Parcs, réserves... - Lacs de Plitvice -

Publié à 16:33 par acoeuretacris Tags : réserves parcs plitvice
Parcs, réserves... - Lacs de Plitvice -
Les lacs de Plitvice font partie d’un parc national situé en Croatie. Ces lacs qui forment un tableau d’une incroyable beauté sont enclavés dans la région de la Lika, une zone très montagneuse.

Le parc national est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979.

Au cœur de la Croatie, les lacs de Plitvice constituent un émerveillement pour les visiteurs qui se retrouvent plongés au milieu d’un décor de falaises, de grottes et de forêts, le tout dominé par le bouillonnement omniprésent de l’eau.

Caractéristiques des lacs de Plitvice

Ce magnifique ensemble de plans d’eau reçoit les cours du Crna et du Bijela. Il est formé de 16 bassins principaux.

Ces derniers couvrent une superficie de 2 km², divisée en lacs Supérieurs (Gornja Jezera) et lacs Inférieurs (Dolnja Jezera).

Les bassins en tuf sont constamment modifiés ce qui donne cet aspect si féérique au parc de Plitvice. image 29 cm

Les deux systèmes hydrologiques sont réunis par des cours d’eau, des cascades, des chutes et séparés par un dénivellement de 135 mètres.

L’ensemble est d’une beauté spectaculaire. Les lacs scintillent au soleil et leur couleur change constamment passant du bleu azur au vert émeraude, en passant par le gris ou un bleu sombre. L’observateur a devant ses yeux un paysage en perpétuel changement selon l’angle de la lumière du Soleil.

Le lac Kozjak est le plus étendu avec 81 ,5 h. Image Leiabox

La distinction entre lacs Supérieurs et Inférieurs s’appuie sur la géologie. Les bassins du premier groupe sont en dolomies, ceux du second en tuf, et la rencontre entre les deux types de roches s’effectue dans le lit du Kozjak.

Ainsi, cela explique que les paysages soient en constante évolution.

Les 16 bassins sont reliés par des torrents et des cascades. Image Nixonator

L’eau cristalline plonge d’un bassin à un autre par une succession de cascades bouillonnantes.

La cascade surnommée Sastavci, la rencontre en croate, recueille toutes les eaux du Plitvice. Cette chute spectaculaire fait 72 mètres.

Spectaculaire cascade dans le parc. Image Pretty Kate Machine

Les 16 bassins sont le résultat de nombreux phénomènes biochimiques.  Les 12 bassins supérieurs sont délimités par des barrières naturelles formées par des dépôts de carbonate de calcium, qui continuent à s’élever.

Les fonds lacustres s’élèvent ainsi de un à trois centimètres par an.

L’apport incessant de carbonate de calcium produit des amas de mousses.

Lacs et cascades dans le parc de Plitvice. Image Nixonator

Les quatre plans d’eau inférieurs ont pour origine l’effondrement de grottes de karst. De gigantesques grottes souterraines ont été creusées par l’eau des bassins supérieurs. Lorsque leur plafond s’effondre, elles se remplissent d’eau et se transforment peu à peu en lacs.

Faune et flore

Englobant les versants de plusieurs montagnes, le parc national a été créé pour sauvegarder ce fascinant décor.

En 1949, un territoire de 200 km² compris entre 400 et 1 280 m d’altitude, a été converti en parc national.
Cette zone est presque entièrement couverte de bois de hêtres, de sapins, de pins, de charmes et d’érables sycomores.

La préservation de ces bois est cruciale pour la survie des lacs. Les arbres évitent l’érosion et favorisent la distribution de l’eau.


La faune locale comprend environ 126 espèces d’oiseaux dont beaucoup nidifient dans le parc comme le magnifique milan royal. Ours bruns et loups peuplent le parc bien qu’ils soient difficile à observer.

Le lynx, qui a été réintroduit en Slovénie dans les années 1970, a également élu domicile dans le parc. Environ 60 couples y vivent.

Image Peter Gasston

Ce milieu naturel est très fragile. Les visiteurs doivent emprunter des passerelles et ne surtout pas quitter les sentiers balisés.

Les lacs de Plitvice sont devenus une destination touristique importante. En l’an 2000, le parc a connu une extension de 102 km².

Image B.Monginoux

Il est à noter que le parc a été le théâtre de conflits armés en 1991 lors de la guerre d’indépendance de la Croatie. Durant ce conflit, le parc a subi  quelques dommages mais principalement au niveau des installations touristiques.

Parcs, réserves... - Les Everglades -

Publié à 15:37 par acoeuretacris Tags : réserves parcs
Parcs, réserves... - Les Everglades -
Région marécageuse de 10 000 km², située à la pointe sud de la Floride, les Everglades étaient autrefois un paradis pour la faune et la flore tropicales.

Alternant prairies et marais, les Everglades comptent une myriade de petites îles. Ce parc national est surtout connu pour son hôte peu accueillant : l’alligator du Mississippi. Bien qu’il ait failli disparaître, il reste le plus grand prédateur des Everglades.

Présentation des Everglades

Les tribus Miccosukee et Seminole, qui peuplaient la région, avaient baptisé leur terre Pa-may-okee « fleuve d’herbe ».
« Il n’existe rien d’équivalent aux Everglades dans le monde », affirmait Marjory Stoneman Douglas en 1947, année de l’inauguration du site en tant que parc national.

Dans son ouvrage The Everglades : River of Grass, elle décrit avec respect et tendresse ce remarquable phénomène du sud de la Floride, qui n’est pas un fleuve au vrai sens du terme.


