cadeau de Mumu -

Publié à 18:53 par acoeuretacris

Arbres et arbustes-remarquables-tilleul de Grange-Sauvaget

Publié à 17:20 par acoeuretacris Tags : arbres
Arbres et arbustes-remarquables-tilleul de Grange-Sauvaget

Le tilleul de Bracon

 

 

Le tilleul de la grange Sauvaget culmine à 25 mètres de haut pour 17 mètres de circonférence (chiffres de 2004). Ce tilleul (situé à BRACON, près de Salins-les-Bains), a été planté le 18 août 1477 , et fêtera bientôt ses 529 ans ! Planté sur ordre de Charles le Téméraire, selon la tradition, en l'honneur du mariage de sa fille, Marie de Bourgogne, avec Maximilien, Empereur d'Autriche.

Le tilleul de Bracon ou l'arbre de Marie de Bourgogne : il reste un souvenir visible de Marie de Bourgogne en Franche-Comté : c'est le tilleul de Bracon, entre Arbois et Salins-les-Bains dans le Jura vraisemblablement le dernier subsistant que Charles le Téméraire fit planter selon la tradition à l'occasion du mariage de sa fille Marie avec Maximilien de Habsbourg le 18 août 1477.

 

 

 



Arbres et arbustes- remarquables-Le chataignier d'Abbaretz

Publié à 17:15 par acoeuretacris Tags : arbres
Arbres et arbustes- remarquables-Le chataignier d'Abbaretz

Restauré, ce châtaignier de plus de 9 mètres de circonférence est classé neuvième arbre remarquable de France.

Une ronde de 12 enfants est nécessaire pour en faire le tour.

Au nombre de 6 primitivement, 5 désormais,ses marcottes, devenues arbres puissants, l'entourent comme une couronne.



Arbres et arbustes - Les arbres remarquables - généralités -

Publié à 16:31 par acoeuretacris Tags : arbres
Arbres et arbustes - Les arbres remarquables - généralités -

Les arbres exceptionnels par leur âge, leurs dimensions, leurs formes, leur passé ou encore leur légende sont appelés arbres remarquables.
Ces ligneux représentent un patrimoine naturel et culturel qui doit être conservé.

 

Comment identifier un arbre remarquable ?

 

Age

L'âge avancé d'un arbre est un paramètre important.
La consultation d'archives (carte postales, gravures...), la localisation de l'arbre et son environnement ainsi que et les témoignages permettent d'estimer l'âge d'un arbre tout en conservant son intégrité.
Eléments visibles indiquant des signes de vieillesse:

  • arbre peu vigoureux (croissance lente, peu de feuilles en saison...)
  • aspect irrégulier du tronc et des branches (présence de bourrelets, tronc creux, contreforts importants...)

Ce critère dépend de l'essence: un if de 500 ans n'est pas exceptionnel, un hêtre de 500 ans serait exceptionnel.

 

Critères physiques
 
La hauteur:

La mesure de la hauteur peut se faire à l'aide d'une croix de bûcheron, facile à concevoir et utiliser.
Ce critère dépend de l'essence, (ex: une hauteur de 25m ne suffit pas à un pin laricio pour en faire un arbre remarquable, un olivier de plus de 15m est exceptionnel).

 

La circonférence:

la circonférence d'un arbre se mesure à 1.3m du sol, dans un plan perpendiculaire à l'axe du tronc. Comme pour la hauteur ce caractère dépend de l'essence (ex: un châtaigner de 4m n'est pas exceptionnel alors que c'est le cas pour un érable de Montpellier de plus de 3 mètres de circonférence).

 

Historique et croyances
 

L'arbre a-t-il un intérêt historique (associé à un personnage historique, témoin de faits historiques, planté lors d'un évènement...) ?
L'arbre est-il associé à une légende ou à une croyance religieuse ou païenne ?

 

Critères esthétiques
 

Morphologie et physionomie (aspect tortueux, enlacé, rectitude, forme animale, arbre taillé originalement, couleurs, envergure...), association du ligneux avec le minéral, intérêt paysagé.

 

Critères biologiques
 

L'arbre a-t-il un fonctionnement original, présente t-il des adaptations particulières au milieu, a-t-il des particularités physiologiques (ex: blanchissement d'une partie du feuillage...)?

