel est une église-halle située dans la commune française de Saint-Mihiel dans le département de la Meuse.
Elle fut jusqu'en 1791 la seule église de l'unique paroisse de la ville de St-Mihiel, à l'époque franque elle était dédiée aux saints Cyr de Tarse et Julitte; sur un lieu nommé Godonécourt, en 709, est fondée par le comte austrasien Wulfoad une abbaye bénédictine sur la hauteur castellion (peut-être le camp des Romains) et lui est donné le village voisin, ses terres et ses maisons (c'était le bourg de St-Mihiel). En 819, l'abbé Smaragde décide de rapprocher son abbaye du village. Thierry le grand, évêque de Verdun confirma en 1067 le don des terres de l'église et de la paroisse de la ville, confirmation qui advint en 1094; à partir de ce moment l'abbé est devenu le curé de St-Cyr.
Elle ne prit le nom de Étienne qu'à partir du XIIe siècle quand l'abbé de Saint-Michel revenant de Rome apporta des reliques du saint. Dans des accords de 1145, 1152 et 1194 l'église n'est plus désignée que sous le vocable d'Étienne.
La ville, important centre culturel, cour de justice dite des cents jours comme partie du bailliage du Duché de Bar avait une importante population et activité économique, ce qui attirait plus de monde et la décision fut prise d'agrandir l'église vers l'est en partie sur le cimetière qui l'entourait. Les travaux durèrent de 1503 à 1543; en 1545 eut lieu la dédicace avec les jeux ou mystères de messire saint-Étienne, pape et patron de l'église parociale de la noble ville de Saint-Mihiel décrit par dom Nicole Loupvent, trésorier de l'abbaye. Le financement était assuré, en 1500 par un don de Antoine le bon Duc de Lorraine pour les terrains ou accrues qui s'étaient formés le long de la Meuse à la fabrique de Saint-Étienne. Une levée d'impôt de sept livres et demie par semaine à partir de 1503. Par un emprunt de 800 livres à un noble homme Henri Lebrun.
La Révolution française avait confisqué les revenus de la paroisse pour les adjoindre à ceux de la ville (livres de comptes de la fabrique); le curé Gabriel Tocquot refusant le serment constitutionnel son vicaire François Forquignon fut nommé curé. Le 24 septembre 1791 le Conseil de la ville décidait de couper la ville en deux en créant la paroisse de Saint-Michel ayant comme église celle de l'abbaye et comme presbytère l'ancienne prévôté (Poste actuelle). Le 26 novembre 1793 l'église fut interdite au culte et l'on décida de la détruire; mais il y avait un urgent besoin d'étable et d'abattoir, par suite elle servit d'hôpital.
Le culte y fut de nouveau autorisé en 1802 mais une pétition demandait que soient démolis le clocher, la nef et des chapelles pour élargir la rue. En 1817, une ordonnance royale autorisa les travaux qui ne débutèrent qu'en 1823 avec la suppression de la plus grande part des structures du XIIe siècle. Elle prit alors son apparence actuelle.
Entre 1914 et 1918, elle fut attribuée par l'occupant allemand au culte protestant; la plus grande part des troupes étaient soit bavaroise soit autrichienne et donc de culte catholique romain mais les autres soldats avaient aussi le droit à un lieu de culte.
Elle aurait eu une première rénovation en 1076 en style roman, mais il n'y a pas de traces actuellement.
L'église fut rénovée au XIIIe, il ne reste que quelques parties vers l'avant (visibles jusqu'en 1823) et le XVIe siècle pour la plus grande part. La rénovation du XIXe siècle reprend tout l'avant de l'édifice et englobe la partie du XIIIe. Elle est principalement connue pour son étonnant sépulcre dû au ciseau de Ligier Richier, le célèbre sculpteur lorrain de la Renaissance.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-%C3%89tienne_de_Saint-Mihiel
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Le Sépulcre de Saint-Mihiel ou Mise au tombeau de Ligier Richier est un groupe sculpté du XVIe siècle conservé à l'église Saint-Étienne de Saint-Mihiel. C'est une œuvre majeure du sculpteur lorrain Ligier Richier remarquée depuis sa création à nos jours pour l'expression des traits, la noblesse des poses, la perfection de l'exécution et le fini des détails des treize personnages grandeur nature. Le sépulcre apparaît sur la première liste des monuments historiques de 1840 établie par Prosper Mérimée et est classé aux monuments historiques en 1907 avec l'église.