Une partie du Parc des Everglades

Le « Fleuve d’Herbe » est un cour d’eau peu profond qui s’écoule sur 200 km entre le lac Okeechobee et la baie de Floride. Il peut atteindre une largeur de 80 km et c’est l’unique écosystème tropical d’Amérique du Nord.

Le Fleuve d’Herbe avance de 30 mètres par jour avec une profondeur maximum de 3 mètres au centre.


Les Everglades possèdent un écosystème unique au monde.
Cette région est riche d’une végétation tropicale où poussent palmiers, pins, chênes ainsi qu’un épais tapis de graminées pouvant atteindre 5 mètres de haut. L’ensemble forme un enchevêtrement inextricable.

En bordure des Everglades se trouvent également de vastes mangroves, où les racines aériennes des arbres semblent sortir directement de la vase.

Ces mangroves produisent de fantastiques masses de détritus organiques, près de 30 tonnes par an et par hectare, qui sont à la base d’un nombre important de chaînes alimentaires.
De fait, la Floride abrite des milliers d’espèces animales et plus de 300 espèces d’oiseaux y ont déjà été observées.

Plus de 300 espèces d'oiseaux habitent aux Everglades. Image Mark A. Vargas

Les Everglades abritent l’un des plus riches éventails d’animaux qui soient au monde. Certaines espèces, extrêmement rares, sont endémiques à cette région.

Du centre d’accueil de Royal Palms, une promenade de passerelles en bois, connue sous le nom d’Anhinga Trail, traverse l’étendue herbeuse au-dessus de l’eau.

Des poissons nagent autour des pierres, des alligators guettent les tortues d’eau douce et des hérons se tiennent à l’affût prêts à fondre sur les poissons.

Jeune alligator du Mississippi .

Lors d’une excursion en bateau de Flamingo aux marécages de Whitewater Bay, on peut se frayer un passage à travers les racines enchevêtrées des palétuviers.

La mangrove protège contre l’érosion et constitue une zone de frai. Sur chaque langue de plage, crocodiles et alligators paressent nonchalamment.

Le déclin des Everglades

Paradoxalement, le moment où l’on a reconnu l’importance des Everglades a coïncidé avec son inexorable déclin.

En 1947, lors de la création du parc, le sud de la Floride comptait 500 000 habitants.

Quand les autorités de l’Etat ont lancé un cri d’alarme en 1985, la région en comptait 6 millions et l’industrialisation avait déjà exercé des ravages.

Les Everglades avaient alors réduit d’un cinquième, 14 espèces animales risquaient de s’éteindre et toute la faune aquatique était contaminée par le mercure.

L'équilibre des Everglades est très fragile.

L’inscription des Everglades sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1993 a permis d’allouer des dizaines de millions de dollars à l’un des plus grands projets de restauration écologique du monde.

Cependant, la situation est toujours compromise.
On rencontre encore environ 800 espèces animales, aquatiques et terrestres. C’est le destin des lamantins qui cause le plus de préoccupation.

La situation de nombreux échassiers est grave : leur population a diminué de 93% au cours des cinquante dernières années.

La situation des Everglades est toujours compromise. Image minds-eye

La situation des reptiles et amphibiens est bien meilleure. Le roi incontesté des Everglades est bien sur l’alligator américain.
Mais, en réalité, les touristes ont bien plus à craindre de l’assaut des 43 espèces de moustiques qui prolifèrent en pondant chaque été 100 000 œufs au mètre carré.

Eux aussi sont protégés, au grand désespoir des visiteurs, car ils constituent un maillon fondamental de la chaîne alimentaire.

Le puma de Floride

Autrefois, d’importantes populations d’une sous-espèce spécifique de pumas, Felis concolor coryi, habitaient les Everglades.

L’animal, baptisé « panthère de Floride » a été protégé à partir de 1958 et élevé au rang d’animal officiel de la Floride en 1982.

Malheureusement, la protection est intervenue trop tard. Il ne reste qu’une petite population de 30 individus dont la moitié est munie de colliers émetteurs.

Puma de Floride . Image Monica R

Cette quasi extinction résulte pour une bonne part de la politique d’assèchement des marais développée au 20è siècle afin de favoriser le développement du tourisme et de l’agriculture. L’équilibre écologique de vastes zones semble avoir été irrémédiablement affecté.

Aujourd’hui, plusieurs actions de repeuplement de pumas et de jaguarondis sont en cours, sans que les résultats soient réellement probants.

Le lamantin de Floride

Ce lamantin (Trichechus manatus latirostris) vit à proximité de la péninsule de Floride. Cette péninsule s’enfonce sur 800 km dans l’océan Atlantique qu’elle sépare du Golfe du Mexique. Sur la côte ouest de la péninsule, sur le Crystal river, s’est créé un refuge pour lamantins.

Discret, le lamantin attend souvent la tombée de la nuit avant d’entamer son dîner. Le qualificatif de « vache marine » s’applique parfaitement aux lamantins.

Herbivores presque exclusifs, ils broutent les fonds marins.

Un lamantin en Floride. Image Naufragio

L’appétit vorace des lamantins a suggéré aux scientifiques un emploi : le nettoyage des fonds marins.

Coopératifs et dociles, les lamantins pouvaient effectivement, en théorie, être employés au nettoyage des rivières envahis par la végétation.

En Guyane, à partir des années 1950, près de 200 lamantins en semi-captivité ont démontré dans cette tache une réussite incontestée.

S’inspirant de cette méthode, Mexique et Etats-Unis décidèrent d’utiliser les lamantins comme « désherbants » de voies d’eaux……sans guère de succès.