 

Autres critères
 

L'arbre se trouve-t-il hors de son milieu naturel de répartition?
l'arbre est-il isolé ou intégré dans un peuplement remarquable?

 

Un arbre présentant un ou plusieurs de ces critères pourra être dit remarquable, cependant cette appréciation laisse aussi une place à la subjectivité.



Animaux - Insectes - le bousier -

Publié à 16:25 par acoeuretacris Tags : animaux bousier insecte
Animaux - Insectes - le bousier -

Le bousier est un insecte de la famille des Scarabées, beaucoup de gens les appellent aussi des barbots.

Il existe des scarabées de différentes formes et de différentes tailles. Tous sont des bousiers car ils se nourrissent des bouses des autres animaux. Le bousier participe au nettoyage et à l'aération du sol. Il combat de cette façon la prolifération des parasites porteurs de maladies. C'est pourquoi cet insecte est très utile à l'homme. Chaque espèce travaille à sa façon. Certain creuse son nid dans les excréments et s'y nourrit. Un autre creuse un trou à côté des excréments et y transporte sa nourriture. Enfin un troisième fait des boules avec des morceaux d'excréments et les roule jusque dans son trou et il les enterre.Un bousier est très malhabile sur terre mais il peut très bien voler. Il pond ses oeufs dans les excréments pour que les larves puissent se nourrir. On les retrouve dans les fermes, dans les élevages de bovins et aussi en forêt.



Animaux - Insectes - Le bourdon -

Publié à 16:14 par acoeuretacris Tags : animaux insecte bourdon
Animaux - Insectes - Le bourdon -

Le Bourdon est un gros insecte volant au corps couvert de poil et de couleur jaune et noir. Il a sa place dans l'ordre des abeilles, des guêpes et des fourmis.

 

Le bourdon passe de l'oeuf à la larve, puis à la nymphe. De nouvelles colonies se forment chaque année, car seule la reine passe l'hiver. Au printemps elle cherche un endroit pour faire son nid. Elle s'installe dans une cavité déjà existante, un nid d'oiseau, dans la fissure d'un mur ou bien sous un toit. Elle isole sa maison avec de la mousse, des herbes ou des feuilles. Elle fabrique deux cellules de cire dont l'une recevra les oeufs et l'autre du miel qui lui servira de nourriture pendant qu'elle s'occupera de sa famille. Ainsi elle n'aura pas à sortir pour se nourrir.

 

Elle pond ses oeufs dans une cellule où elle aura eu soin de déposer du pollen et du nectar pour nourrir ses larves. Elle recouvre ce nid de cire et y reste pendant les 5 jours que prennent les larves pour éclore. Après 6-8 jours, les larves se fabriquent un cocon pour s'y transformer en nymphes. Au bout de 14 jours, les adultes en sortiront mais seront toutes des ouvrières stériles qui s'occuperont de la génération suivante.
Dans les jours qui suivent, la reine s'occupe de construire des alvéoles dans lesquelles elle déposera 3-4 oeufs qui produiront aussi des femelles stériles.

 

A la fin de l'été, la reine pond des oeufs qui produiront des mâles et des femelles fertiles. Ces larves sont nourries par les ouvrières. Lorsqu'elles sont adultes ces larves quittent le nid et s'accouplent. Les reines fécondées se terrent sous des écorces ou autre endroit sec et abrité pour y passer l'hiver. Tout le reste de la colonie meurt avec le froid d'automne.

 

Les bourdons se nourrissent de nectar et de pollen. Ils sont les plus importants pollinisateurs pour garantir la diversité des plantes. Leurs ennemis sont les crapauds, les oiseaux, les araignées etc....... Le bourdon n'est pas le mâle de l'abeille. On peut faire la différence parce que son corps est plus gros et qu'il est poilu, et qu'en plus, il butine, alors que le mâle de l'abeille ne butine pas!

Si un bourdon vous pique, il y aura douleur, rougeur, chaleur et gonflement. Appliquez de la glace et tout devrait rentrer dans l'ordre dans les heures qui suivent. Si par contre, il y a réaction, comme enflure au visage, difficulté à avaler et à respirer, faiblesse et vomissement, appelez le 911.