Description
L'œuvre représente la mise au tombeau du Christ. Treize personnages sont représentés légèrement plus grands que nature.
L'ensemble a été réalisé dans trois blocs de pierre de Saint-Mihiel, si bien agencés que jusqu'au XIXe siècle les Lorrains l'ont cru sculpté dans un seul bloc.
Au centre et au premier plan, le Christ porté par Joseph d'Arimathie (à la tête) et Nicodème (à ses pieds), tous deux avec des habits de style Grand prêtre d'Israël et le visage tourné vers la figure du Sauveur. Aux pieds du Christ, Marie Madeleine, baisant les pieds du Christ, lui confère ses adieux. Elle est ornée de bouffants, de crevés qui montrent une mode Renaissance, elle a aussi une ceinture avec des chaînons ciselés. Juste derrière, Marie, en pâmoison, est soutenue par Jean et Marie Cléophée, elles sont habillées à la mode de l'époque de Ligier Richier par les coiffures et ses vêtements. Marie est ici la figure de la Mater Dolorosa. Un ange tient la croix et les instruments de la Passion du Christ.
Complètement à gauche, Marie Salomé prépare un linceul qu'elle dispose dans le tombeau ; ce sont les objets qui étaient à l'origine destinés à Joseph d'Arimathie.
À l'arrière-plan, à droite, deux comparses jouent aux dés la tunique du Christ sous le regard d'un centurion. Ici, tout est en opposition avec l'atmosphère de la scène présentée, ils sont habillés en Romains, jouent, ont une physionomie grossière, des rictus aux lèvres. Leur chef plus pensif tenait une lance aujourd'hui disparue. Tandis qu'une femme, en avant-plan, (Véronique ou Jeanne la Myrophore selon les sources) présente la couronne d'épines sur un linge, elle l'observe avec révérence et est en habit plus simple que son pendant Marie Madeleine.
Historique
Il s'agit de la dernière œuvre du sculpteur avant son départ pour Genève.
Pendant la Révolution française, le groupe de statues avait été caché sous du foin.
Lors de leur réapparition en 1797, l'humidité avait endommagé l'ensemble et surtout les barres de fer qui soutenaient le Christ, ce fut M. Mangeot, artiste sammiellois, qui en 1810 fit une première restauration.
Le Sépulcre étant classé en 1839 comme objet d'art, le Christ étant brisé, l'État finança une réfection par Joseph-Silvestre Brun qui remplaça alors les barres par de la pierre qu'il dissimula en un linge tombant des reins du Christ. En 1865, une polémique enfla, les uns voulant remanier les positions des personnages, mais le conseil de la fabrique s'y opposa.
En 1914, un obus frappa l'église et plusieurs éclats endommagèrent des statues, il fut décidé de protéger le tout sous des sacs de terre au lieu de porter le tout à Metz.
Le sépulcre fut démonté par les Allemands et exposé à Metz pendant la Première Guerre mondiale.
En 1996, le ministère de la Culture répond favorablement à la demande de restauration du sépulcre, et après dix ans de restauration il est à nouveau visible dans son ensemble.
L'œuvre est numérisée par le laboratoire MAP-CRAI de l'École nationale supérieure d'architecture de Nancy en 2012 pour une éventuelle restauration en cas de sinistre ou de dégradation
Intérêt artistique
Son intérêt artistique est tel qu'il est proposé au classement sur la toute première liste des monuments historiques de 1840 établie par Prosper Mérimée ; il est finalement classé au titre immeuble en 1907 avec l'église. Le sépulcre est remarqué depuis sa création par les visiteurs et amis de l'art. En 1757 Dom J. de L'Ilsle écrit: "travaillée avec tant d'art et de délicatesse qu'elle est regardée par les habilles connaisseurs comme une merveille du monde". Dans ses Voyages en Alsace et en Lorraine, Alexandre Müller note : "Ligier Richier ne savait pas seulement animer le marbre mais il possédait au degré suprême l'art des poses et apportait à tous les détails le fini le plus minutieux". L'abbé Souhaut relate dans Les Richier et leurs œuvres : "La grandeur et la simplicité de l'ensemble absorbent le regard, et il semble qu'on ait tout vu, tout compris, tout admiré d'un seul coup d’œil"
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9pulcre_de_Saint-Mihiel
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Ligier Richier, né vers 1500 à Saint-Mihiel, mort à Genève en 1567, est un sculpteur lorrain du début de la Renaissance. Attaché à la cour de Lorraine et de Bar, il a réalisé plusieurs œuvres majeures conservées dans les départements de la Meuse et de Meurthe-et-Moselle.