Ils avaient surestimé les capacités de ces animaux à supporter des eaux trop froides.

Lamantin. Image Smudgie's Ghost

En Floride, la température de l’eau est toujours au-dessus de 17°C. Le froid ne s’installe qu’à partir de janvier jusqu’en avril environ.

Les lamantins migrent alors vers des eaux plus clémentes.
Le lamantin d’Amérique du Nord n’a jamais été chassé pour sa viande comme les trois autres espèces.

Par contre, son habitat ne cesse de se restreindre. De plus, on compte plus de 700 000 licences de bateaux à moteur en Floride. Les lamantins vivent en eau peu profonde. Leur peau est couverte de cicatrices dues aux hélices de bateaux.

Les collisions sont de loin la principale cause de mortalité chez le lamantin de Floride.

Lamantin.

Malgré ces conditions précaires, cette espèce est la plus protégée. Il y a une mobilisation générale pour sauver ce frileux et paisible mammifère.

Les responsables des centrales électriques déversent en continu des eaux artificiellement chauffées, créant ainsi des refuges thermiques.

D’année en année, les lamantins ont ainsi pris l’habitude de migrer vers ces sites. Au cours d’hivers rigoureux, des rassemblements de 200 animaux ne sont pas rares.
La population de lamantins en Floride est estimée à environ 1 200 individus.

L’alligator du Mississippi (Alligator mississippiensis)

Cet alligator, également appelé alligator américain, est le crocodilien le mieux connu. C’est aussi un animal dont la préservation à l’état sauvage est une véritable réussite.

Depuis que le braconnage et la chasse, où plutôt un massacre pour sa peau ont cessé, les effectifs ont remonté.
Le record de longueur dépasse 5,80 m. Toutefois, aujourd’hui, les mâles atteignent rarement 4,30 m.

alligator du Mississippi.

En Floride et en Louisiane, on trouve des fermes et des ranchs d’alligators à vocation commerciale. La peausserie qui est contrôlée génère plus de 10 millions de dollars de chiffre d’affaires par an.

On peut contester cette pratique. Cependant, ces revenus importants sont la principale motivation pour préserver l’habitat de ces animaux, et à tolérer leur présence dans des zones habitées.

Sans l’exploitation commerciale, l’alligator du Mississippi ne serait probablement plus là, tant la tuerie qui a culminé après la guerre de Sécession (1865) pour perdurer jusqu’au début du XXe siècle a été intensive.

L'alligator est essentiel à l'équilibre des Everglades

L’alligator est essentiel à l’équilibre des Everglades. Lors de la saison sèche, il creuse dans la boue des marais des dépressions avec sa queue, son museau et ses pattes.

Ces trous deviennent de petites mares pouvant avoir plus de 6 m de diamètre. Bientôt, avec le pourrissement de la végétation, les trous favorisent la croissance d’une végétation luxuriante. Avec le temps, le trou d’alligator devient le centre d’une île entourée d’arbres.

Il offre un sanctuaire pour l’alligator et pour de nombreux animaux aquatiques, qui sans lui, risqueraient de mourir.

La chaîne alimentaire, malgré la sécheresse, peut ainsi perdurer. Dès que la pluie revient, cette vie préservée, va pouvoir repeupler les marécages.

C’est pour cela que l’alligator du Mississippi a été qualifié de gardien des Everglades.

Les Everglades en sursis

Les Américains revendiquent à juste titre un rôle de pionnier dans la politique de protection du patrimoine naturel.

Les Everglades sont un poids sur leur conscience. Cette région extraordinaire n’a suscité leur intérêt que très tardivement.

A leurs yeux, il s’agissait d’une région inhospitalière envahie de moustiques et de reptiles dangereux.

Tourisme dans les Everglades. Image turtlemom4bacon

Aujourd’hui, la prise de conscience est réelle et le désir de sauver l’écosystème de ce parc de 600 000 hectares sincère.

Cependant, c’est un écosystème fragile et malgré tous les efforts fournis, la situation est toujours préoccupante.

Les plantes carnivores - Les Utriculaires (Utricularia)

Publié à 13:18 par acoeuretacris Tags : plantes carniv
Les plantes carnivores - Les Utriculaires (Utricularia)
 
 
 
Il existe des utriculaires terrestres, semi-aquatiques, aquatiques, ou épiphytes.
Les pièges de ces plantes sont rarement visibles car ils sont situés sur les parties inférieures, c'est à dire dans l'eau ou dans le sol, et de petite taille (quelques millimètres).
Il sera question en premier lieu des espèces terrestres ou épiphytes, les aquatiques demandant des installations plus spécifiques (bassin ou aquarium)
 
 
 
Les utriculaires n'ont pas de racine, les plantes sont constituées de minuscules tiges sur lesquelles poussent les feuilles. Les feuilles sont de deux sortes: certaines hors du sol, "classiques", et les autres (souterraines) transformées en piège. 
 
 
Les utriculaires vivent dans des sols saturés d'eau, mais cependant assez légers: n'hésitez pas à mettre une grande quantité de matériaux drainants (sable, polystyrène, perlite, vermiculite...) lors de la préparation du substrat. 
 
 
Leurs fleurs, produites en très grandes quantités pour certaines espèces, sont souvent très jolies et rivalisent parfois avec celles des orchidées (par exemple Utricualria alpina, Utricularia reniformis, Utricularia longifolia...) 
 