 

 



Animaux - Insectes - Les libellules et demoiselles -

Publié à 15:51 par acoeuretacris Tags : animaux insecte libellule
Animaux - Insectes - Les libellules et demoiselles -

La libellule est un insecte invertébré. Elle a sur sa tête une paire de très courtes antennes et deux yeux composés qui lui donnent une vue très perçante.

Elle a deux paires d'ailes, qui lui permettent de voler à grande vitesse. Elle a trois paires de pattes pour s'agripper aux plantes et tenir prise à son perchoir.
 

La libellule vit le jour au bord des étangs et des rivières. Son vol est silencieux et très rapide.
 

Elle se nourrit d'insectes qu'elle capture en vol. Papillons, moustiques, mouches, etc...... Ses ennemis sont les oiseaux et les araignées.
 

Au mois de mai c'est la période de reproduction. La femelle pondra jusqu'à 600 oeufs. Elle perce un trou dans la tige d'une plante pour y déposer ses oeufs. Elle pond même sous l'eau dans des tiges et même parfois elle abandonne tout simplement ses oeufs à la surface.

La larve grossit, la peau de son dos éclate pour laisser place à une larve plus grosse. Cette larve passera tout l'hiver sous l'eau. La larve montera le long d'une tige pour sortir de l'eau, sa peau se déchirera encore une fois et une libellule naîtra.
La vie d'une libellule est de courte durée puisqu'elle meurt à l'automne.

 

Les Demoiselles sont sa proche parente, mais elles ont deux paires d'ailes de mêmes longueurs et volent moins vite.

 



Les fromages - Le Banon -

Publié à 15:41 par acoeuretacris Tags : fromage banon
Les fromages - Le Banon -
Présentation

Présenté dans son écrin de feuilles, le Banon se révèle de couleur crème ou mordorée et offre une pâte onctueuse à cœur délivrant au palais toutes les saveurs des parcours et sous-bois de la Haute-Provence. Mélange de douceurs et de saveurs fortes, le Banon à un goût unique qui en fait un fromage de caractère.
Exclusivement au lait cru et entier de chèvre, le Banon, est affiné dans des feuilles de châtaigniers brunes, liées par un brin de raphia naturel.
Facilement repérable par son logo d'identification, le Banon bénéficie de l'appellation d'Origine Contrôlée depuis le 23 juillet 2003.

 

Son Histoire
De l'époque Gallo Romaine à nos jours...
 
L'histoire du Banon commencerait il y a fort longtemps puisque la légende raconte que l'Empereur Romain Antonin LE PIEUX (86 - 161) en "mangea tant qu'il en mourut".

Plus sérieusement, différents récits authentifient la présence de fromages de chèvres dans notre région depuis le Moyen-Âge, notamment sous la forme de Tome (Toumo en provençal) qui est la présentation du Banon avant la mise sous feuille.
A. QUENIN, nous apprend que le produit apparaît pour la première fois en 1270 sur les foires et marchés puisque, ajoute cet érudit local, l'appellation "fromage de Banon" est mentionné dans les sentences arbitrales de Banon et Saint-Christol.
Plus près de nous en 1849 l'abbé FERAUD, grand monographe des Basses Alpes note, au mot Banon, "on tient à Banon plusieurs foires qui sont fréquentées. Le fromage que l'on y vend est très estimé"...
 
Du lait transformé en fromage pour un besoin de conservation !
 
Pour tenter de comprendre le Banon, il faut revenir brièvement aux conditions dans lesquelles évolue le paysan de Lure à la fin du XIXème siècle.
La terre est à faible potentiel agronomique sur la zone et le jeu consiste principalement à tirer le meilleur profit des maigres ressources naturelles environnantes. En plus du cochon et d'une petite basse-cour, chaque famille entretient également un petit troupeau domestique composé de brebis mais aussi de quelques chèvres. Ces animaux se complètent tant sur le terrain, en ce qu'ils tirent le meilleur parti de la lande et du sous-bois alentour, que sur le plan de leur fonctionnalité économique. Tandis que le mouton est utilisé pour la viande, la chèvre, en sa qualité de "vache du pauvre" est là pour produire du lait. Ce lait servira pour l'alimentation familiale à l'état frais mais aussi transformé en fromage, seule manière de prolonger dans le temps sa valeur nutritive.
Si le fromage est à vocation domestique, sa valeur commerciale naît de l'inadéquation entre la production et la consommation familiale.