L'essentiel de la vie et de la carrière de Ligier Richier s’est déroulé dans les duchés de Lorraine et de Bar, alors indépendants. La première mention de l'artiste date de 1530, lorsque le duc Antoine de Lorraine s’attacha ses talents. En 1543, il devint syndic de la ville de Saint-Mihiel.
Converti au protestantisme, il adressa au jeune duc Charles III de Lorraine une pétition réclamant le libre exercice de la religion réformée, puis quitta la Lorraine vers 1563 et s’exila à Genève, où il mourut en 1567.
Les liens, souvent évoqués, entre Ligier Richier et Michel-Ange, ainsi que ses possibles voyages en Italie, ne semblent pas étayés par les documents historiques et appartiennent probablement à la légende.
La statue de Saint-Mihiel est dédiée à Ligier Richier, à Gérard Richier, son fils, également sculpteur, et à ses petits-enfants Jean-Joseph et Jacob ; ainsi qu'à l'école de Saint-Mihiel.
Œuvres
L’œuvre de Ligier Richier est essentiellement d’inspiration religieuse. En l’absence de signature, ce sont des comparaisons stylistiques qui ont permis d’attribuer à ce sculpteur la plupart des œuvres actuellement reconnues. La particularité du sculpteur est cette précision de la taille des visages et la finesse du drapé sur la pierre.
C’est en partie grâce au récit, aujourd’hui disparu, du marchand champenois, Nicolas Chatourup (ou Chatonrupt), que l’on peut dater et identifier certaines œuvres. Ce dernier s’était rendu en 1532 en pèlerinage à Saint-Nicolas-de-Port et, passant par Bar-le-Duc et Saint-Mihiel, raconte avoir vu dans chaque ville un groupe de statues du sculpteur Ligier Richier.
Ligier Richier a travaillé la pierre, le bois et la terre cuite, et a mis au point un procédé de traitement à la cire (« encaustiquage ») pour donner au calcaire de Lorraine l’apparence du marbre, comme celui qu’il a utilisé pour le gisant de Philippe de Gueldre.
Le Retable de la Passion, œuvre polychrome de l’église de Hattonchâtel (1523). L’attribution à Ligier Richier n’est pas certaine. Il peut s’agir d’une œuvre de jeunesse ou encore d’une commande à laquelle participe le jeune Ligier ou simplement d’un modèle qui l’aura inspiré.
Une de ses réalisations les plus connues est le Transi de René de Chalon dans l'église Saint-Étienne de Bar-le-Duc. Il surmonte le tombeau du cœur et des entrailles de ce dernier, prince d’Orange de la famille de Nassau, tué le 15 juillet 1544 lors du siège de Saint-Dizier. Le traitement en écorché du transi suggère des connaissances étendues en anatomie. Une reproduction de cette œuvre illustrée par un poème d’Henry Bataille et sculptée par le sculpteur Édouard Ponsinet dit Pompon, se trouve sur le tombeau d’Henry Bataille à Moux.
Calvaire à l’église Saint-Étienne de Bar-le-Duc
Calvaire à l’église Saint-Gengoult de Briey
Calvaire à l’église Notre-Dame de Bar-le-Duc
Gisant de Philippe de Gueldre, duchesse de Lorraine puis sœur clarisse morte en 1547, en l’église des Cordeliers de Nancy
L’Enfant Jésus et la Tête de Saint-Jérôme, conservés au musée du Louvre, à Paris.
La Pâmoison de la Vierge à l’abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel.
Pietà en l’église Saint-Martin d’Étain, classée monument historique en 1905
La Mise au tombeau en l'église Saint-Étienne de Saint-Mihiel (autre appellation « Sépulcre de Saint-Mihiel »). Il s’agit d’une des dernières réalisations de Ligier Richier et la plus célèbre avec Le Transi de René de Chalon.
La Dame de Génicourt en l’église de Génicourt-sur-Meuse
Le département de la Meuse a créé la « route Ligier Richier » sous forme d’un circuit touristique de découverte de l’artiste, de Bar-Le-Duc à Étain, passant par Saint-Mihiel.
Œuvres autrefois attribuées à Ligier Richier
Le Christ portant sa croix, (Église Saint-Laurent de Pont-à-Mousson)
La Sainte Femme au bonnet, Église de Clermont-en-Argonne
Le Calvaire de Génicourt, Église de Génicourt-sur-Meuse
Jésus crucifié en la cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Nancy
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