 
Le piège 
 
 
Les feuilles transformées en piège ont la forme d'une petite outre (d'où le nom d'utriculaire) ovale.
Le vide est fait à l'intérieur de ce piège de manière à créer une puissante aspiration lors du déclenchement. Ce déclenchement va avoir lieu dès qu'une victime passe à proximité des minuscules poils entourant l'entrée de l'outre, ouvrant et refermant ainsi très rapidement la trappe d'accès. La proie sera ensuite rapidement digérée et le piège sera prêt à fonctionner à nouveau.
 
 
 
 
 
Piège de l'utriculaire (ici Utricularia gibba, plante aquatique) 
 
 
Le système de capture des utriculaires est sans doute l'un des plus intéressant parmi les plantes carnivores, mais il est malheureusement très difficile d'observer le phénomène sans microscope.
Les proies capturées seront à la taille des pièges: il s'agira de minuscules organismes vivant dans le sol.
Il existe un système pour pouvoir observer les pièges: il suffit d'installer la plante dans un pot transparent. Toutefois Il faudra prendre soin de masquer les parois le reste du temps sinon des feuilles vertes se développeront, empêchant toute observation.
 
 
 
 
 
 
Fonctionnement du piège d'Utricularia 
 
 
Les espèces courantes 
 
 
Utricularia sandersonii 
 
 
Extrêmement facile et très florifère: idéale pour débuter !
Elle colonise rapidement toute la surface du pot et cherche même parfois à en sortir. Attention donc à ne pas la mélanger à d'autres espèces qu'elle étoufferait très vite.
Elle fleurit presque toute l'année sans discontinuer, avec un léger repos en hiver. Ne pas descendre en dessous de 8°C.
 
 

A noter qu'elle fleurit plus facilement lorsque la surface du pot est recouverte, évitez donc de l'installer dans un pot de 40 cm si vous voulez rapidement des fleurs !
Les fleurs blanches et bleues ont une forme assez originale.
 
 
 
 
 
Fleurs d'Utricularia sandersonii 
 
 
Utricularia livida 
 
 
Présentant le même aspect général que Utricularia sandersonii, ses fleurs sont un peu moins nombreuses et très différentes.
A cultiver dans les mêmes conditions.
Il faut lui donner le maximum lumière (en évitant l'intense soleil d'été), sinon ses fleurs tâchées de jaune et de violet resteraient blanches.
 
 
 
 
 
Fleur d'Utricularia livida 
 
 
Utricularia calycifida 
 
 
C'est une espèce plus délicate, pourtant on la trouve très souvent en jardinerie.
Il vaut mieux s'habituer aux autres utriculaires avant de choisir celle-ci qui réclame un peu plus d'attention, mais il est tentant de la cultiver pour ses jolies fleurs...
 
 

Elle réclame un mélange encore plus léger que les autres, ajoutez du sable par exemple.
C'est une plante de climat tropical: il faut donc la maintenir toute l'année dans une atmosphère chaude (minimum 15° C) et humide. Elle a besoin d'une bonne luminosité, mais prudence car elle est sensible au soleil. Ne laissez pas d'eau stagner dans la soucoupe mais arrosez fréquemment.
Elle produit peu de fleurs en comparaison aux espèces précédentes, mais la floraison dure longtemps.
Plante de croissance relativement lente.
 
 
 
 
 
Fleur d'Utricularia calycifida 
 
 
 
 

Les feuilles caractéristiques d'Utricularia calycifida 
 
 
Les utriculaires aquatiques 
 
 
Bien que généralement de culture relativement aisée, ces plantes demandent des installations spécifiques. Elles sont aquatiques, il faut donc les cultiver dans l'eau ! Et comme la majorité des plantes carnivores, elles demandent un milieu acide à neutre. 
 

Elles se présentent sous la forme de tiges filamenteuses plus ou moins ramifiées, qui flottent sous la surface. 
Pour les cultiver en aquarium, il est nécessaire de préparer l'eau et le bac un certain temps avant l'installation des plantes. 
 

Pour cela on dispose dans le fond de l'aquarium une couche de tourbe blonde de quelques centimètres, que l'on peut recouvrir de gravier non-calcaire afin d'éviter qu'elle ne se mélange à l'eau. On remplit ensuite délicatement d'eau pure (eau de pluie ou déminéralisée). Il faut ensuite patienter (une semaine au minimum) avant d'installer les plantes: l'eau doit prendre une teinte jaune, il est alors possible d'écumer les particules de tourbe qui flottent et enfin d'immerger les plantes. 
 

Afin de limiter le problème des algues il est souhaitable d'opacifier les parois verticales, et de placer avec les utriculaires d'autres plantes aquatiques ou semi-aquatiques afin de recréer un milieu plus équilibré. 
Il est aussi possible de cultiver certaines espèces en bassin extérieur, mais il faut les choisir adaptées au climat et l'eau du bassin doit avoir des caractéristiques chimiques correctes. 
 
 
Utricularia australis (ou Utricularia neglecta ou encore Utricularia major) 
 
 
 Plante de culture facile, de croissance rapide et relativement tolérante quant à la qualité de l'eau.
On la rencontre dans certaines mares ou étangs de climat tempéré, elle connait donc une période de repos et peut supporter des températures très basses. Il est même fréquent que la surface de l'eau gèle. Pour se protéger de ces températures extrèmes, la plante se replie sur elle-même pour former une petite boule de quelques millimètres de diamètre (un hibernacle) qui va couler au fond de l'eau durant toute la période froide. Quant les températures remontent la plante reprend sa croissance et regagne peu à peu la surface.
Elle produit de petites fleurs jaunes en fin d'été.
 