Le surplus de production va prendre le chemin des marchés locaux pour y être écoulé.
 
C'est là que Banon, chef lieu de canton et centre géographique des pays de Lure et d'Albion, carrefour de voies de communication importantes, figurait comme la plus importante de ces places de foires ou de marchés aux fromages, d'où l'appellation...
Dans la période d'après guerre, c'est l'introduction progressive du progrès technique dans les méthodes de fabrication fromagère. Les troupeaux caprins se spécialisent, on sort du cadre de la fabrication domestique : si l'on produisait du fromage d'abord pour nourrir la famille, et accessoirement pour le vendre, on passe à un stade où il s'agit surtout de produire pour vendre (le surplus nourrissant la famille).
 
Caillé Doux

La Provence, et l'histoire en atteste, se trouve clairement en zone de culture "présure" et l'oppose, à une France du Nord ou domine une culture "lactique".
Traditionnellement les faisselles utilisées en Provence présentent de larges trous, ce qui nous indique que le caillé était de type présure (un caillé lactique "s'échapperait" dans de telles faisselles).

Cette technique est imposée par les températures élevées et une sécheresse du climat ambiant. Dans ces conditions et sans moyens techniques pour refroidir le lait et ensuite le maintenir à basse température durant 24 heures, le lait risque de "tourner".
Il faut donc activer le caillage du lait, c'est-à-dire sa coagulation, par l'action de la présure.

C'est grâce à la technique du caillé doux que le Banon est onctueux et fondant.

 

Le pliage du fromage
Dans la région de Banon, village des Alpes de Haute-Provence, les paysans avaient pour tradition de conserver les surplus de fromages, principale source de protéine en hiver, en les enveloppant (localement c'est le terme de "pliage" qui est employé) de feuilles de châtaigniers.

A l'automne, lors de la chute des feuilles, les producteurs ramassent une à une les feuilles de châtaigniers en prévision de la future "saison fromagère". Seules les feuilles brunes, dont la teneur en tanin est plus faible, sont ramassées. Elles seront stockées dans un lieu sec et aéré.
Avant d'être utilisées, elles seront humidifiées par trempage dans l'eau bouillante et/ou vinaigrée, puis égouttées. Il faudra au fromager, 5 à 8 feuilles ainsi préparées, pour "plier" soigneusement chaque Tome (présentation du Banon avant le "pliage" : Toumo en Provençal).


Les fromages - L'appenzeller -

Publié à 15:20 par acoeuretacris Tags : fromage appenzeller
Les fromages - L'appenzeller -

 

Histoire

 

Les laitiers, les fromagers et affineurs ne furent pas les seuls à gagner leur vie grâce au fromage Appenzeller. Ce fut aussi le cas des "Gemplers" qui transportaient le fromage des montagnes vers les vallées…

 

Il y a plus de 700 ans et jusqu'au début du 20° siècle, ce furent les membres de cette corporation qui livrèrent par exemple le couvent de St Gall, où ce fromage était acheminé en redevance.

  

Terroir

 