 
 
 
 

Floraison de Utricularia australis 
 
 
Utricularia vulgaris 
 
 
Très proche de la précedente, on ne les distingue que par leur fleur. Elle se cultive de la même manière.
Elle semble toutefois plus rare dans la nature ainsi qu'en culture.
 
 
 
 
 
Utricularia vulgaris, ou peut-être australis (très difficile à différencier sans les fleurs) 
 
 
Utricularia gibba 
 
 
Petite plante très allongée, aux minuscules fleurs jaunes. Elle croît dans des eaux basses, parfois dans la vase, et fleurit plus facilement lorsque le niveau baisse et est proche de l'assèchement total. Elle peut aussi pousser dans de la tourbe humide.
Pour ces raisons elle se satisfait en culture d'un petit récipient, et ne nécessite pas de période de repos marquée.
 
 
 
 

Les plantes carnivores - Pinguiculas, ou "grassettes"

Publié à 11:36 par acoeuretacris Tags : plantes carniv
Les plantes carnivores - Pinguiculas, ou "grassettes"
 
 
Une cinquantaine d'espèces. Beaucoup d'hybrides.Les feuilles recouvertes de glu forment une rosette qui atteint chez certaines espèces 20 cm. Ces plantes sont intéressantes surtout pour leurs fleurs très diverses. 
 
 
Son nom courant de "Grassette" vient de l'aspect gras et luisant des feuilles recouvertes de glu destinée à la capture des insectes. Les pinguiculas vivent sous des climats très différents, c'est pourquoi il est difficile de donner une seule et unique méthode de culture. 
 
 
Cependant les plantes fréquemment rencontrées et les plus simples de culture ont souvent besoin d'une température assez haute et d'une bonne humidité. Elles préfèreront un endroit ombragé, relativement chaud toute l'année (+ de 12°C). Un rebord de fenêtre rempli souvent ces conditions, pour peu qu'il ne soit pas orienté plein sud. 
 
 
En hiver réduire fortement les arrosages (laisser sécher le substrat en surface) et n'arroser que par le bas pour éviter de mouiller les feuilles .
Ne pas exposer la plante à la lumière directe du soleil, trop agressive pour elle.
Attention aux très fragiles racines : les transplantations sont risquées.
 
 
 
Beaucoup de grassettes ont un aspect différent au cours de l'année: en hiver la rosette est généralement plus petite, plus compacte, et les feuilles ne sont pas toujours carnivores. 
 
 
Le piège 
 
 
Toutes les feuilles de la plante sont recouvertes de minuscules gouttelettes de glu. Une fois l'insecte "collé" la feuille va très lentement s'enrouler légèrement autour de celui-ci pour augmenter la surface de contact et faciliter ainsi la digestion. 
 

Les proies capturées sont en général assez petites. 
 
 
 
 
 
Les espèces courantes 
 
 
Pinguicula primuliflora 
 
 
"Grassette à fleurs de primevères"
Culture et floraison facile dans un endroit ombragé et humide.
Cette plante à la particularité de se bouturer naturellement. Les nouvelles plantes peuvent être séparées dès qu'elles font 2-3 cm en prenant bien soin des racines. Elles peuvent aussi être laissées en place, ce qui donnera un effet de groupe intéressant
 
 
 
 
 
Bouture de Pinguicula primuliflora produisant à son tour une nouvelle plante (en haut) 
 
 
Pinguicula moranensis 
 
 
Grande plante aux fleurs roses de près de 5 cm de diamètre.
Cette pinguicula produit en hiver des feuilles beaucoup plus petites et resserrées, et ne fleurit plus jusqu'à l'été. Pendant la période d'hiver limiter l'arrosage au strict minimum pour maintenir le substrat à peine humide.
Cette plante est à la base de nombreux hybrides, tous relativement faciles de culture: Pinguicula x sethos, Pinguicula x weser...
 
 
 
 
 
 
Pinguicula rotundiflora 
 
 
Toute petite plante: sa rosette ne mesure guère plus de 3 cm, mais elle se divise assez vite.
Cette pinguicula originale produit de nombreuses fleurs pâles en plein hiver. Ses feuilles d'été ont une curieuse forme de raquette, alors qu'en hiver elles sont très courtes.
Bien que peu courante, sa culture est relativement aisée si on prend soin de ne pas trop l'arroser en hiver et d'abaisser la température de quelques degrés.
 
 
 
 

Les plantes carnivores - les sarracenias

Publié à 11:33 par acoeuretacris Tags : plantes carniv
Les plantes carnivores - les sarracenias
 
 
 
8 espèces (toutes d'origine nord-américaine) et un nombre incalculable d'hybrides.
Les feuilles sont transformées en tubes (appelés "urnes" ou encore "ascidies") qui vont piéger les insectes. Cette plante est totalement passive dans le mécanisme de capture, c'est à dire qu'elle n'effectue aucun mouvement.
 
 
 
La floraison ne se produit que quand la plante est âgée de plusieurs années (3 ou 4 ans). 
 
 
 
Les 8 espèces de Sarracenia sont: 
  • Sarracenia alata 
  • Sarracenia flava 
  • Sarracenia leucophylla 
  • Sarracenia minor 
  • Sarracenia oreophila 
  • Sarracenia psittacina 
  • Sarracenia purpurea 
  • Sarracenia rubra 
 
 
 
 
 
 
 
 
Deux fleurs issues d'espèces différentes 
 
 
Le piège 
 
 
Il est constitué par une feuille en forme de tube, plus exactement de cône, dont l'extrémité est bordée de glandes produisant une substance qui attire les insectes et qui va les enivrer s'ils viennent y goûter. L'insecte malchanceux va ensuite tomber ou parfois même descendre de lui-même à l'intérieur du piège. Il lui sera alors impossible d'en sortir car celui ci est recouvert de poils inclinés vers le bas qui empêchent toute remontée et ne permettent qu'un aller sans retour. Il va donc, à cause de ses mouvements, se retrouver rapidement au fond du piège où il y sera digéré. 
 
 
Le "chapeau" ou opercule qui recouvre le piège ne se referme pas sur la proie pour l'emprisonner comme on pourrait le croire à première vue, il sert simplement à éviter que la pluie ne vienne remplir la feuille. Ce 
 
 
Paradoxalement, chez certaines espèces il est au contraire relevé pour permettre à l'eau de pénétrer et ainsi aider au processus de digestion (Sarracenia purpurea). 
 
 
Les urnes ont une durée de vie limitée, et en tous les cas pas plus d'une année. Il faut donc régulièrement retirer les pièges secs ou très abimés, dans un but principalement esthétique mais aussi pour favoriser les jeunes feuilles et éviter des problèmes de moisissures. 
 
 
 
 
 
Les espèces courantes 
 
 
Sarracenia purpurea 
 
 
Plante d'extérieur, très résistante (même au gel). Il est possible de la cultiver en intérieur mais elle aura rarement assez de lumière et un repos hivernal est nécessaire.
Ses feuilles ont la forme de gros cornets très souvent vivement colorés de rouge. Elles poussent horizontalement et ont la particularité de se remplir d'eau de pluie à chaque orage car l'opercule est vertical. La croissance s'arrête en hiver mais la plupart des feuilles gardent leur aspect jusqu'au printemps suivant.
La floraison printanière est le signe du redémarrage de la croissance.
 
 
 
 
 
 
Sarracenia psittacina 
 
 
Les feuilles poussent au ras du sol sous forme de rosette d'environ 20-25 cm de diamètre.
Les pièges ressemblent à des becs de perroquet, leur ouverture assez petite ne leur autorise que de petites proies (fourmis, moucherons...). Sa culture est classique, seule la période hivernale pose parfois des problèmes car la plante est sujette aux attaques de moisissures. En cas de doute il est possible de faire des traitements fongicides préventifs.
 
 
 
 
 
 
Sarracenia leucophylla 
 
 
Plante dont la particularité est d'être fortement tâchée de blanc, principalement sur le haut des urnes, et de taille assez imposante (70-80 cm). 
 

Son repos hivernal est légèrement décalé par rapport aux autres espèces, il se prolonge plus tard au printemps mais en contrepartie cette sarracenia connaît un second pic de croissance assez important au début de l'automne. 
 

Il est prudent de lui éviter les périodes de gel intense. 
 
 
 
 
 
 
 
Un gouffre sans fin pour les insectes ! 
 
 
Sarracenia flava 
 
 
Grande plante aux feuilles érigées qui peuvent facilement atteindre 70 cm et plus de haut. Les urnes sont vert-jaune et le capuchon est veiné de rouge, mais ces couleurs peuvent varier suivant l'origine et la variété de la plante. Par exemple Sarracenia flava var. maxima n'est absolument pas colorée, Sarracenia flava var. rugelii possède seulement une tâche sous le capuchon tandis que Sarracenia flava var. rubricorpora est presque entièrement rouge. 
 
 
Assez tolérante, elle peut se contenter d'un rebord de fenêtre à condition que celui ci soit suffisamment lumineux. La culture en extérieur est toutefois préférable si l'on prend garde aux fortes gelées. 
 
 
 
 
 
Sarracenias "hybrides" 
 
 
Malheureusement la majorité des sarracenias bon marché sont des hybrides non identifiés.
Cela peut poser quelques problèmes si l'on souhaite définir les conditions de culture optimales pour la plante.
Il est cependant tout à fait possible de les cultiver, il suffit d'être un peu plus prudent: par exemple on évite absolument de laisser la plante dans un endroit où la température peut descendre en dessous de 0 °C, on lui procure le maximum de lumière toute l'année...
 
 
 
Si vous êtes curieux il est possible de faire des approximations sur les "parents" de la plante en identifiant des caractères propres à chaque espèce: un opercule ondulé et taché de blanc fait penser à Sarracenia leucophylla, des pièges enflés et plutôt horizontaux rappellent Sarracenia purpurea... Mais n'oubliez pas que ce ne sont que des approximations, avec une importante marge d'erreur tant les hybrides sont nombreux. 
 
 
 

Bonjour, bonne journée à tous....

Publié à 09:33 par acoeuretacris Tags : bonjour
Bonjour, bonne journée à tous....

    

 

 

 La cruche fissurée

 

Un vendeur d’eau se rend chaque matin à la rivière, remplit ses deux cruches et part vers la ville distribuer l’eau à ses clients. Fissurée, une des cruches perd son eau. Toute neuve, l’autre rapporte plus d’argent. La pauvre fissurée se sent inférieure.

 

Un matin, elle décide de se confier à son patron :
- Tu sais, je suis consciente de mes limites. Tu perds de l’argent à cause de moi, car je suis à moitié vide quand nous arrivons en ville. Pardonne mes faiblesses.