Comme son nom l'indique, le fromage Appenzeller est originaire du canton d'Appenzell, et plus globalement des Préalpes situées entre le Lac de Constance et le Massif de l'Alpstein, région comprenant quelques parties des cantons voisins de Thurgovie et St Gall. A Stein, se trouve la fromagerie de démonstration du fromage Appenzeller située tout contre le musée des traditions appenzelloises. La région de naissance Les habitants de l'Appenzell sont connus, en Suisse, pour être droits et souvent entêtés. Cette région est administrativement divisée en deux cantons : Appenzell Rhodes Intérieures et Appenzell Rhodes Extérieures. L'Ours est l'animal emblématique de ces deux cantons. Les premières populations occupèrent cette région au 10ème siècle en y construisant des villages où les maisons étaient éparpillées dans la montagne, mais l'église se trouvait toujours dans une position centrale. Une légende donne une explication à cette configuration : un géant aurait vidé un sac plein de maisons au dessus de l'Appenzell. La culture du peuple de l'Appenzell est unique et connue de toute la Suisse : les coutumes, la musique… Quand la musique traditionnelle retentit, ou lors de concert du club de chanteurs tyroliens de l'Appenzel, certains tressaillent de joie. Il n'est pas étonnant qu'une partie des Appenzellois fêtent le nouvel an le 13 janvier (mais uniquement si le 13 n'est pas un dimanche, sinon ils le fêtent le 12 !) Dans l'Appenzell, la nature est à son état originel : pure. De rares espèces de plantes poussent dans cette zone protégée de marécages. L'ours existe uniquement sur le blason : le dernier fut tué en 1673. On peut apercevoir toutes sortes de gibier de montagne : des troupeaux de chamois et parfois, des aigles royaux qui volent en cercle. Les habitants de l'Appenzell sont un petit peuple suisse ingénieux, aussi ingénieux que leur fromage. Le fromage Appenzeller obtient ses saveurs des soins minutieux et attentionnés apportés par les maîtres-fromagers , mais aussi de sa secrète recette d'épices précieusement gardée. Nous sommes dans l'Appenzell après tout ! Si vous souhaitez percer ce secret, il faut vous rendre dans la fromagerie d'exposition située dans les marécages d'altitude de Stein (Appenzell Rhodes Extérieures), où ce secret vous est pratiquement dévoilé.

 

Fabrication

 

Le fromage Appenzeller est un fromage au lait de vache cru et entier, ayant 48% de MG sur extrait sec, à pâte pressée cuite. Il est renommé pour son goût incomparablement savoureux dû à de nombreux frottages avec une saumure à base d'herbes de montagne, appelée "Sulz", dont la recette (à base d'herbes aromatiques de montagne, de vin blanc et d'épices) est toujours gardée secrètement aujourd'hui. Il faut environ 80 litres de lait pour fabriquer un fromage de 7 kg.


Le lait
Le fromage Appenzeller est fabriqué à base de lait cru, c'est-à-dire un lait qui n'a jamais été porté à une température supérieure à celle qu'il avait naturellement à la sortie du pis de la vache.


Le travail en cuve
Le lait est versé dans la cuve moins de 18 heures après la traite, puis est brassé pour obtenir une température homogène entre le lait de la veille au soir et celui du matin, et pour mélanger la présure qui fait cailler le lait et les bactéries lactiques. Au bout d'une demi-heure environ, le lait passe de l'état liquide à l'état solide par coagulation. La cuve a l'aspect d'un gigantesque fromage blanc. La masse coagulée est découpée à l'aide d'un tranche-caillé, ce qui a pour effet de séparer le caillé (partie solide) du petit-lait ou lactosérum (liquide). Le fromage Appenzeller est un fromage à pâte mi-dure, c'est-à-dire que le mélange caillé + lactosérum n'est pas autant chauffé que pour un Emmentaler AOC ou un Gruyère AOC suisse (environ 40°).


Le moulage
Le moulage permet de donner au fromage sa forme. Le caillé est placé dans un moule près deux fois plus grand que la taille définitive du fromage… car il est encore "noyé" dans le petit-lait.


Le pressage
Le fromage placé dans son moule perforé se libère du lactosérum par un pressage mécanique.

C'est à ce moment-là qu'est ajoutée la plaque de caséine identifiant l'atelier de fabrication ainsi que la date de fabrication.

 
Le salage
Le salage se fait après démoulage. Il a plusieurs fonctions :
- il est antiseptique,
- il régule le taux d'humidité,
- il permet la formation de la croûte,
- et surtout, il participe à l'élaboration du goût.
Le fromage Appenzeller reste ainsi une journée immergé dans un bain de saumure (eau saturée en sel).


L'affinage
Vient ensuite la période de maturation biologique du fromage. Les caves d'affinage sont soumises à des contrôles rigoureux de leur taux d'hygrométrie et de leur température, éléments importants dans l'élaboration d'un Appenzeller de qualité ! Le fromage Appenzeller est affiné de 3 à 8 mois selon les variétés. Durant son affinage, il est longuement "choyé" en cave, brossé au "Sulz", une saumure très particulière à base de vin blanc et d'herbes de montagne très aromatiques… dont la recette est toujours gardée jalousement secrète de nos jours !