 

Le lendemain, en route vers la rivière, le patron interpelle sa cruche fissurée :

 


- Regarde sur le bord de la route !
- C’est joli, et plein de fleurs !
- C’est grâce à toi, réplique le patron. C’est toi qui, chaque matin, arroses le bas-côté de la route. J’ai acheté un paquet de graines de fleurs et je les ai semées le long du chemin. Et toi, sans le savoir et sans le vouloir, tu les arroses chaque jour. Ne l’oublie jamais : nous sommes tous un peu fissurés mais, si nous le lui demandons, Dieu sait faire des merveilles avec nos faiblesses.
 

 

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Pour Mumu...

Publié à 08:22 par acoeuretacris
Pour Mumu...

 

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Bravo ma petite Mumu...

je te fais d'énormes bisous...

ton amie....

 

 

 

 

 

 

à demain...

Publié à 18:11 par acoeuretacris

A demain...

 

 

J'’ai appris que ...

 

 

J’ai appris avec le temps que peu importe

ce qui  peut arriver aujourd’hui,

la vie continue et les choses iront mieux demain.

 

J’ai appris qu’on peut en dire long

sur une personne juste de la façon dont elle réagit

devant trois situations :

un jour de  pluie,

un sac de voyage perdu

et des lumières de Noël toutes mêlées.

 

J’ai appris que peu importe la relation

que tu as avec tes parents,

tu t’ennuieras d’eux le jour où ils ne feront plus partie de ta vie.

 

 J’ai appris la différence entre

« réussir dans la vie »

et « réussir sa vie ».

 

J’ai appris que parfois,

la vie te donne une deuxième chance.

 

 J’ai compris que tu ne peux pas toujours avancer

dans la vie avec un gant de baseball dans chaque main

pour essayer de tout attraper.

 

Tu dois pouvoir lancer la balle à ton tour de temps à autre.

 

J’ai appris que lorsque je décide avec mon coeur,

c’est généralement une bonne décision. 

 

 J’ai appris que lorsque je souffre,

je n’ai pas à le faire payer aux autres.

 

 J’ai appris que chaque jour,

il faut tendre la main à quelqu’un.

 

Les gens aiment bien qu’on les serre dans nos bras,

ou même qu’on leur donne juste une petite tape sur l’épaule.

 

 J’ai appris que les gens finissent par oublier ce qu’on leur a dit,

mais jamais ce qu’on leur a fait.

 

(auteur inconnu)

 

 

Bonne et douce nuit à tous...

à demain....

 

 

 

 

 

 

 

 

Animaux - Oiseaux - le Kiwi -

Publié à 17:48 par acoeuretacris Tags : oiseaux animaux kiwi
Animaux - Oiseaux - le Kiwi -
Nettement différent des autres oiseaux inaptes au vol, le kiwi (Genre Apteryx) fait partie des rares oiseaux ayant un bon odorat. Forestier et nocturne, le kiwi n’a pour seule défense que sa discrétion.

Le kiwi est l’emblème national de la Nouvelle-Zélande et a donné son nom au fruit.

Parmi les différentes espèces de kiwis, certaines sont très menacées d’extinction.

Les différentes espèces

Jusqu’en 1995, on comptabilisait trois espèces de kiwis. Mais, une recherche génétique, débutée dans les années 1980, a modifié la classification.

Aujourd’hui, le nombre d’espèces est passé à cinq. Cela pourrait encore changer dans les années à venir car l’étude génétique continue.

Miss Rogue

Les cinq espèces de kiwis sont :
  • Kiwi austral (Apteryx australis)
  • Kiwi brun de l'île du nord (Apteryx mantelli)
  • Kiwi d'Okarito (Apteryx rowi)
  • Kiwi d'Owen (Apteryx owenii)
  • Kiwi roa (Apteryx haastii)

 

Portrait du kiwi

Cet oiseau est totalement sans défense. Sa survie ne dépend que de la volonté humaine.

Le kiwi fait partie d’un groupe d’oiseaux, les Ratites, qui sont inaptes au vol. Ces oiseaux dits " coureurs " possèdent un sternum plat qui est dépourvu de l'arête proéminente qui orne le bréchet des oiseaux volants.
Le ratite le plus connu est l’autruche.

Les kiwis sont classés dans la famille des Apterygidae.
Le kiwi ne se rencontre à l’état sauvage qu’en Nouvelle-Zélande.


Petit animal forestier, il fuit la lumière pour fouiller discrètement le sol des forêts de son long bec effilé. Doté d’un excellent odorat, le kiwi détecte les invertébrés dont il se nourrit à l’aide de ses narines, situées à l’extrémité de son long bec.

Les narines sont très sensibles. Leur menu est essentiellement composé d’insectes, de vers et d’invertébrés. Il est complété par quelques baies tombées sur le sol.

Kiwi brun de l'île du nord (Apteryx mantelli)

Ces oiseaux possèdent des ailes vestigiales et sont dépourvus de queue. Les kiwis sont de tailles plutôt moyennes et ne dépassent pas 65 cm. La femelle est plus grande que le mâle.
Pendant la journée, les kiwis restent cachés dans des trous ou des terriers qu'ils creusent avec leurs pattes puissantes.

Reproduction du Kiwi

Les kiwis vivent généralement en couples monogames. La femelle pond un œuf qui est souvent couvé par son partenaire  pendant 2 ou 3 mois.

Le kiwi est le seul ratite dont on puisse retrouver les nids ailleurs que dans des endroits découverts : sous des racines, des touffes d’herbe ou des rochers.

Miss Rogue .

Pendant les premiers jours qui suivent l’éclosion, les petits ne quittent pas le nid et y sont nourris par leur père.
Celui-ci doit redoubler d’attention car le développement des jeunes kiwis est lent. Ils n’atteignent la maturité sexuelle qu’à l’âge de 5 ou 6 ans.

Ils peuvent espérer vivre environ 30 ans.

L’activité humaine : un vrai fléau pour le Kiwi

Les prédateurs carnivores n’étant arrivé dans cette île qu’avec la colonisation des colons européens, le sol fut longtemps aussi sûr que les arbres.

Les oiseaux purent développer des mœurs terrestres et, à l’arrivée de l’homme, des espèces géantes aptères y vivaient : le Dinornis maximus devait mesurer plus de 4,50 mètres de haut.
Emblème de la Nouvelle-Zélande, totalement protégé par la loi, le kiwi reste pourtant très menacé par l’extension des activités humaines.

Il a beaucoup souffert de l’introduction, au milieu du 19e siècle, de prédateurs comme les félins et les mustélidés. Il a également souffert du déboisement intensif.

Même si les grandes espèces de kiwis (Apteryx australis et Apteryx haastii) voient leur habitat reculer, leur survie n’est pas vraiment menacée. Quelques populations arrivent à survivre dans des biotopes transformés en grandes réserves forestières.
En revanche, l’espèce la plus vulnérable, le petit kiwi tacheté (Apteryx owenii) aurait disparu sans l’introduction réussie de quelques individus dans la petite île de Kapiti. Il y réside maintenant la seule population viable de l’espèce, soit seulement 1 000 oiseaux environ.

Classification

Règne: Animalia
Embranchement: Chordata
Classe: Aves
Ordre: Struthioniformes
Famille: Apterygidae
Genre: Apteryx

Animaux - Oiseaux - Le casoar -

Publié à 17:31 par acoeuretacris Tags : oiseaux animaux casoar
Animaux - Oiseaux - Le casoar -
Essentiellement frugivore, le casoar est reconnaissable à la crête osseuse qui surmonte son crâne. C’est un appendice utile pour se frayer un passage à travers la végétation.
Il existe trois espèces de casoars:

  • Casoar à casque (Casuarius casuarius)
  • Casoar de Bennett (Casuarius bennetti)
  • Casoar unicaronculé (Casuarius unappendiculatus)

 

Le casoar à casque est le plus imposant des trois espèces. Ces oiseaux vivent en Nouvelle-Guinée et dans le nord-est de l'Australie.

Portrait du casoar

Le casoar est un ratite c’est-à-dire un oiseau inapte au vol. Les trois espèces vivent dans les milieux forestiers d’Australie et de Nouvelle-Guinée. Leur biotope comprend la forêt pluviale et la savane boisée. Ils peuvent vivre jusqu'à 3 000 m d'altitude.

Casoar. image DocBudie (OFF/Super Busy)

Cet oiseau ne possède que des ailes réduites à l’état de moignon. Les pattes sont munies de trois doigts, dont un porteur d’une griffe acérée.

Peu connu, cet animal vit discrètement dans les forêts tropicales. L’une de ces espèces, le casoar à casque (Casuarius casuarius) arbore un casque corné.

Ce casque est moins développé chez les deux autres espèces.

Casoar à casque. image Coda

Tout en étant les plus gros animaux de Nouvelle-Guinée, les casoars se laissent rarement approcher. De ce fait, leur mode de vie est mal connu, d’autant plus que leur élevage est difficile.

Le casoar a tout de l’animal préhistorique. Son cou est dépourvu de plumes, son crâne est recouvert d’une calotte de peau rigide tandis que ses pattes sont recouvertes de sortes d’écailles.

Le casoar à casque mesure 1,70 m de haut pour un poids qui peut atteindre 70 kg. Ses plumes noires sont quasiment réduites à une tige cornée au niveau de ses ailes très petites. C'est un excellent coureur qui peut faire des pointes à 50 km/h.

Casoar à casque. Casuarius casuarius bicarunculatus. image Takomabibelot

Il possède deux lobes de peau nue sur le devant du cou. S'il se sent menacé, il peut faire des bonds impressionnants et attaquer l'adversaire avec l'ongle qu'il porte au doigt interne de ses pattes. Cette "griffe" mesure une dizaine de centimètres et est très acérée.

Mode de vie et reproduction

D’après les observations, ils semblent quitter leur solitude pour constituer des couples lorsque arrive la période de reproduction. Ils privilégient alors le couple à la vie de groupe. Le reste de l’année, le casoar est un solitaire.

Au cours de la parade nuptiale, le mâle danse autour de la femelle en faisant vibrer sa gorge. C'est la femelle qui choisit son partenaire.

Le casoar est un oiseau solitaire. image Cyron

La femelle abandonne sa ponte dans une dépression garnie de feuilles. C'est le mâle qui couve la portée de 4 à 8 œufs pendant sept semaines.

A la naissance, les poussins possèdent un duvet beige rayé de brun.

Le père s’occupe seul de leur éducation pendant près d’un an.

Le casoar et l'homme

Le casoar à casque est réputé comme dangereux quand il se sent menacé. On prétend qu’il peut tuer un homme d’un seul coup de sa griffe acérée. Agile, il fonce tête baissée à travers les buissons épineux et les lianes, son casque lui ouvrant le chemin.

Discret, le casoar est une espèce menacée. image Boaz Wibowo

Les plumes et la chair du casoar sont très appréciées des indigènes. L'oiseau est chassé mais également élevé dans les villages pour être mangé.

La destruction de son habitat a fait reculer les populations. Aujourd'hui, les trois espèces sont classées comme espèces menacées.

Classification

Règne: Animalia
Embranchement: Chordata
Classe: Aves
Ordre: Struthioniformes
Famille: Casuariidae