 

Variétés  

Appenzeller CLASSIC :maturation de 3 à 4 mois et goût raffiné.

 

 

Appenzeller SURCHOIX :une maturation plus longue (4 à 6 mois) lui donne un goût légèrement plus corsé.

 

Appenzeller EXTRA :pour avoir une chance de porter l'appellation Extra, les meules de fromage Appenzeller doivent répondre à tout un ensemble de critères spécifiques : seulement les meilleurs fromages seront sélectionnés pour une longue maturation de 6 mois qui donnera un goût très savoureux et corsé.

 

Appenzeller BIO :depuis l’automne 1996, il est produit avec du lait biologique, en respectant les normes de « BIO-SUISSE ». On peut voir sur sa croûte et son étiquette la mention « Bio ». Sa maturation est de 4 à 6 mois.

Appenzeller ¼ gras :Fabriqué à partir de lait partiellement écrémé, Il peut être Doux (étiquette verte et argent) ou Corsé (étiquette brun et argent) avec 6 à 8 mois d’affinage, au goût très racé.



Les fromages - l'Abondance -

Publié à 15:07 par acoeuretacris Tags : fromage abondance
Les fromages - l'Abondance -


Le fromage d’Abondance !


Quel nom suggestif pour les papilles de ceux qui aiment les produits laitiers et plus particulièrement les fromages français !

On doit remonter au XIV° siècle et rendre hommage aux moines de l’Abbaye Sainte Marie d’Abondance, petite commune nichée au nord de la Haute-Savoie dans une verdoyante vallée alpine du même nom, le Val d’Abondance ( nous sommes à quelques encablures de la Suisse).
Ce sont ces religieux qui, par leur perspicacité culinaire et fermière ont rendu populaire ce fromage à pâte tendre et clairsemée de petits orifices. D’ailleurs, le Duc de Savoie au XVI° siècle, subjugué par la finesse de ce produit patiemment élaboré, en consommait quotidiennement.

Plusieurs siècles plus tard, l’Abondance obtint ses lettres de noblesse. En effet, ce fut en 1990 que l’on attribua à ce fromage de couleur ambrée la très prisée appellation d’origine contrôlée ( A.O.C.). Par le savoir-faire ancestral, son A.O.C. garantit la haute qualité du produit fini, les lieux de production très délimités (la vallée d’Abondance, les Aravis et le pays du Mont Blanc) ainsi qu’un lait provenant exclusivement de vaches de race «Abondance », « Tarine » et « Montbéliarde ».

Ce fromage au lait cru et entier est affiné pendant 12 semaines. Les meules pèsent entre 7 et 12 Kg et sont protégées par une croûte fine et lisse légèrement ambrée.

Le Berthoud est un plat savoureusement savoyard dont la matière première est l’Abondance !!!

 

Recette du Berthoud à l'Abondance :

Pour 4 personnes, il vous faut :

  • 500 grammes de fromage d'Abondance
  • 2 gousses d'ail
  • 1 pincée de noix de muscade
  • 4 cuillerées à soupe de Vin blanc de Savoie
  • 4 cuillerées à café de Madère
  • du sel et du poivre

 

Préchauffez votre four à 160°.
Frottez le fond de 4 caquelons individuels (ramequins) ou assiettes à Berthoud avec l'ail, hachez le restant d'ail et le répartir au fond des caquelons.
Coupez le fromage d'Abondance en fines lamelles et remplissez les assiettes.
Salez peu et poivrez bien et ajoutez la muscade rapée.
Arrosez le tout avec le vin blanc et le Madère.

Passez les caquelons 6 à 8 minutes sous le grill du four préchauffé.

Servez ce plat savoyard très chaud accompagné de pommes de terre dans leur peau et de charcuterie de Savoie.
Sachez aussi que vous pouvez manger le Berthoud à la façon d'une fondue savoyarde en trempant des morceaux de pain dans le fromage fondu.

 





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